Compte à rebours: quatre semaines pour laisser une photo de Manet en Angleterre Automatique traduire

Le Ashmolean Museum (Ashmolean, Oxford) a encore quatre semaines pour collecter 595 000 livres et enregistrer un portrait de Fanny Klaus (Portrait de Mademoiselle Claus, 1868) d’Edouard Manet (1832-1883) pour le grand public britannique.

Le portrait a été vendu à un acheteur privé étranger pour 28,35 millions de livres, mais le gouvernement britannique a interdit jusqu’en février 2012 l’exportation de peintures du pays, dans l’espoir qu’il y aurait un organisme gouvernemental, un musée ou une galerie sérieux. tiens à acheter cette peinture pour le pays. De plus, le rachat peut être effectué à un prix beaucoup plus bas, à savoir 7,83 millions de livres. Le musée Ashmolean a repris la collecte de fonds et obtenu des résultats importants (93% du montant requis ont été collectés), ce qui a permis au gouvernement britannique de prolonger l’interdiction d’exportation de peintures jusqu’au mois d’août. La majeure partie de ce montant, à savoir 5,9 millions de livres, a été allouée sous la forme d’une subvention du fonds britannique de loterie de bienfaisance "Heritage" (HLF). Le British Art Fund (750 000 livres) a également donné de l’argent, et les citoyens ordinaires de Grande-Bretagne, qui ont collecté un total d’environ un demi-million de livres, ne sont pas restés indifférents.

Manet était l’un des plus grands artistes du 19ème siècle. Au cours de la vie de l’artiste, son travail a suscité de nombreuses controverses et a souvent choqué le public, mais il a toujours admiré ses collègues. Sa popularité augmenta rapidement au 20ème siècle et, par conséquent, ses meilleures œuvres furent acquises par les plus grands musées du monde. Actuellement, seule une infime partie des œuvres de l’artiste se trouve dans des collections privées, presque toutes ses peintures sont dans des musées en France et seules quelques peintures de Manet se trouvent au Royaume-Uni - à la National Gallery et au Courtois Institute de Londres, comme ainsi qu’à Cardiff, Birmingham et Glasgow. Dans cette perspective, le Royaume-Uni est extrêmement intéressé par la préservation de l’image chez lui.

Anna Sidorova