La sélection "NOSA" est annoncée. Favoris prévisibles et candidats controversés Automatique traduire

KRASNOYARSK. Le jury du prix littéraire NOS a annoncé la liste restreinte. Tendances dans la nouvelle littérature en 2015.

L’absence dans les listes de nominés de personnalités sans poignée de main constitue la principale différence entre NOS et les autres récompenses (leur nom est Legion) avec des critères moraux plus flous en termes de sélection. Et par conséquent, les gens qui ne sont pas enclins à des idées collectives, ce qui permet de voir en noir et blanc, alors qu’il ya où aller. La constante évidente et inébranlable est le niveau élevé des textes proposés.

Le concept du prix établi en 2009 par la Fondation Mikhail Prokhorov reste inchangé: il soutient des œuvres littéraires de valeur rédigées en russe. L’absence de critères clairs et d’autres facteurs limitant le vol de fantaisie conduit à l’apparition dans la compétition d’œuvres diverses, expérimentales, novatrices en termes de langage et innovantes. Présenter au public un raisonnement solide qui a encouragé le jury à prendre une décision finale ne laisse aucune place aux hypothèses et spéculations douteuses. L’un des avantages importants de NOS est le manque de respect envers les maîtres, dont le travail pourrait même ne pas durer très longtemps, comme ce fut le cas avec Bitov et Yerofeyev.

On pourrait assister aux discussions sur les finalistes potentiels et entendre l’annonce de la liste restreinte à la foire du livre organisée par la Fondation Prokhorov à Krasnoyarsk - KRYAKK. La finale se composait de Danila Zaitsev, Guzel Yakhina, Polina Barskova, Alexander Ilyanen, Maria Golovanivskaya, Tatiana Bogatyreva, Nune Barsegyan (A. Nune). La candidature d’Ilyanen a provoqué un débat houleux. Ses travaux, selon la majorité des membres du jury, ne s’intègrent guère dans le cadre de la nouvelle littérature. Seule la position sans compromis du président du jury a permis de le défendre. Ni l’anti-utopie de Maria Golovanivskaya, ni l’histoire de Nuna à propos de l’hospice, ni l’histoire de Barskova à propos du blocus de tels litiges.

L’un des principaux prétendants à la victoire est "Zuleikha ouvre les yeux" de Yakhnina. L’histoire d’une femme qui a subi les horreurs de la collectivisation, de la répression, des traditions sauvages qui régnaient dans la famille de son mari. Les débuts littéraires d’un écrivain de Kazan sont très demandés cette année. Yakhnina a déjà remporté le prix principal de Yasnaya Polyana, est sur la liste courte de Russian Booker et Big Book. Malgré le succès de l’œuvre, l’attitude envers ses mérites artistiques est ambiguë. La prévisibilité des intrigues, leur multidimensionnalité insuffisante nous empêche de voir dans le livre de Yakhnina le meilleur travail de cette saison, son avantage sans précédent et évident par rapport aux autres candidats.

Elena Tanakova © Gallerix.ru