"Une étoile nommée Henry" de Roddy Doyle Automatique traduire

Le romancier et scénariste irlandais Roddy Doyle est né à Dublin en 1958. Son œuvre est réputée à la fois pour son traitement de la vie ouvrière irlandaise et pour son déploiement du dialecte dublinois. Son chef-d’œuvre de 1993, «Paddy Clarke Ha Ha Ha», a remporté le Booker Prize.

«A Star Called Henry» (1999) est le premier de la trilogie «The Last Round Up», qui suit la vie d’Henry, un garçon de la classe ouvrière de Dublin né au tournant du XXe siècle. La vie d’Henry s’étend sur les grands événements irlandais du XXe siècle. «A Star Called Henry» explore le soulèvement de Pâques et la lutte pour l’indépendance irlandaise. «Oh, Play That Thing» (2004), suit l’expérience d’Henry en tant qu’immigrant irlandais dans l’Amérique des années 1920. Le dernier volet, «The Dead Republic» (2010), montre le retour d’Henry en Irlande après des décennies d’absence. Bien que «A Star Called Henry» soit fictif, il présente des événements réels et des personnages historiques comme James Connolly et Michael Collins. Pourtant, la représentation de Doyle de l’effort républicain irlandais est loin d’être hagiographique ; il met à nu la soif de pouvoir et de contrôle de ses dirigeants, et la marginalisation des hommes et des femmes de la classe ouvrière qui ont contribué à son succès. Écrit en 1999, le roman de Doyle a créé un précédent pour explorer et réimaginer les origines compliquées de l’indépendance irlandaise. Le roman s’ouvre dans les bidonvilles de Dublin, où Henry vit avec sa mère, Melody ; son père, Henry Smart; et une couvée de frères et sœurs survivants, dont son petit frère, Victor. Alors que Melody regarde les étoiles et pleure la mort de ses enfants, notamment son petit Henry d’origine, dont le narrateur Henry est «un remplaçant choquant», son mari unijambiste travaille à la fois comme videur au bordel de Dolly Oblong et comme le tueur à gages mystérieux d’Alfie Gandon. Lorsque leur père disparaît et que leur mère dépérit, Henry et Victor se frayent un chemin dans les rues de Dublin, volant au besoin pour s’en sortir. Ils marquent deux jours d’éducation dans une école nationale, où Miss O’Shea fait une impression durable sur Henry. Lorsque Victor meurt, Henry, qui ne peut identifier aucun autre membre de la famille, est laissé à lui-même dans la rue. À 14 ans, Henry devient un soldat de l’armée citoyenne irlandaise lors de l’insurrection de Pâques de 1916. Il trouve dans la cause républicaine un exutoire pour son excès d’énergie, de colère et de testostérone et perd sa virginité au profit de Miss O’Shea, qui fait partie du groupe de soutien des femmes républicaines, «Cumman na mBan». Lorsque les Britanniques forcent les rebelles à se rendre, Henry se réfugie chez la prétendue veuve de la Première Guerre mondiale, Annie. Il vit avec Annie et travaille comme docker jusqu’à ce que son mari revienne de sa mort supposée. Un homme nommé Jack Dalton reconnaît Henry et le recrute pour la cause de l’indépendance irlandaise. Grâce à Dalton, Henry rencontre Michael Collins, qui le recrute dans l’Irish Republican Brotherhood. Collins envoie Henry à vélo dans toute l’Irlande pour entraîner des garçons de la campagne à devenir des combattants républicains. Au commandement de Collins, Henry porte également des coups mortels à ces espions et ennemis réputés de la cause. Quand Henry vient à Dublin, il rend visite à sa grand-mère, Granny Nash, qui lui donne des livres et lui dit de se méfier d’un homme appelé Alfie Gandon, la source des problèmes de sa famille. Quand Henry et Miss O’Shea sont réunis, ils se marient et elle continue de combattre la cause républicaine, bien que des républicains misogynes comme son cousin Ivan s’opposent avec véhémence à elle. Henry et Miss O’Shea se font bientôt des ennemis du côté britannique et irlandais. Quand Henry décide de ne plus se battre, il est emprisonné et torturé par les Britanniques. Lorsqu’il s’évade de prison et rencontre Miss O’Shea, elle s’est fait couper les cheveux par Ivan pour s’être ingéré dans ses affaires et avoir risqué son contrôle sur la région. Mlle O’Shea soigne Henry, mais il a été contraint de fuir les républicains qui le considèrent comme un «’fauteur de troubles’’ et une menace pour leur position. Miss O’Shea, enceinte, laisse leur fille avec sa mère pour poursuivre son rêve d’une République irlandaise libre de hiérarchies rigides de genre et de classe. Henry voit sa fille une fois et la nomme Saoirse, un nom qui signifie «liberté» en irlandais. A Dublin, Henry apprend qu’Alfie Gandon se fait passer pour un républicain vertueux après la défaite britannique. Henry le trouve au bordel de Dolly Oblong et le tue avant de rendre visite à sa Miss O’Shea en prison. Après la visite, il décide de quitter l’Irlande et de recommencer ailleurs, bien qu’il n’ait pas encore de plan concret.