La vérité sur l’Holocauste, qui ne voulait pas savoir. Histoire de Jan Karski Automatique traduire

MOSCOU. Après avoir participé au festival «2morrow / Tomorrow», un film sur Jan Karski est sorti.

L’histoire de Jan Karski, qui a tenté d’empêcher l’extermination des Juifs par les nazis en Pologne, même en Europe, n’est pas connue de tous. Vladimir Pozner, qui a reçu la voix de la version russe du tableau «Jan Karski. Les Justes du Monde»(Karski i wladcy ludzkosci), filmé par Sławomir Grünberg (Sławomir Grünberg), n’a appris son exploit que pendant qu’il travaillait sur le film.

Karski, qui était membre du Comité de coordination de la résistance polonaise, estimait que ceux qui pourraient aider à sauver les populations devraient en apprendre davantage sur la situation épouvantable qui régnait dans le ghetto de Varsovie. Les Juifs de Pologne et d’autres pays européens déportés vers Izbitsa, Belzec, Majdanek, Sobibor sont tombés dans une étreinte infernale. Actions punitives de la part des nazis et manifestations d’antisémitisme de la part de la population locale, emportant le dernier espoir de salut. Karsky était au courant de la mort de personnes sur le chemin des camps de concentration et du ghetto. Le tir des forces épuisées dans les colonnes de piétons, obligés de faire un long voyage. Mort par suffocation dans des wagons de marchandises serrés. Une visite secrète dans le ghetto fut pour lui un choc et une douleur durable.

Il allait informer les dirigeants des pays de la coalition anti-Hitler de crimes cauchemardesques. Ayant entre les mains un microfilm contenant des documents précieux, il a risqué sa vie pour atteindre Londres. Mais personne ne voulait croire ou aider. Ni le gouvernement polonais en exil, ni Anthony Eden, qui dirigeait le gouvernement britannique, ni le président américain Franklin Roosevelt. La négation de l’holocauste, la passivité et l’inaction ont entraîné la mort du ghetto de Varsovie. Après la Seconde Guerre mondiale, Karsky décide de rester en Amérique et devient professeur à l’Université de Georgetown. Après la sortie du film de Claude Lantsman, à partir duquel le monde a appris l’existence du pôle courageux, Jan Karski a reçu le titre d’homme juste du monde, décerné par l’Institut Yad Vashem.

L’un des aspects psychologiques les plus difficiles pour Grünberg s’est avéré être l’étape du travail avec des tournages de documentaires réalisés dans le ghetto avant sa destruction. J’ai dû faire un choix en faveur des coups les plus terribles qui pourraient transmettre aux sceptiques et aux cyniques la vérité sur l’Holocauste. Une longue ovation lors de la première du film et son accueil chaleureux confirment partout que les gens sont prêts à entendre la vérité.

Elena Tanakova © Gallerix.ru