Pas de peinture. Art décoratif et appliqué de la collection du Musée national des beaux-arts Pouchkine AS Pouchkine Automatique traduire

Le Musée d’État des Beaux-Arts Pouchkine AS Pouchkine présente l’exposition «Pas de peinture. Art décoratif et appliqué de la collection du Musée national des beaux-arts Pouchkine AS Pouchkine ". Pour la première fois, le thème principal de l’exposition ne sera pas la peinture, mais la céramique et les textiles créés par les célèbres maîtres du XXe siècle Pablo Picasso, Henri Matisse, Raoul Dufy, Maurice Denis, Fernand Léger. L’exposition présente plus de 70 œuvres, dont des céramiques décoratives de Maurice Denis et des Fauves de la collection d’IA Morozov, des œuvres à faible tirage créées par Pablo Picasso dans l’atelier de céramique de Madura à Vallauris, des tapisseries de Jean Lurs et Fernand Léger, ainsi que des panneaux textiles extrêmement rares de Raoul Dufy, l’un des principaux artistes textiles de l’époque Art Déco.

Pour les artistes, la céramique s’est avérée être une continuation organique de leur travail: le choix des motifs picturaux, la construction rythmique des compositions, les particularités de la palette et le coup de pinceau caractéristique permettent de voir indubitablement l’individualité de l’auteur dans chacun de ces objets.. Ainsi, Pablo Picasso et Fernand Léger ont toujours été les partisans de la plus large introduction de l’art dans la vie quotidienne. C’était particulièrement vrai des motifs des fiches graphiques de Picasso, qui voulait voir ses céramiques dans les maisons et les marchés, ou, comme il le disait dans l’une de ses interviews, «voir une femme se rendre à la fontaine avec une de mes cruches pour l’eau."

Outre les œuvres à faible tirage de Picasso et Léger, l’exposition présente des spécimens vraiment uniques acquis au début du XXe siècle par le célèbre collectionneur Ivan Morozov. Les vases en faïence aux compositions pittoresques de Maurice Denis, André Derain, Maurice de Vlaminck et Jean Puy sont les pièces les plus insolites de sa collection. Ils appartiennent à la soi-disant "école d’Asnières", qui rassemble des artistes français de différentes directions, qui de 1906 à 1911 ont travaillé dans l’atelier du céramiste André Mete (1871-1920) à Asnières-sur-Seine… En 1906, l’un des plus célèbres marchands d’art parisiens, Ambroise Vollard, se tourna vers lui avec une proposition insolite: établir la production de faïences uniques, qui seraient peintes par des peintres de nouvelles directions. Le but de cette expérience,au succès commercial attendu, s’ajoute l’adaptation du nouveau langage artistique aux goûts du grand public. La céramique fauve fut, par conséquent, la partie la plus réussie de l’expérience de Vollard. La palette limitée et lumineuse des émaux, l’ouverture de ces artistes aux formes d’art traditionnelles et la rare opportunité pour eux de s’essayer en tant qu’ornementistes rendaient ce type de créativité particulièrement attractif.l’ouverture d’esprit de ces artistes aux formes d’art traditionnelles et la rare opportunité pour eux de s’essayer en tant qu’ornementistes rendaient ce type de créativité particulièrement attractif.l’ouverture d’esprit de ces artistes aux formes d’art traditionnelles et la rare opportunité pour eux de s’essayer en tant qu’ornementistes rendaient ce type de créativité particulièrement attractif.

Henri Matisse a également commencé à travailler dans la céramique dans l’atelier d’André Mete. Cependant, il a ensuite quitté ce genre pendant longtemps et n’est revenu à l’argile qu’à la fin de sa carrière. La collection du musée contient trois œuvres de A. Matisse, appartenant à la deuxième, dernière période de céramique. L’artiste a vécu à cette époque sur la Côte d’Azur, où, à la fin des années 1940, un puissant regain d’intérêt pour cet ancien métier a commencé. Tous les nouveaux ateliers de céramique ont été ouverts ici, de nombreux peintres modernes venus dans le sud se sont essayés à ce matériau. La céramique intéressait principalement Matisse comme matériau pour la peinture monumentale. L’œuvre centrale de ces années était la petite chapelle du Rosaire du monastère dominicain de Saint-Paul-de-Vence, conçue par lui, qu’il appelait «le but ultime de tous les travaux de sa vie».

Pour illustrer la méthode créative des artistes, des œuvres d’art décoratif et appliqué sont complétées par des œuvres graphiques de la collection du musée Pouchkine. AS Pouchkine et une collection privée.

Commissaires de l’exposition: Elena Pilnik, chercheuse principale du département des arts anciens; Elena Korotkikh, chercheuse au Département d’art des pays d’Europe et d’Amérique des XIX-XX siècles