Leonid Desyatnikov - anniversaire en cadeau. Plaisir intellectuel ou amour de l’expérimentation Automatique traduire
MOSCOU. Le 16 octobre, à l’occasion de la soirée anniversaire dans la salle Tchaïkovski, débutait le festival Leonid Desyatnikov, consacré au 60e anniversaire du compositeur.
On ne peut que deviner comment il a réussi à maintenir une élégance ironique et la recherche de la perfection, sans perdre la tête, à passer entre Scylla d’accusations de traitement gratuit d’intouchables à priori et de Charybde de liens spirituels. Vladimir Sorokin a comparé sa belle musique à une branche cassée se frottant aux fenêtres.
Bien avant l’histoire honteuse avec les Tannhäuser, quelque chose de similaire s’est passé avec le brillant et novateur Rosenthal Children. Tchaïkovski, Wagner et Moussorgski, clonés, mourant de vodka empoisonnée, d’autres personnages idéologiquement incontinents, mots qui ne figurent pas dans le dictionnaire de l’orthographe scolaire. Cacophonie Witty encadrée par une musique brillante, les critiques d’art avec Mokhov ont annoncé la pornographie. Les ovations lors de la première, le sentiment d’air pur, la nomination à un prestigieux prix de théâtre, la nomination du Bolchoï au poste de directeur musical sont devenues une réponse digne des fans de cette belle innovation simple.
Le festival anniversaire et ses premiers concerts ont présenté la variété de la palette musicale de Desyatnikov, son étonnante harmonie, son aristocratie et sa plénitude intellectuelle. C’est son cycle vocal préféré Harms-Oleynik, le ballet «Russian Seasons», dont la création a été inspirée par Gidon Kremer, et l’inoubliable «Poor Liza». Symphonie, dont la base littéraire était un manuel d’anglais et bien plus encore. Alien à la bureaucratie, à l’ennui et à la conjoncture politisée, un expérimentateur intrépide tissant brillamment des allusions au grand, Desyatnikov permet de sauter dans le train en laissant le train irréversible.
Elena Tanakova © Gallerix.ru
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