Opéra "Spanish Mozart" et l’impératrice russe. Tous peuvent être des rois, ou l’exutoire de l’absolutisme éclairé Automatique traduire
ST. PETERSBURG. À la clôture du festival Earlymusic-2015 de musique ancienne le 8 octobre, l’opéra Gore-Bogatyr Kosometovich a été présenté, écrit sur le livret de Catherine II.
L’activité littéraire était l’un des débouchés de l’autocratie. Entre les réformes, l’expansion de l’empire et la répression de l’émeute de Pougatchev, la dame sacrée a inlassablement reconstitué son portefeuille d’écrivains. À la vue du stylo, selon Catherine, elle a voulu le mettre immédiatement en action. Fables, essais, œuvres pédagogiques, décrets, comédies et drames sont sortis de la corne d’abondance. Comme tous les graphomanes imprimant activement, l’impératrice avait de talentueux «noirs» littéraires - Andrei Shuvalov et Nikolai Ivanovich Novikov. Les derniers devaient leur succès aux comédies les plus populaires de la reine. Le contenu de l’histoire de "Kosometovich", "transformé" en livret en 1788, semble plus léger, quelquefois équilibré au seuil de la décence.
L’auteur de musique Vicente Martín y Soler (Vicente Martín y Soler) s’appelait «Mozart valencien». Les citations de Soler se trouvent dans le «Don Juan» de ce Mozart, qui parle du talent indéniable de Vicente. En 1788, Vincente Soler s’installe en Russie en tant que compositeur Catherine. Il a travaillé dur pour le théâtre et a reçu une reconnaissance bien méritée. À l’âge de 51 ans, il est décédé et a été enterré à Saint-Pétersbourg. Sa tombe était considérée comme perdue et n’a été retrouvée qu’à la fin du 20ème siècle.
Populaire dans la vie, quelques siècles sont restés dans la zone de l’oubli. Les Espagnols ont été les premiers à reprendre leurs esprits, ressuscitant le patrimoine créatif des compatriotes au cours des dernières années. Après plus de deux siècles, l’opéra de Soler est revenu sur la scène russe. Le complot de l’opéra voyait une allusion à des circonstances liées au roi suédois et à Grigory Potemkine, ce qui donnait au livret un piquant spécial.
La production a été interprétée par l’ensemble "Solistes de Catherine la Grande" et présentée dans le cadre du festival Earlymusic-2015 de musique ancienne. Il doit son apparition à Elizabeth White, alors directrice du British Council, au violoniste Andrei Reshetin (directeur artistique de Catherine la Grande Soliste) et à Marc de Moni.
Pour obtenir le maximum d’authenticité, j’ai dû travailler dur aux cours de phonétique russe des temps de Catherine et aux cours de gestes baroques. Mais le résultat en valait la peine, ayant ravi à la fois les artistes et le public du festival.
Elena Tanakova © Gallerix.ru
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