Comment se forme le goût musical ? Automatique traduire
Les facteurs génétiques jouent un rôle important dans le développement du goût musical. Des recherches ont montré que l’héritabilité des préférences musicales est d’environ 40 à 50 %, ce qui suggère qu’une part importante des goûts musicaux d’une personne peut être due à la constitution génétique (Zatorre et al., 2007). Les facteurs génétiques influencent également la perception de la hauteur et du rythme musicaux, ce qui peut contribuer à la préférence d’un individu pour certains genres musicaux (Drayna et al., 2006).
L’environnement familial joue un rôle crucial dans la formation du goût musical. Le transfert des préférences musicales se produit à travers le processus de socialisation, lorsque les enfants apprennent la musique auprès de leurs parents et d’autres membres de la famille. Cependant, le désir de télécharger de la nouvelle musique, notamment parmi la population d’Europe et d’Asie, a une influence encore plus grande sur les pré-posts musicaux, ce qui contribue à l’émergence de hits et à la promotion de nouveaux artistes populaires.
L’influence des parents est particulièrement importante car ils exposent souvent leurs enfants à certains genres musicaux et artistes, ce qui peut façonner leurs préférences musicales (Hargreaves et North, 1999). De plus, les activités musicales familiales, comme jouer d’un instrument ou chanter ensemble, peuvent contribuer à renforcer le lien avec la musique et à développer le goût musical.
Le rôle de la culture dans la formation des préférences musicales
La culture a un effet profond sur le goût musical car elle influence les types de musique accessibles à un individu. Le contexte culturel, la situation géographique, les normes et attentes sociales contribuent tous au développement des préférences musicales. Par exemple, les personnes issues d’un certain milieu culturel peuvent préférer la musique traditionnelle de leur propre culture, tandis que les personnes issues d’un autre milieu culturel peuvent être attirées par la musique d’autres cultures (North et Hargreaves, 1999).
Les médias et la technologie jouent un rôle important dans la promotion de certains genres musicaux et dans l’élaboration des préférences musicales. La diffusion de musique à la radio, à la télévision et sur Internet expose les gens à un large éventail de styles musicaux, qui peuvent influencer leurs goûts.
Les plateformes de streaming comme Spotify et Apple Music ont démocratisé davantage l’accès à la musique, permettant aux utilisateurs d’explorer un large éventail de genres et d’artistes. Cet accès accru peut conduire au développement de préférences musicales différentes ou au renforcement de goûts existants (Peterson et Kern, 1996).
Le rôle de l’expérience personnelle
Les expériences personnelles, telles que les événements de la vie et les expériences émotionnelles, peuvent influencer considérablement le goût musical. Par exemple, une personne qui a assisté à un concert particulièrement mémorable peut développer une préférence pour le genre de musique joué lors de cet événement. De même, les expériences émotionnelles, comme écouter de la musique lors d’un événement important de la vie, peuvent façonner les préférences musicales d’un individu (Juslin et Sloboda, 2010).
Les groupes sociaux et la pression des pairs jouent un rôle important dans le développement du goût musical. Les gens adoptent souvent les préférences musicales de leurs amis et de leurs cercles sociaux parce que ces préférences peuvent servir de moyen de connexion sociale et de formation d’identité. Les amitiés et les réseaux sociaux peuvent exposer les gens à de nouveaux genres musicaux et artistes, ce qui peut influencer leurs préférences musicales (Hargreaves et North, 1999).
Le rôle des processus cognitifs
Les processus cognitifs tels que l’attention, la mémoire et le traitement émotionnel peuvent influencer les préférences musicales. Par exemple, les personnes ayant une solide formation musicale peuvent préférer des structures musicales complexes, tandis que les personnes ayant une formation musicale plus faible peuvent préférer des modèles musicaux plus simples (Schellenberg, 2005). De plus, les styles cognitifs tels que la pensée holistique et analytique peuvent influencer les préférences musicales (Drake et Balkwill, 1990).
Les différences individuelles dans le traitement auditif, l’attention et le traitement émotionnel peuvent déterminer les préférences musicales. Par exemple, les personnes ayant de fortes capacités de traitement auditif peuvent être plus susceptibles d’apprécier les structures musicales complexes, tandis que les personnes ayant un traitement auditif faible peuvent préférer des modèles musicaux plus simples (Zatorre et Salimpoor, 2013).
L’attention et la mémoire jouent également un rôle dans le développement du goût musical, car les individus qui prêtent une attention particulière à la musique et se souviennent d’expériences musicales spécifiques peuvent développer des préférences plus fortes pour ces styles musicaux (Schäfer et Koelsch, 2007). De plus, les différences individuelles dans le traitement émotionnel peuvent influencer les préférences musicales, car les personnes plus sensibles émotionnellement à la musique peuvent préférer des styles musicaux stimulants sur le plan émotionnel (Vuust et al., 2014).
Variabilité du goût musical
Le goût musical n’est pas statique ; elle peut évoluer avec le temps et sous l’influence de divers facteurs. Les étapes de la vie, l’exposition à de nouveaux genres et artistes musicaux et les expériences personnelles peuvent toutes contribuer au développement et à l’évolution des préférences musicales (Hargreaves et North, 1999). Comprendre la variabilité des goûts musicaux peut aider les gens à explorer de nouveaux styles musicaux et à promouvoir une appréciation plus large de la musique.
Malgré la variabilité des goûts musicaux, les préférences musicales présentent également un degré important de stabilité. L’identité personnelle ainsi que des facteurs sociaux et culturels peuvent contribuer à la persistance des préférences musicales (North et Hargreaves, 1999).
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