Première de la pièce "Le dos d’un éléphant" à la "School of Modern Play" Automatique traduire

«Le dos d’un éléphant» est un regard ironique sur la vie moderne avec des réalités reconnaissables, une tentative de caricaturer les «héros de notre temps»: bureaucrates, pots-de-vin et fonctionnaires corrompus.

Le personnage principal de la pièce est un acteur d’âge moyen malchanceux qui joue non pas Hamlet, ni Boris Godunov, ni Oncle Vanya… mais le dos d’un éléphant dans un théâtre provincial de la jeunesse. Sa femme est sur le point d’émigrer en Israël. Et bien que cette idée ne l’inspire pas, il est prêt à quitter son pays natal à la recherche d’une nouvelle chance. Un jour, des «gens polis» viennent le voir et lui font une offre alléchante: dans l’intérêt de la sécurité de l’État, l’artiste commence à travailler «sous couverture», dépeignant un gouverneur fugitif et corrompu.

L’intrigue, malgré toute sa fantasmagoricité, n’est pourtant pas plus absurde que les nouvelles rapportées sur les chaînes de télévision centrales. Des dialogues pleins d’esprit révèlent les personnages des personnages masqués aux noms parlants: Proshmanzon, Kharyugin, Chmorilov, Ready… La production a tout: lundi, qui commence la vie du protagoniste, et le motif de Tchekhov du «ciel en diamants» glissé.

Ce n’est pas la première fois que l’École du jeu contemporain se tourne vers le genre de la satire politique. Le ShSP estime que le théâtre ne doit pas avoir peur de s’exprimer sur des sujets d’actualité et que le spectateur doit en apprendre davantage sur les sujets qu’il lit dans les journaux et sur Internet, regarder les programmes télévisés et discuter avec des amis.

Bien sûr, l’urgence est momentanée. Aujourd’hui, nous sommes divertis par une situation politique, et demain par d’autres. Mais nous le savons avec certitude: quelles que soient les réalités concrètes que la vie nous présente, sa ligne générale, hélas, ne changera probablement pas dans un proche avenir. Et nous devrons répondre au thème impérissable du «pouvoir et des gens» en utilisant une grande variété de formats: des piquets de rue amateurs aux farces théâtrales professionnelles. C’est ce que nous portons à votre attention.

Quand ils ont lu la pièce d’Andrei Raikin "Le dos d’un éléphant" au ShSP, ils ont décidé: il y aura une représentation. L’interprète du rôle principal a été identifié instantanément - l’artiste du peuple de la Fédération de Russie Yuri Chernov, un acteur de comédie brillant avec un passé cirque-pop. La réalisatrice de la pièce, Greta Shushcevicute, a proposé une solution inattendue pour une pièce aussi complexe. Elle réalise la forme de la bouffonnerie à travers des éléments musicaux lumineux (les artistes chantent en direct dans le spectacle, et jouent également des instruments de musique) et à travers une solution visuelle grotesque - «parlant», lumineux, costumes de clown et décors exagérés.

Greta Chouchtchevicute, metteur en scène de la pièce: «J’avoue qu’au début j’avais très peur de cette pièce. Ce n’est pas bon pour moi, une femme lituanienne, de mettre en scène une pièce sur la gravité du gouvernement russe. Mais ensuite, j’y ai vu un autre thème: un acteur malheureux dont la vie n’a pas réussi de toutes parts. Il joue dans la pièce "le dos d’un éléphant", sa femme veut immigrer, et en plus il est contraint de devenir le double du gouverneur. Avec ce travail, je veux amener le spectateur à se poser des questions sur le pouvoir, la tentation de l’argent, la tromperie. Il y a beaucoup de ces questions et elles ne sont pas toutes posées directement, mais à travers une histoire amusante qui est arrivée au personnage principal, jouée par le merveilleux Yuri Chernov. "

Andrey Raikin, auteur: «Je n’ai pas inventé le thème de la pièce, mais j’ai pris deux histoires qui se sont déroulées dans la vraie vie, à des moments différents et avec des personnes différentes, et j’ai décidé de la remplir dans«une bouteille». La première histoire est celle d’un artiste qui, à l’époque soviétique, jouait l’un des rôles d’un éléphant en caoutchouc mousse dans le théâtre de marionnettes de Moscou. Il a décidé de partir pour Israël et est instantanément devenu un paria de la société, connaissant tous les hauts et les bas associés à cela. La deuxième histoire est arrivée au préfet du district, qui a disparu de la ville avec l’argent et a réapparu quelques années plus tard à Londres. Ces histoires vraies, à la fois tristes et drôles, formaient la base de la pièce. Et le résultat a été une performance qui, à mon avis, révèle deux plans - le thème de l’artiste, un petit homme loin de la politique et essayant de reconstituer sa propre vie,et le thème du pouvoir, de l’argent, de la réalité d’aujourd’hui, dont, en fait, nous en savons peu, puisque nous ne voyons que la pointe de cet iceberg en permanence. "

Auteur Andrei Raikin
Réalisateur - Greta Shushchevichute
Artiste - Varvara Timofeeva
Concepteur lumière - Pavel Babin
Ballet master - Svetlana Kuzyanina
Directrice musicale - Vera Nikolaeva
Pomrezh - Elvira Tedeeva
Distribution: Yuri Chernov, Vladimir Shulga, Olga Gusiletova, Oleg Tsare’ta, Dzhulaya, Maxim Evseev, Nikolay Golubev