Un tribunal californien rejette le procès contre Sotheby’s Automatique traduire

Un tribunal fédéral de Californie a rejeté une action en justice intentée par le collectionneur Steven Brooks, affirmant que le tableau qu’il avait acheté chez Sotheby’s à Londres en 2004 ne pouvait pas être mis aux enchères, car il appartenait auparavant à l’un des leaders du mouvement fasciste. à Hermann Goering.

La cour a rendu un verdict selon lequel la décision finale devrait être rendue par un tribunal anglais. Cela a été insisté par l’avocat de l’accusé, la maison de vente aux enchères de Sotheby. En rendant sa décision, le tribunal s’est référé aux conditions du contrat de vente, selon lesquelles tous les points litigieux de la transaction relèvent de la compétence d’un tribunal exclusivement anglais.

Le tableau «Portrait allégorique d’une dame blessée par Cupidon», qui a suscité tant de controverses, appartient à l’artiste Louis-Michel van Loo et a été peint au XVIIIe siècle.

Brooks affirme que les experts de Sotheby’s ont dû enquêter sur l’origine du tableau et que la maison de vente elle-même devait informer les acheteurs potentiels de son passé avant le début de la vente. Le fait que le tableau appartienne à Goering a été révélé en 2010, lorsque Brooks lui-même a tenté de le vendre via la vente aux enchères de Christie’s. Les experts de la maison ont découvert que Goering avait acquis le tableau en 1939 auprès d’un des marchands d’art et n’incluait pas «Lady Diana» dans la liste des lots. Parallèlement, Sotheby’s House a refusé de restituer à Brooks 96 000 dollars, qu’il avait payés pour du travail en 2004.

La décision du tribunal californien a notamment déclaré: «Chaque année, Sotheby’s opère dans 40 pays et organise des dizaines de ventes aux enchères dans le monde entier. L’entreprise de vente aux enchères elle-même est associée à des risques de litige potentiels. «Il est noté séparément que Stephen Brooks, avant de prendre part à la transaction pour 96 000 dollars US, aurait dû montrer un grand intérêt pour l’étude à la fois de l’historique de l’image et des termes de l’accord de vente. Lorsque des journalistes ont demandé s’ils insisteraient pour que d’autres actions en justice soient intentées, l’avocat de Brooks a répondu qu "ils évalueraient leurs capacités".

Anna Sidorova © Gallerix.ru