Ancienne peinture murale percée d’un mur à Pompéi Automatique traduire

POMPEI. Début mars, des voleurs ont dérobé une fresque antique représentant la déesse Artémis sur le mur «de la Maison de Neptune et d’Amphitrite» dans le site de Pompéi, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, qui est fermé aux visiteurs. L’heure exacte du vol n’a pas pu être déterminée, car il n’y a pas de caméras de sécurité dans le complexe historique, et le gardien n’a pas immédiatement trouvé le trou blanc béant dans la fresque argentée, qui porte maintenant un triste frère jumeau d’Artémis, Apollon.

Un fragment de 20 cm de diamètre de la fresque a été détaché du mur à l’aide d’un objet métallique. A ce stade, la police suppose que les voleurs ont peu d’expérience en matière de vol d’œuvres d’art, car il est pratiquement impossible d’emporter à l’étranger ou de vendre une fresque provenant d’un complexe aussi bien décrit que Pompéi.

À la suite de cet incident, le ministre italien de la culture a convoqué une deuxième réunion d’urgence ce mois-ci avec les responsables du complexe historique «de Pompéi» afin de renforcer la sécurité de ce site du patrimoine culturel mondial. La dernière réunion s’est tenue il y a tout juste trois semaines et portait sur l’effondrement de murs de bâtiments à Pompéi causé par des pluies torrentielles.

Le groupe, composé d’hommes politiques et de membres de la direction du complexe historique, a décidé d’une série de mesures à prendre immédiatement. Ces mesures comprennent l’augmentation du nombre d’agents de sécurité, l’installation de caméras vidéo et de clôtures, ainsi que la consultation de la police pour prévenir les vols.

Le vol a déjà été qualifié par les journaux italiens «de honte nationale». La Communauté européenne a demandé au gouvernement italien d’accorder plus d’attention à la préservation d’un complexe aussi important pour le monde que Pompéi. Rien que l’année dernière, l’UE a alloué plus de 42 millions d’euros à la préservation et à la restauration du complexe. Cependant, selon certains rapports, seulement 0,56 % de ce montant a été dépensé à ce jour.

Il convient de rappeler qu’il s’agit du deuxième vol d’une fresque dans le complexe de Pompéi, la dernière fois un fragment d’une peinture de la «Maison du Verger» ayant été dérobé dans un laboratoire au cours d’une restauration. Plus tard, le fragment a été restitué au directeur du complexe historique, par courrier d’un expéditeur anonyme de la ville de Florence.

Anna Sidorova © Gallerix.ru