Etienne Maurice Falconet:
sculpteur français baroque / rococo Automatique traduire

Etienne Maurice Falconet, éminent sculpteur français du XVIIIe siècle, sans doute l’un des artistes les plus sous-estimés de l’époque, s’est tourné vers un style de travail rococo, en particulier dans ses nus. Il était cependant capable de produire des œuvres héroïques de grands drames, tels que son célèbre statue équestre Monument à Pierre le Grand ("Le cavalier de bronze") (1766-78), sans doute le plus grand morceau de Petrine Art à Saint-Pétersbourg. Même ses nus, qui sont mieux appréciés dans leurs formes en marbre, donnent une impression réfléchie, au lieu de l’air typiquement frivole du rococo traditionnel. Voir, par exemple, Bather (1757, Louvre, Paris) et Flora (1770, musée de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg). Falconet est devenu directeur de sculpture à l’usine de porcelaine de Sèvres et plus tard directeur du Académie Française des Beaux-Arts. Le principal rival de Falconet était le plus classiquement enclin Jean-Baptiste Pigalle (1714-1785). À eux deux, Falconet et Pigalle ont donné à la France un ascendant dans la sculpture européenne qu’elle a maintenue jusqu’à la Révolution française (1789).

Biographie

Comme Pigalle, Falconet est né dans une grande famille pauvre à Paris. D’abord apprenti chez un menuisier, son habileté avec les figures en argile a attiré l’attention du sculpteur Jean-Baptiste Lemoyne (1679-1731) qui l’a accepté comme élève, aux côtés de Pigalle, un peu plus âgé. Bien que son œuvre la plus réussie de ses débuts soit sa statue de Milo de Croton, qui lui permit de devenir membre de l’Académie française en 1754, il fut d’abord remarqué par le public Salon de Paris de 1755 et 1757 avec ses sculptures de marbre sensibles L’Amour (1754) et la Nymphe Descendant au Bain (1757, Louvre, Paris).

À ce moment-là, sa puissante présidente, Madame de Pompadour, lui assura en 1757 le poste de directeur des sculptures à la nouvelle usine royale de porcelaine de Sèvres. Au cours des neuf années suivantes, il insuffla une nouvelle vie à la fabrication de figurines artisanales en porcelaine non émaillée, influencées dans une certaine mesure par les peintures suggestives de François Boucher (1703-70) et au milieu du siècle conceptions théâtrales. On citera comme exemple " Enfants de Falconet ", un ensemble de sculptures de putti en biscuit blanc illustrant les Beaux-Arts, conçues pour accompagner et compléter les services grandioses de l’usine. La mode de ces petites œuvres s’est rapidement répandue dans les autres fabricants de porcelaine de toute l’Europe.

Au cours de cette période, Falconet écrivit également de nombreuses brochures et autres publications sur l’art, notamment le chapitre "Sculpture" de la prestigieuse Encyclopédie française, dans lequel il affirmait que les sculpteurs modernes avaient dépassé les anciens. Au total, ses écrits sur l’art, publiés à Lausanne (1781-1782), comptaient au total six volumes. Il trouva également le temps d’achever plusieurs sculptures en marbre, notamment Pygmalion et Galatée (1763, Louvre, Paris).

Note sur l’appréciation de l’art
Pour apprendre à juger des artistes plasticiens comme le sculpteur rococo français EMFalconet, voir: Comment apprécier la sculpture. Pour les travaux ultérieurs, s’il vous plaît voir: Comment apprécier la sculpture moderne.

Russie

Falconet resta à Sèvres jusqu’en 1766, date à laquelle il se rendit en Russie à l’invitation de la tsarine Catherine la Grande afin de compléter un monument dédié au tsar Pierre I. Il avait été recommandé à Catherine par le philosophe et écrivain français Denis Diderot (1713-1784).). Au cours des douze prochaines années, Falconet a produit avec son élève et belle-fille Marie-Anne Collot son plus grand chef-d’œuvre: le colossal bronze. statue de Pierre le Grand ("Le cavalier de bronze") (1766-1778, Decembrist Square, Saint-Pétersbourg) – une sculpture équestre émotive du premier tsar moderne. L’énorme cheval aux pattes antérieures relevées et non supportées, générant une impression de drame et de puissance, est l’un des grands exemplaires du genre. Celui qui le verra ne pourrait jamais confiner Falconet à l’idiome rococo, bien que "Le cavalier de bronze" soit un exemple Sculpture baroque ou reflète le nouveau langage européen de Sculpture néoclassique, reste pas clair.

Dernières années

Falconet est revenu en France en 1778, mais cinq ans plus tard, il a eu une attaque cérébrale, après quoi il a cessé de sculpter, se consacrant plutôt à une révision de ses écrits. Il mourut en 1791, à l’âge de 75 ans. Bien que sa réputation ait quelque peu souffert depuis sa mort, en partie, on peut le soupçonner, car il produisait trop de nus et ne passait pas de temps à étudier les maîtres en Italie, mais un réveil tarde depuis longtemps.

Des sculptures de Falconet peuvent être vues dans certaines des meilleurs musées d’art et des jardins de sculptures à travers l’Europe.