Procédures de faillite par l’intermédiaire des centres de services gouvernementaux   Automatique traduire
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 La faillite extrajudiciaire pour les particuliers est un mécanisme simplifié permettant de se libérer de ses dettes sans recourir à l’arbitrage. Cette procédure, accessible aux personnes ayant un certain niveau d’endettement et une situation financière précaire, est entièrement gratuite et s’effectue dans un délai déterminé.
 
 Cadre législatif et conditions d’application
La procédure est régie par la loi fédérale sur l’insolvabilité et s’adresse aux personnes physiques dont le passif total est compris entre 25 000 et un million de roubles. La loi établit des critères clairs pour la déclaration de faillite selon une procédure simplifiée.
La première condition impérative est l’existence de procédures d’exécution forcée, faute d’actifs à recouvrer. De plus, aucune nouvelle procédure ne doit être engagée après la clôture des précédentes.
La seconde raison concerne les retraités et les bénéficiaires de prestations sociales. Si leur revenu principal provient d’une pension ou d’une allocation familiale mensuelle, et si l’ordonnance d’exécution a été déposée au plus tard un an avant le dépôt de la requête, la personne peut demander la mise en faillite.
La troisième option s’applique aux cas de recouvrement de créances prolongé : les procédures d’exécution sont en cours depuis plus de sept ans, le document a été présenté pour exécution, mais les demandes restent impayées. Dans tous les cas, l’absence d’actifs pour apurer la dette est une condition indispensable.
Dossier de documentation requis
Les documents de base requis sont minimaux et accessibles à tous les citoyens. Le document principal est un passeport ou une autre pièce d’identité portant le cachet d’enregistrement du lieu de résidence. En cas de demande au lieu de résidence temporaire, un certificat d’enregistrement correspondant est nécessaire.
La demande se fait au moyen d’un formulaire standardisé, approuvé par arrêté ministériel. Ce formulaire comprend des sections pour les renseignements personnels, les informations sur les créanciers et la situation financière. Les spécialistes du centre peuvent vous accompagner dans vos démarches en fonction des documents fournis.
Le demandeur établit lui-même une liste de créanciers à l’aide du modèle fourni. Cette liste doit contenir les coordonnées de tous les créanciers connus, en indiquant le montant principal, les intérêts, les pénalités et les amendes. Le montant de la dette ne nécessite pas de justificatif : le centre vérifiera l’information auprès des autorités compétentes.
Les documents supplémentaires requis varient selon la catégorie du demandeur. Les retraités doivent fournir une attestation de versement de leur pension délivrée par l’autorité compétente. Les bénéficiaires d’allocations familiales doivent fournir un document de la Caisse d’assurance sociale. Les huissiers de justice doivent fournir une attestation de présentation et de non-exécution des actes d’exécution.
Procédure étape par étape pour soumettre une demande
La procédure débute par la vérification de l’existence d’enregistrements d’entrepreneurs individuels. Ces informations sont accessibles via les services électroniques gouvernementaux. Le fait de posséder un statut d’entrepreneur valide exclut toute procédure extrajudiciaire.
Après avoir réuni les documents, le demandeur contacte le centre de son lieu de résidence permanente ou temporaire. Le rendez-vous peut être pris en ligne ou directement au centre. Un spécialiste réceptionne les documents, vérifie qu’ils sont complets et aide à remplir les formulaires.
La procédure de faillite à suivre étape par étape auprès du MFC est une question qui préoccupe de nombreux débiteurs. Après acceptation de la demande, le centre contacte les huissiers de justice, les établissements de crédit et les tribunaux pour vérifier les informations. Ce processus de vérification prend plusieurs jours ouvrables.
Si toutes les conditions sont remplies, l’information relative à l’ouverture de la procédure sera publiée au Registre fédéral unifié des faillites dans un délai de trois à quatre jours ouvrables. Les débiteurs peuvent consulter eux-mêmes l’état d’avancement de leur dossier sur le portail officiel du registre en saisissant leurs informations personnelles dans le formulaire de recherche.
Conséquences juridiques de l’engagement de la procédure
Une fois l’information publiée au registre, toutes les procédures d’exécution sont suspendues. Les huissiers cessent toute saisie et les banques ne peuvent plus débiter les comptes pour le règlement des dettes. Les intérêts, amendes et pénalités sur les dettes impayées ne sont plus calculés.
 
 Le débiteur est soumis à plusieurs restrictions pendant toute la durée de la procédure. Il lui est interdit de contracter de nouveaux prêts ou crédits auprès de quelque organisme que ce soit. Il lui est également interdit de se porter garant ou co-emprunteur pour les obligations d’autrui. Les transactions portant sur des biens immobiliers, des véhicules ou d’autres biens de valeur sont interdites.
Il est essentiel d’informer le centre de tout changement de votre situation financière dans un délai de cinq jours ouvrables. Si vous disposez de revenus ou de biens vous permettant de rembourser vos dettes, en totalité ou en partie, la procédure est clôturée. Le centre publie cette information au registre dans un délai de trois jours.
Durée et achèvement de la procédure
La procédure de faillite extrajudiciaire a une durée strictement fixe de six mois calendaires à compter de la date de publication des informations au registre. La loi ne prévoit ni réduction ni prolongation de ce délai. Au terme de ces six mois, l’opérateur du registre enregistre automatiquement la clôture de la procédure.
Le débiteur peut suivre l’état d’avancement de sa demande par le biais du registre électronique. L’affichage d’une mention de clôture signifie la reconnaissance officielle de sa faillite et sa libération de toutes les obligations mentionnées dans la demande. Aucune autre démarche n’est requise de sa part.
Restrictions à long terme après l’intervention
Une fois la procédure achevée, des restrictions légales de durée variable s’appliquent. L’obligation de base – informer les créanciers potentiels de sa situation de faillite lors de toute demande de produits financiers – est valable pendant cinq ans.
Les restrictions de gestion affectent le droit d’occuper des postes de direction dans diverses organisations. L’interdiction de gérer des personnes morales ordinaires est valable pendant trois ans après la faillite. Pour les établissements de crédit, cette période est portée à dix ans.
Les compagnies d’assurance, les fonds de pension et d’investissement, ainsi que les organismes de microfinance sont soumis à des restrictions pendant cinq ans. Cette interdiction s’applique aux postes à responsabilités. Une seconde demande de faillite extrajudiciaire n’est possible que cinq ans après la clôture de la première procédure.
Impact sur l’historique de crédit
Les informations relatives à une faillite sont enregistrées par les agences d’évaluation du crédit et influencent l’évaluation de l’emprunteur par les institutions financières. Cependant, les dettes impayées sont effacées, ce qui améliore la situation financière globale. Après un certain délai, la cote de crédit se rétablit à un niveau permettant d’obtenir l’approbation des demandes de prêt.
Les informations sont publiées publiquement dans le registre fédéral sans durée de conservation. Toute personne intéressée peut consulter les informations relatives à la faillite d’un individu. Cela engendre des risques d’atteinte à la réputation dans les relations professionnelles et commerciales.
Catégories de passifs qui ne peuvent être radiés
Cette procédure n’entraîne pas l’annulation de toutes les dettes. Les pensions alimentaires dues aux enfants mineurs et aux membres de la famille handicapés restent intégralement dues. Les indemnités pour préjudice corporel ou matériel ne sont pas non plus effacées.
Les salaires des employés, les demandes de dommages et intérêts pour préjudice moral et les dettes à court terme restent dus après la faillite. Les amendes et sanctions administratives imposées par les organismes gouvernementaux demeurent applicables. Le débiteur est tenu de payer ces créances, indépendamment de son statut de faillite.
Différences avec la procédure judiciaire
La faillite judiciaire est utilisée lorsque la dette excède un million de roubles ou lorsque le débiteur dispose de liquidités. La procédure prévoit la nomination d’un administrateur judiciaire chargé de superviser l’ensemble des opérations du débiteur. Les actifs sont alors intégrés à la masse de la faillite et vendus aux enchères.
La procédure judiciaire implique le paiement de frais d’État et d’honoraires de gestionnaire. Sa durée varie de six mois à deux ans, selon la complexité du dossier. Un dossier complet est constitué, démontrant l’incapacité de remboursement.
L’option extrajudiciaire est entièrement gratuite, ne nécessite pas de mandataire et se conclut en six mois. Toutefois, elle n’est applicable que si des critères stricts relatifs au montant de la dette et à la situation financière sont remplis. Le choix de cette option dépend de la situation financière personnelle de chaque personne.
Risques et complications possibles
Le principal risque réside dans l’écart entre la situation réelle et les conditions convenues. Si des actifs ou des revenus dissimulés sont découverts, les créanciers sont en droit d’engager des poursuites judiciaires. Les transactions conclues par le débiteur avant sa mise en faillite peuvent être contestées et déclarées nulles.
Si le débiteur omet d’informer le centre d’une amélioration de sa situation financière, les créanciers peuvent déposer une requête en faillite auprès du tribunal. Le contrôle des transactions reste en vigueur pendant trois ans après la clôture de la procédure de faillite. Des rentrées d’argent importantes ou l’acquisition de biens de grande valeur attireront l’attention des créanciers.
Des solutions alternatives au problème de la dette
Si les critères de la faillite extrajudiciaire ne sont pas remplis, d’autres solutions de règlement de dettes existent. La restructuration de dettes par voie judiciaire permet d’établir un plan de remboursement basé sur les revenus réels. Un accord à l’amiable avec les créanciers offre la possibilité de convenir d’un report ou d’une réduction des paiements.
Refinancer votre dette auprès d’un autre organisme peut réduire votre taux d’intérêt et vos mensualités. Vendre votre bien immobilier à sa valeur marchande avant la procédure de saisie vous permet de rembourser votre dette à des conditions plus avantageuses. Chaque situation nécessite une analyse personnalisée et le choix de la stratégie optimale.
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