L’art sculptural de la Perse antique
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L’art sculptural de la Perse antique représente l’une des traditions les plus riches et les plus variées du monde antique, s’étendant sur plus de deux millénaires. Des statues de bronze élamites aux reliefs rupestres sassanides monumentaux, la sculpture persane témoigne d’une synthèse unique des traditions locales et des influences des civilisations voisines.

Les maîtres élamites créèrent d’imposantes statues de bronze pesant jusqu’à 1 800 kilogrammes, les sculpteurs achéménides développèrent de nouvelles formes de représentation du pouvoir à travers les reliefs de Persépolis, et les artistes sassanides créèrent des compositions dynamiques sur des surfaces rocheuses. La sculpture persane se caractérise par sa maîtrise technique, sa richesse symbolique et sa capacité à s’adapter aux influences extérieures tout en créant un style national reconnaissable.
2 La révolution achéménide dans la sculpture
3 Traditions et innovations parthes
4 Tradition monumentale sassanide
5 Techniques et matériaux de la sculpture persane
6 Symbolisme et idéologie dans la sculpture persane
7 Caractéristiques régionales et interaction des cultures
8 Patrimoine et perception contemporaine
Origines élamites de la sculpture monumentale
La civilisation élamite a posé les bases de la sculpture perse bien avant l’avènement de la dynastie achéménide. La période élamite moyenne, du XIVe au XIIe siècle av. J.-C., fut l’âge d’or de la tradition artistique locale. Durant cette période, les artisans élamites obtinrent des résultats exceptionnels dans le travail du métal et la création de sculptures monumentales.
L’œuvre la plus importante de l’art élamite est la statue en bronze de la reine Napir-Asu, datant du XIVe siècle av. J.-C. Cette statue, presque grandeur nature, pèse environ 1 800 kilogrammes et témoigne d’une métallurgie de très haut niveau. La reine est représentée vêtue d’une large jupe en cloche bordée de franges et d’une tunique moulante. Ses mains sont croisées sur son ventre et une bague est visible à l’un de ses doigts.
Technique de moulage à la cire perdue
Les artisans élamites maîtrisaient une technique complexe de moulage à la cire perdue, appelée « cire perdue ». Cette méthode ancestrale leur permettait de créer des objets en bronze d’une grande précision, avec des éléments finement détaillés. Le procédé consistait à créer un modèle en cire, à l’enduire d’argile pour lui donner une forme, à faire fondre la cire et à couler le métal en fusion dans la cavité ainsi créée.
La plaque de bronze « Sit-Shamshi » est un autre exemple frappant de l’artisanat élamite. Mesurant 60 x 40 cm, elle représente une cérémonie religieuse avec deux hommes nus accroupis accomplissant un rituel au lever du soleil. La composition comprend un vase rituel, deux colonnes et divers objets de culte, les figures étant réalisées séparément puis fixées à la plaque principale.
Bronzes du Luristan
Les bronzes du Luristan occupent une place particulière dans la tradition élamite. Ces objets proviennent de la région. Datant d’entre 1500 et 800 av. J.-C., ils comprennent des harnais de chevaux, des haches cérémonielles, des récipients, des bannières et des épingles à cheveux pour femmes. Les éléments caractéristiques des bronzes du Luristan sont des mors de cheval ornés de figures de bouquetins et des têtes de bannières ornées d’une figure centrale tenant des têtes d’animaux.
Le bouquetin est devenu l’animal symbolique de l’Iran, tout comme le lion symbolisait l’Assyrie, le dragon Babylone et le taureau Sumer. Cette tradition symbolique s’est perpétuée dans les périodes ultérieures de l’art persan.
La révolution achéménide dans la sculpture
L’essor de l’Empire achéménide au VIe siècle av. J.-C. marqua une nouvelle ère dans le développement de la sculpture persane. Les souverains achéménides créèrent un programme artistique unique, combinant des éléments de diverses traditions culturelles sous une même idéologie impériale.
Tombeau de Cyrus le Grand
Le tombeau de Cyrus le Grand à Pasargades est un exemple précoce d’architecture monumentale achéménide. À l’origine, le tombeau était décoré d’une inscription qui, selon Strabon et d’autres sources antiques, disait : « Ô homme ! Je suis Cyrus le Grand, qui donna l’empire aux Perses et régnai sur l’Asie. Ne m’envie donc pas ce monument. »
La structure a résisté à l’épreuve du temps pendant environ 2 500 ans. Après l’invasion arabe de la Perse et la chute de l’Empire sassanide, les forces arabes projetèrent de détruire ce monument historique, le jugeant incompatible avec les principes islamiques. Cependant, la vivacité d’esprit des Perses locaux évita ce désastre : ils rebaptisèrent le tombeau, le présentant aux envahisseurs comme celui de la mère du roi Salomon.
Figurine de gardien à quatre ailes
L’une des œuvres les plus mémorables de l’art achéménide est le bas-relief de la figure à quatre ailes de Pasargades. Ce bas-relief, sculpté sur une dalle de pierre, représente une figure protectrice, ressemblant probablement à Cyrus lui-même, dotée de quatre ailes de style assyrien, vêtue du costume traditionnel élamite, adoptant la pose d’une divinité égyptienne et coiffée d’une couronne à deux cornes.
À l’origine, la structure comportait une dalle de pierre supérieure portant une inscription en trois langues – vieux-perse, élamite et babylonien – proclamant : « Moi, Cyrus, le roi, l’Achéménide. » Cette inscription en calcaire était déjà en place lorsque Sir Robert Ker Porter a décrit l’ouvrage en 1818, mais elle a depuis été perdue.
David Stronach suggère qu’il y avait à l’origine quatre de ces figures, placées aux entrées du palais de Cyrus à Pasargades. Le style éclectique de ce relief, agrémenté d’éléments d’art égyptien, élamite et assyrien, reflète l’attitude œcuménique des rois achéménides, qui, dès l’époque de Cyrus, poursuivirent une politique libérale de tolérance et d’accommodement envers les différentes religions présentes dans leur empire.
Reliefs de Persépolis
Persépolis, capitale cérémonielle de l’empire, construite à l’origine par Darius Ier et agrandie par ses successeurs, est le summum de l’art monumental achéménide. Les dalles sculptées en bas-relief qui ornent les différents escaliers menant aux bâtiments cérémoniels sont particulièrement caractéristiques de la sculpture achéménide.
Des représentations de centaines de serviteurs perses et mèdes, se relayant pour apporter nourriture et boissons au festin royal, ornent les murs de plusieurs escaliers du palais de Persépolis. Datant du règne d’Artaxerxès II, l’un des reliefs faisait partie d’un escalier longeant le côté ouest du palais de Darius. Il représente un Mède, reconnaissable à son style vestimentaire : une tunique ceinturée et un bonnet de feutre arrondi. Il est conduit par un collègue persan, et les personnages sont représentés main dans la main.
Un fragment de relief représentant Ahura Mazda dans un disque ailé provenant de Persépolis témoigne du plus haut niveau de maîtrise technique des sculpteurs achéménides. Situé à l’origine en hauteur, à l’intérieur de l’embrasure de la grande salle de Persépolis, ce relief exprimait la puissance planante de la divinité suprême. Réalisé en calcaire, il présente des traces de peinture bleue, verte et rouge, témoignant de la polychromie de la sculpture achéménide.
Traditions et innovations parthes
L’art parthe, qui a existé de 247 av. J.-C. à 224 apr. J.-C., est une synthèse unique des influences perses et hellénistiques. L’un des traits distinctifs de l’art parthe est la frontalité des personnages représentés : même dans les compositions narratives, les participants à l’action ne regardent pas l’objet de leur action, mais le spectateur.
Caractéristiques du style parthe
L’archéologue classique et directeur de fouilles Mikhaïl Rostovtsev a constaté que l’art des premiers siècles de notre ère, depuis Palmyre, Doura-Europos et l’Iran jusqu’à l’art gréco-bouddhique du nord de l’Inde, suivait les mêmes principes. Il a appelé ce style artistique « art parthe ».
On peut toutefois se demander si les caractéristiques de l’art parthe ont un lien avec la Parthie elle-même. Le trait le plus caractéristique de l’art parthe – la frontalité – n’est pas propre à l’art iranien ou parthe et est apparu pour la première fois dans l’art de Palmyre. On peut se demander si cet art peut être qualifié de «parthe» ou s’il doit être associé à une région spécifique.
Rhytons de la période parthe
Les rhytons, récipients à boire ornés de motifs animaliers, étaient largement produits en Perse sous l’Empire achéménide, mais les détails animaliers réalistes, comme ceux observés chez les Parthes, datent de la période parthe tardive. Un rhyton est un récipient grossièrement conique destiné à la consommation ou au versement de liquides lors de cérémonies de libation.
Un rhyton a généralement la forme d’une tête ou d’une corne d’animal ; dans ce dernier cas, il est souvent surmonté d’une image du corps de l’animal. Les rhytons étaient produits sur de vastes régions de l’Eurasie antique durant les âges du bronze et du fer, notamment de la Perse aux Balkans.
En 2024, un étudiant diplômé a découvert par hasard une gravure rupestre parthe dans les montagnes au nord de la ville de Likak, dans le sud de l’Iran. La gravure est clairement parthe, comme en témoignent les coiffures des deux personnages et les vêtements de la petite figure de gauche.
Tradition monumentale sassanide
Les reliefs rupestres sassanides représentent la dernière et la plus dynamique étape du développement de la sculpture persane antique. Le règne sassanide, de 224 à 651 après J.-C., fut marqué par la création d’œuvres d’art expressives, presque expressionnistes.
Reliefs de Naqsh-e Rustam
Naqsh-e Rustam, site archéologique de la province du Fars, est surtout connu pour ses tombes achéménides et ses reliefs rupestres créés à l’époque sassanide. Neuf reliefs sont sculptés dans la roche sous les tombes royales ; chaque relief est placé dans une niche rectangulaire.
Le bas-relief d’investiture du roi sassanide Ardashir Ier est le plus ancien monument sassanide de Naqsh-e Rustam. Fils d’un grand prêtre zoroastrien originaire d’Istakhr, au nord de Persépolis, où les anciens cultes de l’Empire achéménide subsistaient, Ardashir se rebella contre son suzerain parthe et développa une nouvelle idéologie royale.
À droite, Ahuramazda tend un anneau à Ardashir, à gauche. Les deux personnages sont reconnaissables à leurs couronnes. Cet anneau, communément appelé « kidaris », est un symbole de puissance. Tous deux sont montés sur des chevaux et piétinent leurs ennemis tombés : le roi Artaban sur le cheval d’Ardashir et le diable Ahriman sur le cheval d’Ahuramazda.
Alors Bostan
Taq-e Bostan est un monument orné d’une série de grands reliefs rupestres à Kermanshah, sculptés vers le IVe siècle après J.-C., à l’époque sassanide. Situé à 5 kilomètres du centre-ville de Kermanshah, il se trouve au cœur des monts Zagros, où il a résisté à près de 1 700 ans de vent et de pluie.
À l’origine, plusieurs sources naturelles étaient visibles près des reliefs et des arches, dont certaines sont aujourd’hui recouvertes. Ces sources alimentent encore un grand bassin devant le rocher. Le monument a été transformé en parc archéologique, où sont rassemblés des chapiteaux de colonnes de la fin de l’époque sassanide et islamique.
Les sculptures, qui comptent parmi les plus belles et les mieux préservées de la sculpture persane sassanide, comprennent des représentations de l’investiture d’Ardashir II et de Shapur III. À l’instar d’autres symboles sassanides, le Taq-e Bostan et ses reliefs soulignent le pouvoir, les tendances religieuses, la gloire, l’honneur, la grandeur de la cour, l’esprit de chasse et de combat, la fête, la joie et la jubilation.
Reliefs de Naqsh-e Rajab
Il existe un autre groupe de quatre reliefs à Naqsh-e Rajab, à environ trois kilomètres au nord de Persépolis. Ces reliefs sont sculptés sur trois côtés d’une baie en forme de grotte, au pied du mont de la Miséricorde. La fonction exacte de cette dépression est inconnue, mais elle semble avoir été un lieu de culte avant même l’arrivée au pouvoir des rois sassanides.
Le plus ancien de ces reliefs représente la scène de l’investiture d’Ardashir Ier, fondateur de l’empire sassanide, par le dieu Hormizd (Ahuramazda), représenté ici sous forme humaine. Le dieu et le roi sont debout et de taille égale. Seul le fait que le dieu tienne le diadème et que le roi le tende témoigne de la dépendance du roi mortel aux faveurs de la divinité suprême.
Techniques et matériaux de la sculpture persane
Les sculpteurs persans utilisaient une variété de matériaux et de techniques, témoignant d’un haut niveau de développement technologique au fil des siècles. De la fonte à la cire perdue élamite à la sculpture sur pierre sassanide, les artisans ont continuellement perfectionné leurs techniques.
Traditions métallurgiques
Une étude analytique des alliages et lingots de cuivre provenant du site élamite de Haft Tepe a montré que les objets étaient principalement composés de cuivre avec des impuretés et de bronze à l’étain, avec des teneurs variables en étain. La plupart des lingots sont constitués de cuivre avec de fortes concentrations de fer et de soufre, tandis que deux échantillons contiennent du bronze à l’étain.
Les principales opérations métallurgiques de Haft Tepe comprenaient peut-être la production de matte pour le cuivre métallique et la production d’alliage de bronze et d’étain, probablement par cémentation. Ces avancées technologiques ont jeté les bases du développement ultérieur de la métallurgie persane.
sculpture sur pierre
Les sculpteurs achéménides et sassanides obtenaient des résultats exceptionnels dans le travail de la pierre. L’utilisation du calcaire pour créer des reliefs monumentaux exigeait une planification précise et un savoir-faire exceptionnel. Ces reliefs étaient souvent recouverts de peintures polychromes, comme en témoignent les traces de peinture bleue, verte et rouge sur les fragments de Persépolis.
Les maîtres sassanides préféraient travailler avec des surfaces rocheuses naturelles, créant des reliefs directement sur la roche vivante. Cette approche conférait à leurs œuvres une monumentalité particulière et reliait l’art au contexte naturel.
céramique émaillée
La décoration émaillée en Iran, de la période médio-élamite à la période achéménide, représente des jalons importants de l’art mondial. Trente-six objets émaillés provenant de Qalaichi, Rabat, Hasanlu, Ziwiyeh, Chogha Zanbil, Suse et Persépolis témoignent de l’utilisation de cendres végétales pour produire du carbonate de soude.
Une caractéristique distinctive de la composition des glaçures blanches et turquoise de Kalaichi, Ziviye et de la Suse achéménide est l’utilisation d’antimoniate de sodium comme colorant blanc et opacifiant. Les processus de diffusion mutuelle et de dissolution-précipitation sont identifiés comme des processus de changement contrastés, tant au niveau régional que temporel.
Symbolisme et idéologie dans la sculpture persane
La sculpture persane avait des objectifs non seulement esthétiques, mais aussi politiques et religieux. Les images des orthostates de Karkemish et de Samal, datant du premier millénaire avant J.-C., servaient à exprimer le pouvoir sociopolitique des dirigeants de ces cités. Elles étaient délibérément placées sur des murs et des portes d’importance stratégique, à la vue du public.
Motifs du pouvoir et de la victoire
Les élites politiques qui dirigeaient ces villes construisaient la mémoire souhaitée des événements, manipulant ainsi la mémoire historique. Ces scènes servaient à maintenir le statu quo, à forger l’identité locale et à donner une dimension visuelle à l’ordre établi.
Une attention particulière a été portée aux motifs de têtes tranchées d’ennemis et d’ennemis piétinés par des chevaux de char. La perte d’une tête signifiait une défaite totale, et une tête tranchée servait également de trophée. Un ennemi écrasé sous des chevaux de char indiquait la destruction totale de l’adversaire et symbolisait la victoire.
Symbolisme religieux
Les éléments religieux zoroastriens jouaient un rôle central dans la sculpture sassanide. Le faisceau de branches sacrées dans la main gauche d’Ahuramazda est appelé « léopard ». À l’époque de la création de ce relief, ce symbole d’autorité religieuse avait déjà une longue histoire ; des léopards étaient déjà représentés sur les reliefs achéménides.
Le bandeau derrière la tête d’Ahura Mazda, communément appelé diadème, est un symbole de pouvoir. Ces symboles religieux soulignaient la sanction divine du pouvoir royal et reliaient les dirigeants terrestres à l’ordre cosmique.
Caractéristiques régionales et interaction des cultures
La sculpture persane s’est développée dans un contexte d’échanges culturels constants avec les civilisations voisines. Le style éclectique de la figure à quatre ailes de Pasargades, mêlant des éléments d’art égyptien, élamite et assyrien, témoigne de la capacité des maîtres achéménides à synthétiser diverses traditions artistiques.
Influence de la Mésopotamie et de l’Égypte
Les éléments assyriens de l’art persan sont particulièrement visibles dans la représentation des figures ailées et les compositions. L’influence égyptienne est manifeste dans les poses des figures divines et l’utilisation de certains éléments iconographiques. Les traditions élamites ont assuré la continuité avec les racines artistiques locales.
Influences grecques et hellénistiques
La période parthe se caractérise par une interaction active avec les concepts artistiques hellénistiques. Cependant, les maîtres persans ne se contentèrent pas de copier les modèles grecs, mais créèrent de nouvelles formes synthétiques combinant des éléments orientaux et occidentaux.
Les liens culturels s’étendaient bien au-delà des frontières immédiates. De nombreux éléments culturels communs à l’Asie occidentale, et notamment à l’Iran, apparaissent dans l’ancienne Gyeongju : verrerie, sculptures en pierre, formes de récipients et expressions symboliques. Ces objets provenant de l’autre côté du continent eurasien ne se sont peut-être pas propagés directement, mais plus souvent par l’intermédiaire de la Chine, sous la dynastie Tang, durant l’ancienne période Silla.
Patrimoine et perception contemporaine
La sculpture persane a exercé une influence durable sur le développement des traditions artistiques au Moyen-Orient et en Asie centrale. Les schémas de composition et les motifs iconographiques sassanides ont continué d’être utilisés dans l’art islamique, les adaptant à de nouveaux contextes religieux et culturels.
Découvertes archéologiques
La recherche archéologique moderne continue d’approfondir notre compréhension de la sculpture persane. Des découvertes récentes, comme le relief parthe de 2024, découvert dans le sud de l’Iran, démontrent que de nombreux monuments attendent encore d’être découverts et étudiés.
Les progrès technologiques en matière de conservation et d’analyse des matériaux permettent de mieux comprendre les techniques des artisans anciens. L’étude des éléments architecturaux émaillés et des procédés métallurgiques révèle les secrets technologiques des artisans persans.
Collections et conservation des musées
Des fragments de sculptures persanes sont conservés dans des musées du monde entier, soulevant des questions de contexte et d’interprétation. Le relief d’Ahura Mazda, conservé au Harvard Art Museum, illustre comment la suppression de l’antiquité dans les monuments du Proche-Orient entraîne une perte de contexte. Les bords lisses en haut et en bas indiquent les points d’assemblage du bloc d’origine, tandis que les bords irréguliers sur les côtés indiquent les endroits où il a été découpé pour créer une pièce de collection.
Les efforts de préservation des monuments persans se poursuivent, tant en Iran qu’au sein de la communauté internationale. Le tombeau de Cyrus le Grand et Pasargades sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, garantissant ainsi leur protection pour les générations futures.