Alexandre Kabin. Affiliation Automatique traduire

Le musée Erarta présente une exposition d’Alexander Kabin, dont les peintures expriment un sentiment poignant d’appartenance au Nord, à leur famille et à l’histoire du pays.

Il y a quelques années, Alexander Kabin et sa famille ont quitté Severodvinsk pour un village près de Yaroslavl. Bien que l’ascétisme nordique ait toujours été au cœur de l’œuvre de Kabin, l’artiste admet que ce n’est qu’après avoir déménagé qu’il a pu se sentir vraiment nordique, qu’il a commencé à ressentir plus profondément son appartenance à la nature nordique, les lieux où il est né et formé (d’où le nom de l’exposition). Le déplacement de la périphérie géographique vers le centre a donné un nouvel élan à la créativité. L’artiste lui-même dit que maintenant sa peinture est moins basée sur la réalité, mais plus sur des effets de mémoire.

La formation d’ingénieur a aidé Alexander Kabin à concevoir et à construire une maison près de Yaroslavl - originale, comme la peinture de l’auteur, elle diffère des voisins traditionnels en briques rouges par sa couleur grise pensive. Et si auparavant, de la fenêtre de l’atelier, on pouvait voir une cour typique à plusieurs étages, que vous pouvez voir dans l’œuvre «1er décembre», il y a maintenant beaucoup de ciel et un champ envahi par la berce du Caucase. Mais dans l’atelier, comme auparavant, il y a des albums de photos soviétiques qui racontent la vie des citoyens ordinaires, racontant les histoires de leurs familles et de leurs lieux d’origine. Cadres et fragments de ces destins dissemblables qu’Alexander Kabin arrache à l’oubli et capture sur toile - les photographies de groupe soviétiques traditionnelles se devinent dans ses œuvres.

Alexander Kabin dit : «L’artiste fait partie de la couche historique, du processus général. À partir des œuvres de l’artiste, vous pouvez toujours vous faire une idée de la période où elles ont été créées. L’une des missions de l’artiste est d’être un chroniqueur de son temps. J’essaie de couvrir la tranche de temps dans laquelle je me trouve.» Kabin cherche à formuler l’archétype de la vie russe qui, malgré le développement de la civilisation, reste le même. L’artiste combine les coordonnées spatiales et temporelles de manière à pour obtenir une image reconnaissable et en même temps éternelle avec une référence géographique claire.

Il s’agit de la troisième exposition personnelle d’Alexander Kabin au Musée Erarta. Vous pouvez également voir les œuvres de l’auteur dans l’exposition permanente du musée.