Eau noire. Exposition de Mikhail Zvyagin Automatique traduire
с 12 Декабря
по 27 ЯнваряМузей современного искусства Эрарта
Васильевский остров, 29-я линия, д.2
Санкт-Петербург
Mikhail Zvyagin est l’un des plus anciens artistes de Léningrad-Pétersbourg (bien qu’il habite maintenant à New York) et a, à sa manière, reflété l’époque du début des années 1960 au début des années 2000.
Une caractéristique de Zvyagin est sa non-intégration, sa non-appartenance à aucune stratégie créative collective. Il n’est ni droite ni gauche. C’est un artiste solitaire. Sa peinture, en particulier celle des années 60, est une expérience extrêmement personnelle et une preuve de la réalité, loin de l’agenda classique de l’art officiel et de l’art non conformiste. Dans ses œuvres de cette époque, on peut sentir l’air amer des banlieues, des banlieues d’usines, des bâtiments d’usines en briques rouges sur neige blanche et des eaux noires en hiver. En même temps, plastique, rythmique, coloriste - il est très équilibré, voire contemplatif, ce qui permet d’établir des parallèles lointains avec la peinture de N. Lapshin et A. Vedernikov, existant en dehors de l’idéologie sociale et artistique dominante.
Les banlieues-usines de Zvyagin ne sont pas une conviction, pas une insensibilité lugubre, mais plutôt une sorte de documentaire contemplatif et poétique, précis et concis, né en même temps que les poèmes du premier I. Brodsky.
Une autre partie de l’exposition est consacrée à la peinture et à la sculpture expressionniste de Zvyagin, à la fin du XXe siècle, qui reflètent le drame des années 90. Les œuvres de cette période décrivent des personnages grotesques de cette époque, une agonie, une atmosphère de catastrophe, évoluant vers des visions apocalyptiques. L’artiste expérimente vivement ce qui se passe. «J’écris ce que je vois et ce que je pense. Mes peintures ne sont pas pour les faibles de cœur. C’est mon cri de l’âme, je veux toucher le cœur des gens… Ce qui se passe autour de nous est un bestiaire, des masques de carnaval, des bouffonneries et des momies. Les freaks dominent la balle. Mais pour combien de temps? Nous vivons dans le miroir où l’on nous dit une chose, nous en voyons une autre et il se passe autre chose. Autour des démons et des masques… Regardez, réfléchissez, écoutez le bourdonnement de l’époque. Mes toiles sont des miroirs du monde qui m’entoure, de notre époque. Je ne suis qu’un témoin de mon temps et j’essaie de l’exprimer avec les moyens de mon art…»(Mikhail Zvyagin,«Au lieu de la biographie»).
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