Kateryna Borodavchenko et Maria Garkavenko. Chaque jardin parle d’amour 6+ Automatique traduire

Le musée d’art contemporain Erarta présente une exposition conjointe des artistes de Saint-Pétersbourg Katerina Borodavchenko et Maria Garkavenko - une ode pittoresque aux jardins, terrestres et célestes.

• Description de la beauté abondante des jardins de Crimée
• Toiles ressemblant à des papillons exotiques
• La fusion de deux projets indépendants racontant la relation entre l’homme et la nature

Il y a plusieurs années, les auteurs du projet «Chaque jardin parle d’amour» ont quitté Saint-Pétersbourg. Aujourd’hui, Maria Garkavenko, qui créait des images mélancoliques sur fond de neige et de noirceur d’une nuit d’hiver, se plongeait tête baissée dans la beauté abondante des jardins de Crimée. Les expériences internes ont été remplacées par des observations externes: l’artiste aime étudier et décrire la flore méridionale, reflète les changements saisonniers de la nature. Les descriptions sont biologiquement exactes, tout est reconnaissable ici. L’approche décorative de la peinture est restée la même, toutes les mêmes lignes sombres élastiques encadrent des couleurs saturées, mais maintenant une lumière vive est apparue dans les œuvres, remplaçant les ombres.

Katerina Borodavchenko travaille dans une banlieue de Saint-Pétersbourg, où se trouvent de nombreux saules pleureurs. L’artiste s’inspire du processus d’auto-organisation des systèmes naturels. Borodavchenko a commencé à étudier ce phénomène, représentant d’énormes flocons de neige, puis s’est emporté par les arbres et les jardins. L’auteur étudie la symétrie bilatérale inhérente non seulement aux feuilles des arbres, mais aussi à de nombreux animaux, y compris les humains: les deux moitiés de l’ensemble sont symétriques extérieurement. Katerina transfère ce principe aux plantes - ses toiles ressemblent aux ailes de papillons exotiques. Il semble que les arbres soient dotés de conscience: ils observent pensivement leurs propres reflets.

L’exposition au Musée Erarta est une fusion de deux projets indépendants, unis par un thème. Les artistes, inspirés par la beauté «sûre» des jardins, ont créé une ode au plaisir visuel que la nature peut nous procurer. Grâce au travail humain, le chaos recule, se transformant en ordre du jardin - le monde naturel se confond avec le monde des gens. C’est cette parenté profonde entre l’homme et la nature qui se reflète dans la métaphore inventée par Maria Garkavenko - «chaque jardin parle d’amour».