Exposition "Création par Destruction" 12+ Automatique traduire
с 23 Июля
по 12 СентябряГалерея «Нагорная»
ул. Ремизова, 10
Москва
L’entrée à l’exposition n’est possible qu’avec des billets en ligne.
Ils doivent être présentés en version imprimée!
Depuis le 23 juillet, un projet de groupe d’artistes travaillant dans différents médias s’ouvrira dans la galerie Nagornaya de l’Association des salles d’exposition de Moscou, où ils explorent le thème de l’instabilité sur la base du concept de destructivité.
L’étude est basée sur la monographie anthropologique et socio-psychologique d’Erich Fromm "The Anatomy of Human Destructiveness", où l’auteur a réfléchi : "La réponse aux dilemmes existentiels peut être la créativité ou la destructivité dans les actions des gens. Seul l’homme est conscient de lui-même en tant que une créature créée sans son consentement et son désir.Mais son esprit et son imagination sont animés par un besoin urgent de dépasser cet état passif et limité et de devenir le créateur de sa propre vie.
Le concept de "destruction", en contraste direct avec l’art constructif, se donne pour objectif de créer un sentiment ou une illusion de disharmonie, de disproportion, ou du moins de déformation de l’ensemble artistique, plutôt que de provoquer (en définitive) un malaise.
L’essentiel est que l’intégrité de l’existence humaine consiste en une transition mutuelle d’opposés, ce qui signifie que les mêmes besoins humains existentiels (supérieurs) peuvent être satisfaits par des moyens absolument opposés.
La destructivité est un outil dont découle l’instabilité. En principe, on peut dire que la destructivité n’est pas toujours négative, puisqu’elle satisfait un besoin supérieur. Lorsque la destruction se produit, l’ensemble du système est désassemblé en ses composants, déformé et devient donc instable. De cette instabilité quelque chose de nouveau peut être produit/créé/assemblé.
La commissaire du projet, Kristina Sitnikova, invite les participants à réfléchir sur le thème de la création par la destruction : «La question principale à laquelle j’invite les artistes à réfléchir est : la destructivité peut-elle conduire à la création? Si oui, de quelles manières pouvez-vous le faire? "
L’exposition peut être divisée en deux parties : une zone de destructivité «interne» et une zone de destructivité «externe». Le premier traite de la destruction de la psyché humaine, de l’âme. Il s’agit d’un espace conditionnel où la vision du monde d’une personne s’est formée. La zone peut être présentée au spectateur comme une maison, un atelier, une chambre, un coin de campagne, où il a passé son enfance, s’est inspiré. La salle est formée d’œuvres liées aux thèmes : enfance, spiritualité, éducation et réflexion sur soi constante.
Dans la seconde partie, la destruction est dirigée vers tout objet extérieur, l’environnement. Si nous parlons d’autodestruction, alors elle vise le corps, l’enveloppe physique. La destructivité va au-delà de l’intérieur. Les œuvres présentées dans cette zone semblent créer un chaos, une explosion. Les artistes travaillent avec des matériaux tels que le béton, le métal, le fer, le plâtre, les bombes aérosols pour les graffitis.
L’exposition est le résultat d’un appel à candidatures. 16 artistes extérieurs et 13 étudiants de la HSE School of Design ont participé au projet.
Participants à l’exposition - Michael Harutyunyan, Inna Grishechkina, Sveta Kerro, Alina Kiseleva, Katarina Love, Alena Maidan, Timofey Maksimov, Elizaveta Movchan, Anna Minaeva, Elizaveta Movchan, Melania Nikiforova, Valeria Ogay, Rybdenia Platonova Sili, Marina, Petrova, Anastasia Sorokina, Alexandra Syrenova, Natalia Fedorova.