Walter Girotto – G 365 lrg
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Au premier plan, une figure féminine, représentée nue, occupe la quasi-totalité de lespace. Sa posture est celle dune rêverie, la tête légèrement inclinée, le regard tourné vers un point invisible, empreint dune sorte de tristesse contenue. Les cheveux, volumineux et ondulés, encadrent le visage dune manière théâtrale, accentuant lexpression de vulnérabilité.
Lanatomie est rendue avec une précision subtile, sans tomber dans un naturalisme froid. On perçoit un souci du détail, notamment dans le traitement des seins, esquissés avec une délicatesse particulière. Lartiste a choisi de mettre en évidence la fragilité de la peau, la douceur des courbes, la complexité des ombres.
Un élément singulier attire immédiatement le regard: une sorte de pelage sombre, dense et informe, est disposé au pied de la figure. Il pourrait sagir dune peau danimal, dun amas de plumes, ou dune métaphore visuelle de la perte, de la dépossession. L’association de la nudité de la femme et de cet élément sombre et mystérieux crée une tension visuelle intrigante.
Enfin, on remarque la présence dailes, à peine esquissées, suggérant une nature angélique, ou du moins une dimension transcendante. Cependant, leur représentation hésitante et leur position légèrement désaxée laissent entrevoir une possible chute, une perte de linnocence, une déchéance.
L’ensemble du dessin dégage une impression de fragilité, de mélancolie et de spiritualité ambivalente. On devine une exploration de thèmes tels que la beauté éphémère, la vulnérabilité humaine, la dualité entre le terrestre et le céleste, et la perte de linnocence. Labsence de couleur renforce laspect introspectif de l’œuvre et invite à une contemplation silencieuse.