Amparo Segarra – #09626
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Dans la partie supérieure gauche, on distingue une femme nue, assise sur une structure en briques. Son regard est perdu, absent, et sa pose suggère à la fois vulnérabilité et une certaine dignité. La zone sombre qui l’entoure renforce limpression disolement et de mystère.
Au centre, une scène plus élaborée, tirée dune photographie dépoque, met en scène un couple, apparemment marié, entouré de spectateurs en tenue de soirée. Cette scène, figée dans le temps, contraste fortement avec le reste de limage, évoquant un souvenir, un rituel social, ou peut-être une illusion de bonheur.
À droite, un homme en costume sombre, chapeau haut-de-forme inclus, se tient debout, les mains jointes en un geste énigmatique. Son expression faciale est difficile à déchiffrer, mais son attitude suggère une observation attentive, voire une critique silencieuse de ce qui se passe autour de lui.
En bas à gauche, un bébé, assis sur une sorte de socle ou de coussin, attire l’attention par sa simple présence. Son innocence apparente contraste avec la complexité et la gravité des scènes qui lentourent.
Lensemble de lœuvre dégage une atmosphère de malaise et de fragmentation. Les éléments disparates, bien que visuellement liés par le contexte boisé, ne semblent pas communiquer directement entre eux. Il y a une tension palpable entre les différents moments figés, suggérant une exploration de thèmes tels que le temps, la mémoire, la perte, et la condition humaine. Le mariage, le corps nu, lenfance, la formalité, tout cela cohabite dans un espace ambigu où les significations se diffractent. Lœuvre ne propose pas une interprétation unique, mais invite plutôt le spectateur à contempler les relations complexes entre ces images et à imaginer les histoires quelles pourraient raconter. Le choix de photographies anciennes et de mises en scène contrastées laisse entrevoir une réflexion sur la construction de lidentité et les artifices de la représentation.