Manuel Saez – #16747
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On distingue ce qui pourrait être interprété comme un tronc d’arbre abattu, dont la section révèle une structure interne labyrinthique. Cette structure, au lieu dêtre naturelle, se révèle être une composition géométrique étrange, une sorte de nœud inextricable de courbes et dangles droits qui senroulent les uns sur les autres. La forme semble à la fois organique et artificielle, un paradoxe visuel central à lœuvre.
Un mince rameau, portant quelques feuilles, jaillit de la partie supérieure du tronc, offrant un contraste frappant avec labstraction de la forme sous-jacente. Cette branche, bien que représentant un signe de vie et de renaissance, semble fragile et isolée, accentuant le sentiment de mélancolie ou de perte qui émane de lensemble.
L’absence de profondeur de champ et la simplification des formes suggèrent une intention délibérée de se concentrer sur lessence même de la forme et de sa relation avec lenvironnement. L’œuvre ne cherche pas à représenter une réalité observable, mais plutôt à explorer des thèmes de transformation, de décomposition et peut-être de l’absurdité de l’existence. La juxtaposition de lorganique (le tronc, la branche) et de l’inorganique (la structure interne abstraite) invite à une réflexion sur la nature de la réalité et la fragilité des choses. Le vert, omniprésent, pourrait symboliser lespoir, la nature, mais aussi la stagnation, dans la mesure où il est appliqué de façon uniforme et sans variation. Il crée une atmosphère à la fois paisible et inquiétante, renforçant limpression dun monde étrange et déstabilisé.