National Museum of Women in the Arts – art 114
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L’exécution est marquée par une économie de moyens. Les formes sont réduites à lessentiel, dénuées dornementation ou de détails superflus. La palette chromatique est limitée à des tons ocres, terreux, légèrement rosés, qui évoquent à la fois la rusticité et une certaine fragilité. Le trait, incertain, parfois hésitant, souligne laspect esquissé, presque provisoire de la représentation.
Une ligne verticale, rigide et sombre, divise le tableau en deux, créant une rupture visuelle qui accentue l’isolement de l’animal. Elle suggère une séparation, une barrière, peut-être entre le réel et lidéal, ou entre différentes facettes de lêtre. Cette ligne, loin d’être harmonieuse, crée une tension palpable dans la composition.
Le cheval, figé dans une pose immobile, semble absorbé dans une contemplation mélancolique. Son regard, difficile à cerner, suggère une tristesse profonde, voire un désespoir silencieux. Il n’est pas présenté comme un symbole de force ou de liberté, mais plutôt comme une créature vulnérable, confrontée à une solitude poignante.
Au-delà de la représentation dun animal, lœuvre semble interroger la condition humaine, labsurdité de lexistence, la fragilité de notre condition. Labsence de contexte, le minimalisme de la composition, renforcent cette impression dintrospection et de questionnement philosophique. On ressent une mélancolie diffuse, une sorte de regret inavoué, comme si l’animal portait en lui le poids du monde. Le fond légèrement taché, presque sali, ajoute à cette atmosphère de désolation.