Pokhorony Kota Krysami i Myshami Russian folk splints

Lœuvre présentée dépeint une procession funèbre inhabituelle, orchestrée par une communauté animale. On observe un cortège complexe, dominé par un portant orné, supporté par des personnages anthropomorphes – des lapins et des souris, principalement – vêtus de costumes élaborés, rappelant des tenues de cérémonie. Le corps, vraisemblablement celui dun chat, est dissimulé sous un drap sombre, soulignant le caractère solennel de l’événement.
Lenvironnement est riche en détails : des arbres stylisés, des éléments architecturaux suggérant un décor urbain, et la présence de divers objets, tels des instruments de musique, des jarres ou des corbeilles, contribuent à latmosphère festive et théâtrale. Des spectateurs, également anthropomorphes, assistent à la scène avec des expressions variées, allant de la tristesse à lamusement, ce qui complexifie linterprétation globale.
Plusieurs subtexts se dégagent de cette représentation. La juxtaposition de prédateurs et de proies dans un cadre funéraire suggère une possible satire sociale ou politique. Le chat, traditionnellement symbole de puissance et de domination, est ici réduit à un objet de deuil, ce qui pourrait évoquer la fragilité du pouvoir ou linévitabilité de la mort. Lexubérance de la cérémonie contraste avec la nature tragique de lévénement, créant un effet dabsurdité.
Lattention portée aux costumes et aux accessoires laisse entrevoir une critique de lostentation et des conventions sociales. La présence de lapins et de souris, souvent dépeints comme des figures de la vulnérabilité, orchestrant un tel événement pourrait symboliser la subversion de lordre établi et la capacité des faibles à déjouer les puissants. Enfin, lensemble de la scène peut être interprété comme une allégorie de la condition humaine, abordant des thèmes universels tels que la mort, la vanité et linégalité.