Cité provençale de Grasse (Fontaine de la Fu et Cathédrale Notre Dame de Puy) Automatique traduire
Dans la ville provençale de Grasse (au nord de la Côte d’Azur), au bout du boulevard du Dé de Ballon, se trouve aujourd’hui un rond-point avec une petite pelouse au milieu. Il était une fois une fontaine de la Fu, qui rappelle aujourd’hui seulement le nom de la place - Place de la Foux.
Si vous allez un peu plus loin, le dos tourné au centre de Grasse, vous pouvez voir tout près de l’agence de voyages un panneau décoratif indiquant la source d’où l’eau a coulé dans la fontaine.
Jusqu’à la fin du 19ème siècle, la ville recevait de l’eau potable exclusivement de la source de la Fu. C’était pour ainsi dire la valve d’un immense réservoir naturel situé approximativement entre les villages de Cabri, Kosol, Grasse et Châteauneuf. Une partie de l’eau de la source est entrée dans la fontaine, mais la plus grande partie est allée aux ponts de lavage de la ville (l’ancien équivalent des blanchisseries d’aujourd’hui). Ensuite, l’eau coulait dans les cours d’eau vers les moulins, les usines et les champs.
La cathédrale de Grasse de Notre-Dame du Puy se dresse sur un plateau rocheux et est visible de loin. Même sans clocher (phénomène architectural unique), il s’élève au-dessus de la ville. La cathédrale a été construite au XIIIe siècle, lorsque la résidence épiscopale a été transférée d’Antibes à Grasse. Il est facile d’imaginer qu’un mur de calcaire blanc de 1,7 mètre d’épaisseur faisait autrefois partie des puissantes fortifications de la ville. Une tour de cette époque a survécu: au début, elle était deux fois plus haute qu’aujourd’hui.
Aux XVIIème et XVIIIème siècles, la cathédrale fut à plusieurs reprises reconstruite et agrandie. Malgré cela, il a conservé son aspect roman d’origine. Pendant la Révolution française, la cathédrale abritait un entrepôt d’aliments.
Dans un intérieur haut avec une voûte croisée, il fait assez sombre, les murs en pierres brutes ne sont pratiquement pas décorés. Trois premiers tableaux de Rubens sont accrochés dans la nef latérale sud. L’artiste les écrivit en 1600 pour une église romaine, qui les refusa cependant. Ils sont d’abord arrivés à l’hôpital de Grasse, ce qui, bien sûr, n’est pas très prestigieux pour un artiste de ce niveau. En 1972, ils ont été exposés à la cathédrale. De plus, vous pouvez voir l’unique tableau religieux de Jean, originaire de Grasse. -Honore Flagon - "Se laver les pieds".
Près de la cathédrale se trouve l’ancien palais épiscopal et, à présent, l’hôtel de ville - l’Hôtel de ville. La route entre la cathédrale et la mairie mène à la place. Il offre une belle vue sur la vallée. Par temps clair, vous pouvez voir la Côte d’Azur et la mer Méditerranée.