Calvary (The Crucifixion of Christ) Ilya Repin (1844-1930)

Description du Golgotha d’Ilya Repin

Repin s’est tourné à plusieurs reprises vers des thèmes religieux tout au long de sa vie. "Golgotha" est un tableau littéralement subi par l’artiste, dont il a nourri l’idée pendant de nombreuses années.

En lisant le livre des Réminiscences de Repin, on peut comprendre comment l’auteur a vécu cette histoire, l’a fait passer par son cœur. Il a senti et entendu les cris et les gémissements de ceux qui pleuraient le Christ.

Sous le ciel lourd et lugubre - des foules innombrables d’empathiques et de curieux. Il est intéressant de noter que Repin a représenté le Christ sur la croix dans une chemise russe ordinaire. La raison pour laquelle l’artiste a employé cette technique fait encore l’objet de débats, mais une version est soutenue par la majorité des critiques d’art.

Les critiques estiment que l’artiste a transféré le drame du peuple russe à travers les éléments du vêtement. À mesure que les histoires des thèmes bibliques étaient plus claires et plus proches des gens ordinaires, le langage de l’art est également devenu plus éloquent.

Un fait intéressant est que Repin ne s’est pas beaucoup plaint de l’église, la traitant plutôt froidement. Par solidarité, lorsque Léon Tolstoï en a été excommunié, l’artiste a également cessé de visiter la maison de Dieu. Alors pourquoi y a-t-il tant de scènes religieuses dans les œuvres de Repin ? Le fait est que, malgré son attitude personnelle, il présente l’église au peuple comme un signe pour le peuple russe.

"Golgotha" a été présenté à une exposition d’art à Helsinki, où il est devenu un chef de file honorifique parmi d’autres œuvres. Cette peinture était assez différente de la composition habituelle de Repin.

En outre, le "Golgotha" était rempli de symboles, de petites choses comme une tombe fraîchement creusée, des empreintes de pas ensanglantées, des chiens qui courent. Cela n’était pas caractéristique de l’œuvre de l’auteur et, en même temps que l’admiration, le tableau a provoqué un étonnement sincère chez les connaisseurs.

L’exposition à Helsinki était la dernière de l’auteur de son vivant, et Golgotha était l’une des peintures les plus marquantes de ses dernières années de création.