Pas ponctuel Automatique traduire

Le 29 juin, une exposition a été inaugurée à Kharkov. Le leitmotif en était le désir d’attirer l’attention du public sur la nécessité de valoriser le temps. L’exposition «Opizdali» de Taras Kamenny est remplie moins d’œuvres d’art holistiques que d’imperfections démontrant comment se préparaient les préparatifs de l’Euro 2012 en Ukraine. Des problèmes de ponctualité existent chez de nombreux peuples slaves, mais ils sont particulièrement graves en ce qui concerne les événements mondiaux. Lorsqu’il est nécessaire de montrer votre état dans toute sa splendeur, mais au début, il y a trop de temps avant l’événement planifié et, pour une raison quelconque, il est toujours trop peu.

Le nom du projet «Opizdali» était écrit en latin, mais il s’agit tout d’abord du chaos créé dans le pays, dont l’un des signes est le problème de la langue. Même au niveau des États, les politiciens ne parlent pas le ukrainien pur, ou du moins le russe, mais le surzhik (mélange assez illettré d’entre eux), l’impossibilité de préparer en temps voulu un événement important n’est plus surprenante. Plutôt une ironie amère.

L’ouverture de l’exposition s’est déroulée avec la participation de constructeurs ayant participé à la création d’objets stratégiques de l’Euro 2012. Les visiteurs ont découvert une inscription compréhensible et quelque peu ironique: «Réparation» et un film plastique renfermant quelques installations. En général, Taras Kamennaya agit plus comme critique du présent que comme créateur du beau. Cependant, il s’agit d’un des aspects les plus importants de la créativité que les sculpteurs et les artistes modernes ne peuvent ignorer.

Eve Istr