À la mémoire de Nikita Struve - Enlightener, scientifique, éditeur de livre Automatique traduire
PARIS. Trois mois après le 85e anniversaire, l’éditeur et traducteur Nikita Struve est décédé.
Le mot «patriotisme» ne figurait pas dans le vocabulaire actif de Nikita Alekseevich Struve. Et la possibilité d’une transition sans douleur vers une démocratie idéale dans la Russie post-soviétique était plutôt sceptique. Cependant, les descendants des familles nobles de Struve et de Catoire, nés dans la banlieue parisienne, ont fait beaucoup plus pour la patrie de leurs ancêtres que beaucoup d’éloquents ambitieux. Tout ce qu’il a fait a contribué à la préservation du patrimoine culturel de la Russie et à sa renaissance. Son grand-père, philosophe et homme politique Peter Struve, en avait déjà rêvé, participait activement au "Comité pour la libération de la Russie" à Londres.
Il a défendu sa thèse de doctorat sur Mandelstam au cours des années où la liberté pouvait être payée pour l’intérêt porté à son travail en URSS. La maison d’édition YMCA-PRESS dirigée par lui a vu la lumière de romans de Soljenitsyne, d’oeuvres de Bunin, Shmelev, Boulgakov et de la composition du «Saint Four» (expression figurative de Struve): Tsvetaeva, Akhmatova, Pasternak, Mandelstam, dont vers lui-même traduit en français. Pendant des décennies, le YMCA est resté une plate-forme intellectuelle pour ceux à qui on a refusé le droit de vote dans leur pays d’origine. Nikita Alekseevich a non seulement publié des mémoires de représentants de plusieurs générations de l’émigration russe, mais a également rédigé une étude approfondie sur ce sujet. Parmi les publications de Struve figure le livre de son oncle sur la littérature russe en exil. En pénétrant dans le pays derrière le rideau de fer par des chemins détournés, les livres du YMCA - fiction, manuels scolaires, œuvres philosophiques et religieuses - ont aidé à préparer le terrain pour de futurs changements dans le pays.
Elena Tanakova © Gallerix.ru
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