S’entraider pour ne pas disparaître seul. L’histoire de "l’étoile" continue Automatique traduire

ST. PETERSBURG. Des fondations caritatives ont trouvé des fonds pour fournir aux bibliothèques de la capitale du Nord des recueils du magazine Zvezda.

Dans une situation intitulée «Il n’ya pas d’argent, mais vous retenez», non seulement les retraités avec une pension sans le sou, la majorité de la population en âge de travailler doit penser à la survie, mais aussi aux gros magazines. Zvezda, qui a célébré son 90e anniversaire il y a 2 ans, était sur le point de fermer ses portes. Ayant remplacé le "contemporain russe" liquidé, elle occupait un créneau très important. Le "Star" a publié non seulement des écrivains fiables du point de vue des autorités. Elle a ouvert la porte aux écrivains et aux poètes qui avaient du mal à s’intégrer à la réalité soviétique, mais étaient obligés de s’y adapter. Sur les pages du magazine figurent les œuvres de Mandelstam, Pasternak, Klyuev, Zabolotsky, Zoshchenko.

"Star" a survécu au blocus, a survécu au décret cannibale de 1946, renforcé dans les années 90. Les points tournants, comme pour tout le pays, ont été les deux dernières années. Une publication indépendante pourrait cesser d’exister à tout moment. Les bibliothèques - les principaux abonnés des magazines épais - se sont retrouvées sans le financement habituel. Les fonds alloués par le gouvernement, selon Jacob Gordin, ne parviennent pas à tout le monde et dans des volumes insuffisants. Des dizaines et même des centaines de milliers de lecteurs ont encore besoin de «gros hommes».

Les fonds de charité qui ont donné environ un million et demi de roubles pour soutenir le plus vieux magazine ne sont pas restés indifférents au problème. Deux cent bibliothèques de Saint-Pétersbourg recevront tous les numéros du journal en un an. Les fonds de soutien à l’éducation libérale, nommés d’après Likhachev et «Dignity», ont été maintenus pour les personnes qui pensent, écrivent et lisent une publication indépendante. Au moins pour un moment.

Elena Tanakova © Gallerix.ru