Les lettres de Proust à un voisin. Sensation inattendue Automatique traduire
ST. PETERSBURG. La maison d’édition "Limbus Press" a publié un livre de Marcel Proust intitulé "Lettres au voisin".
La première maison d’édition privée de la capitale du Nord, Limbus Press, fête ses 30 ans cette année. Toutes ces années, il familiarise les lecteurs avec les meilleurs exemples de littérature intellectuelle. Parmi elles, citons les lettres à sa voisine de Marcel Proust, écrivain français moderniste.
Dans la maison n ° 102 du boulevard Osmann (102 boulevard Haussmann) près de la station de métro Saint-Lazare, l’écrivain déménage en décembre 1906. Il doit faire face aux mêmes problèmes de la vie quotidienne que les gens ordinaires. Un appartement poussiéreux mal isolé, dans lequel vivait son oncle, ne convenait pas à Proust, souffrant d’asthme et de "phobie du bruit". Pour le rendre plus confortable, j’ai dû couper les murs avec de l’écorce de chêne-liège qui absorbait le bruit.
Ses voisins en haut étaient un dentiste américain et son épouse française, Marie Williams. L’existence d’une correspondance avec cette famille est l’une des sensations de l’époque récente. L’année dernière, elle a été traduite en anglais par Lydia Davis et publiée par l’un des éditeurs de Londres. En janvier 2018, elle a vu la lumière en russe.
Les réponses de la charmante Madame Williams n’ont pas été conservées, mais vingt-six messages de Proust lui-même témoignent des sentiments amicaux et chaleureux qu’ils éprouvaient entre eux. Les premières lettres sont des demandes exprimées de manière délicate et ironique afin de minimiser les interférences sonores constantes: le crash des réparations, le son de la harpe et du piano, les appels de patients chez le voisin du dentiste qui se sont trompés à la porte. Le degré d’affection et de sympathie avec chaque message ultérieur augmente. Ce livre est une merveilleuse occasion de faire connaissance avec Proust l’homme, puis de mieux connaître Proust l’écrivain. Selon Alexander Genis, le grand Français est encore sous-estimé par les lecteurs en Russie. Pour elle, il s’agit d’une "tour d’ivoire" qui contraste avec le même Kafka ou Joyce.
Elena Tanakova © Gallerix.ru
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