Guy de Maupassant : Nouvelles Automatique traduire
Guy de Maupassant est l’un des écrivains les plus populaires de la seconde moitié du XIXe siècle. Il est l’auteur de six romans, de 260 nouvelles, d’essais, d’articles, de poèmes et de pièces de théâtre. En 1880, avec la publication de Boule de Souif , Maupassant apparaît au lecteur comme un auteur talentueux et mûr, dont le nom se fait immédiatement connaître dans les milieux littéraires. Cette histoire a éclipsé toutes les autres histoires de la collection.
Cela permet à Maupassant lui-même de dire qu’il «fait irruption dans la littérature comme un météore». En fait, il n’y a pas eu de miracle. Avant la parution de la première publication, l’écrivain a suivi une longue école d’apprentissage littéraire. Ainsi, Flaubert n’a pas seulement enseigné à Maupassant la capacité d’écrire, il a eu une influence significative sur la formation de son système esthétique. À la fin des années 1870, Maupassant a commencé à fréquenter le cercle de Zola à Medan (un cercle d’auteurs naturalistes), partageant de nombreuses positions du positivisme et certaines des idées de l’esthétique naturaliste. Mais il ne se considérait pas comme un élève de Zola.
L’amitié avec Tourgueniev était d’une grande importance pour Maupassant . L’influence de Tourgueniev a affecté, tout d’abord, la profondeur de l’analyse psychologique et du lyrisme de Maupassant, et surtout, son talent d’écrivain de nouvelles. Maupassant dédie ses premiers recueils à Flaubert et Tourgueniev.
Maupassant attachait une grande importance à la capacité d’utiliser le «matériau de construction» de la littérature. Il a vu l’avantage de Flaubert sur Stendhal ou Balzac en ce que Flaubert était plutôt un "artiste" et constamment soucieux du style. Pour chaque pensée, il faut trouver un moyen d’expression unique et adéquat, car la forme de l’œuvre n’est pas une «coquille», mais son essence même. Suivre cette leçon de Flaubert l’a aidé à rendre le langage de ses œuvres clair, transparent, très souple et expressif.
Maupassant croyait que le réalisme et le naturalisme de la fin du XIXe siècle étaient des étapes magnifiques et nécessaires dans le développement de la littérature, mais il continuerait à se développer davantage, s’affranchissant des préjugés et des conventions et devenant un reflet toujours plus riche, plus profond et plus fidèle de la vie.. Il considérait la littérature comme une grande force sociale qui découvre les germes de l’avenir dans le présent et les aide à grandir.
Toute l’œuvre de Maupassant est consacrée à plusieurs thèmes principaux qui unissent la petite et la grande prose de l’écrivain. De 1881 à 1890, Maupassant publie successivement des recueils de nouvelles. En 1881, la "Maison Tellier" apparaît, en 1883 "Mademoiselle Fifi" et les "Œuvres de Bekass". 1884 est une année très fructueuse pour Maupassant, il publie quatre recueils de nouvelles : Miss Harriet, Les Soeurs Rondoli, Moonlight et Yvette. En 1885, le recueil "Contes du jour et de la nuit" est publié, qui comprend l’histoire " Collier ", qui rend l’auteur encore plus populaire.
Trois autres recueils de nouvelles parurent en 1886 : Mister Parent, Little Roca et Toine. De 1887 à 1890, quatre autres collections sont parues chaque année, respectivement: "Khorla", "Mrs. Husson’s Rose Bush", "The Left Hand" et "Useless Beauty".
Ses nouvelles, genre dans lequel le talent de Maupassant s’est pleinement révélé, sont parfois appelées "petits romans". Beaucoup d’entre eux sont basés sur une composition dramatique raffinée qui peut représenter un épisode, mais peut s’étendre sur toute une vie. L’intrigue est généralement très simple, ce qui correspond aux lois du développement de ce genre au XIXe siècle, lorsqu’un événement complexe cède la place à la représentation d’une personne avec ses pensées et ses sentiments.
La maîtrise psychologique de Maupassant lui permet de dépeindre avec précision et fiabilité la polyvalence et l’incohérence de la nature humaine, avec ses émotions et ses actions souvent inattendues, mais essentiellement naturelles, pour créer un arrière-plan social et des images de la nature, écrites avec un lyrisme pénétrant. L’action en eux est organiquement liée à des réflexions philosophiques et des digressions lyriques, les personnages parlent dans une langue vivante et colorée.
"Collier"
Une femme emprunte un collier de diamants coûteux pour le porter à un bal important après que son mari l’ait surprise avec une nouvelle robe élégante. Pendant le bal, le collier disparaît. Le couple s’endette par la suite pour s’offrir un remplaçant. Une décennie plus tard, la femme découvre que le collier était une imitation bon marché.
"Deux amis"
Les personnages principaux sont deux hommes qui se retrouvent après une longue pause. Ils passent la journée à boire, à se remémorer et à se promener au hasard. Cette promenade les emmène dans le no man’s land entre les forces combattantes des Français et des Prussiens. Alors qu’ils pêchaient, ils sont capturés par des soldats prussiens et interrogés par un officier brutal qui leur demande le mot de passe nécessaire pour atteindre l’endroit où ils ont été découverts. Ils refusent, l’officier ordonne leur exécution, puis s’assied et mange joyeusement le poisson qu’ils ont pêché.
"Deux petits soldats"
Un triangle amoureux bizarre avec une tournure complètement inattendue à la fin. Jean et Luc sont des meilleurs amis qui rencontrent un jour une fermière en se promenant. Au fil du temps, ils deviennent les meilleurs amis, et tout se passe bien. Alors Luke commence à partir mystérieusement, et Jean découvre qu’il sortait secrètement avec une fille, et quand les trois se remettent ensemble, tout n’est plus comme avant : il est devenu la troisième roue. La fin peut être ironique, peut-être tragique, peut-être même absurde, mais c’est définitivement quelque chose.
"Il?"
C’est l’un des nombreux exemples des histoires de Maupassant sur l’étrange visiteur invisible. Invisible, il se fait définitivement sentir. Le thème général prend une divergence intéressante dans son histoire particulière, où la manifestation se produit en conséquence directe de la peur.
"Pierrot"
Une femme riche se fait voler une douzaine de bulbes dans le jardin de son village. Elle suit les conseils d’un agriculteur voisin pour acheter un chien de garde et décide d’économiser de l’argent en achetant un chien plus petit. Après avoir pris connaissance de la taxe sur les chiens à laquelle les propriétaires sont soumis, elle décide de se débarrasser du chien, et Piero se retrouve au fond d’un puits de craie, que les propriétaires utilisent souvent pour se débarrasser de la charge fiscale. Ne voulant pas payer quelqu’un, la femme le fait elle-même, mais elle est tellement tourmentée par le remords du sort du chien qu’elle revient et jette des miettes à Piero. Jusqu’à ce qu’un plus gros chien se présente en dessous et refuse de payer pour nourrir l’autre chien.
"Chez Madame Tellier"
Comme les soldats prussiens et les visiteurs invisibles, de nombreuses prostituées sont habitées par les histoires de Maupassant. Souvent considéré comme un chef-d’œuvre de la fiction courte, le personnage principal de cette histoire est une femme de bordel qui n’est elle-même pas entachée par les services des filles sous ses ordres.
Comme elle ne peut pas faire confiance aux prostituées pour vivre sans sa supervision, elle est obligée de les emmener avec elle en voyage dans une petite ville pour assister à la première communion de sa nièce. C’est dans l’église que se heurtent l’obsession de Maupassant pour les prostituées et les forces invisibles, tandis que la folie religieuse s’empare des prostituées et qu’elles se lamentent sur leurs conditions d’existence. Cependant, au lieu d’abandonner cet état, tout le monde retourne immédiatement au travail, mais un nouveau sentiment de fraternité et de compréhension mutuelle apparaît, et la tension et le drame qui régnaient auparavant se dissipent.
"Main"
Pas seulement une autre histoire d’horreur surnaturelle sur la main désincarnée, mais un commentaire sur des histoires d’horreur surnaturelles sur la main désincarnée. Dans ce cas, le policier raconte aux auditeurs les événements étranges liés à un homme qui tenait une main humaine attachée au mur avec une chaîne et a été retrouvé tué avec un doigt dans la bouche et sans main.
La main est retrouvée plus tard sur la tombe de l’homme et le doigt s’avère manquant. Le policier propose une explication raisonnable, qui est écartée par les auditeurs au profit d’une possibilité surnaturelle.
"Buatel"
"Boitel" est une nouvelle sur Antoine Boitel, qui se remémore son passé, où il rencontra une femme noire (comme on l’appelle dans le texte) qui travaillait dans un café sur les quais (Café des Colonies) et tomba amoureux de son. Il la décrit comme parfaite, avec des manières françaises, et aussi très intelligente.
Après plusieurs rencontres ensemble, ils veulent se marier, alors Antoine et la "négresse" se rendent dans sa ville natale pour demander la permission à ses parents. Cependant, ses parents n’aimaient pas cette femme, même si elle était polie et serviable en raison de sa peau noire. Par conséquent, Antoine a dû refuser de l’épouser.
Liste des personnages
Madame Loiselle, "Collier"
Après que son mari lui ait acheté une nouvelle robe coûteuse pour un bal important, elle suit son conseil d’emprunter un collier de diamants coûteux à un ami. Après la fête, le couple découvre que le collier a disparu et, pour le remplacer, ils dépensent toutes leurs économies et s’endettent à long terme. Après dix ans de pauvreté, ils apprennent que le collier perdu était une imitation bon marché.
"Mère sauvage"
Le personnage principal de cette histoire est une veuve française, laissée seule après que son fils soit parti en guerre contre la Prusse. Pendant son absence, elle est contrainte d’héberger quatre soldats prussiens et apprend par la suite que son fils a été tué. Bien qu’elle soit finalement abattue par un autre soldat, elle meurt pour se venger, tuant les soldats de sa maison après y avoir mis le feu.
"Korla"
Khorla est la star de l’histoire d’horreur, mais c’est plus que cela. Le thème du mystérieux visiteur inconnu traverse toute la prose de Maupassant, et ce thème se manifeste le plus physiquement dans la créature décrite dans cette histoire par le narrateur très agité. Khorla est littéralement une présence invisible qui ne provient pas de l’extérieur, mais de l’intérieur.
"Mademoiselle Fifi"
L’un des titres les plus ironiques du canon de Maupassant comprend un personnage principal avec un nom féminin français qui est en fait un officier prussien brutal. Son histoire est celle d’un châtiment sublime, qui lui vaut d’être égorgé par une prostituée. Bien que "Fifi" soit le personnage principal, il s’agit en fait de l’histoire de son assassin, une jeune fille juive nommée Rachel, et de la tentative des Prussiens de trouver son abri, qui leur coûte la vie de deux autres personnes et n’aboutit jamais.
Fou, journal d’un fou
Il raconte son histoire dans un journal, et ce n’est pas qu’un psychopathe. Il était autrefois un juge de paix très respecté. Son journal est ostensiblement destiné à être une analyse intellectuelle des raisons pour lesquelles les gens tuent, ainsi qu’un débat philosophique sur l’immoralité de cet acte. Son journal est lu rétroactivement après sa propre mort, trouvé parmi les documents officiels de la cour.
Comtesse de Mascaret, Beauté inutile
Une nouvelle intitulée "Beauté inutile" met en scène l’un des étranges personnages de l’auteur. La Comtesse avoue à son mari, le Comte, un terrible secret qu’elle lui a caché : l’un des sept enfants qu’ils ont eu ensemble n’est pas vraiment le sien. Il devient obsédé par l’idée de savoir lequel des enfants n’est pas le sien, mais la comtesse refuse obstinément et catégoriquement de divulguer cette information.
En fin de compte, elle révèle la vérité qu’elle a menti principalement pour être aimée pour elle-même, et non en tant que père.
Antoine Boitel, "Boitel"
Antoine Boitel est le protagoniste du roman Boitel, qui tombe amoureux d’une femme noire (pour reprendre un terme assez désuet dans le texte) qui travaille dans un café. Il considère une femme noire idéale pour lui-même et veut donc l’épouser. Ils se sont rendus dans sa ville natale pour obtenir le consentement de ses parents, mais ont ensuite été refusés. Antoine ne voulait pas aller à l’encontre de ses parents, alors ils ne se sont pas mariés. Il a épousé une autre femme, ils ont eu 14 enfants, mais il n’était pas heureux. Par conséquent, il a décidé de ne pas aller à l’encontre des souhaits de ses enfants et de les soutenir de toutes les manières possibles.
Négresse, "Buatel"
La soi-disant négresse est une femme noire qui a été retrouvée au fond d’un navire marchand par un capitaine. Elle a ensuite été adoptée par le propriétaire du Colonia Cafe, qui est décédé plus tard et a hérité du café. Plus tard, elle tombe amoureuse d’Antoine Boitel et accepte sa demande en mariage. Plus tard, elle est allée avec Antoine rencontrer ses parents, mais a été refusée. Antoine ne pouvait pas aller contre la volonté de ses parents, ils ont donc dû partir.
Mère et Père Boitel, "Buitel"
Guy de Maupassant a dépeint les parents de Boitel comme bornés et naïfs. Ils ont rejeté la femme noire à cause de sa peau noire et n’ont pas permis à Antoine Boitel de l’épouser.
Les sujets
Guerre
La guerre est un sujet très important pour Maupassant. L’écrivain lui-même s’est mobilisé dès la première année d’université, qu’il n’a pas pu terminer par la suite, et a participé à la guerre franco-prussienne. De cette campagne, il a emporté une aversion pour toute guerre. Les officiers prussiens qui apparaissent dans les histoires de "guerre" sont des envahisseurs - étroits d’esprit, cruels, arrogants, dégoûtants dans leur arrogance.
Les thèmes centraux de plusieurs de ses histoires militaires sont les thèmes de l’héroïsme et du patriotisme, mais il les résout en dehors des sentiers battus. Ses personnages ne savent pas analyser leurs actions. Les sentiments qui les poussent à se battre et même à sacrifier leur vie sont le plus souvent nés d’idées innées de devoir et d’honneur, insultés par les envahisseurs, ou d’un désir instinctif de rétablir la justice. Telles sont les histoires "Boulle de Souif", "Deux Amis", "Oncle Milon". Différents aspects de la guerre et différents personnages humains se reflètent également dans les histoires "Duel", "L’aventure de Walter Schnuffs", "Horror" et d’autres.
L’attitude de Maupassant face à la guerre est sans équivoque : toute guerre est pour lui inacceptable. La cruauté des envahisseurs engendre la cruauté réciproque, et ce terrible cercle vicieux ne peut être rompu.
Vie courante
Dans les récits de Maupassant, le lecteur est également présenté avec la France paisible à l’époque de la Troisième République. Comme beaucoup de contemporains, Maupassant traitait sa réalité avec dégoût, parfois amer, ironique, car il y voyait la prédominance de la raison pure et de l’intérêt égoïste qui détruit les sentiments humains naturels. Dépeignant la vie quotidienne des paysans, l’écrivain montre à quel point le travail acharné et la pauvreté sans espoir dénaturent les relations humaines (les histoires "Le Diable", "Khorla").
Argent
Le thème de l’argent est également développé dans les histoires sur la bureaucratie. Maupassant connaissait bien ce milieu, puisqu’il avait lui-même été fonctionnaire pendant de nombreuses années. Parfois, ses personnages provoquent une profonde pitié Dans l’histoire "Le collier", la femme d’un petit fonctionnaire ruine sa vie afin de payer de l’argent pour le collier de quelqu’un d’autre, qu’elle a perdu, et ce n’est que plusieurs années plus tard qu’elle découvre qu’il était faux. Elle voulait regarder le ballon pas pire que les autres, et pour cela, elle s’est sacrifiée, elle et son mari.
Mais le plus souvent, les gens sont motivés par la cupidité. La soif d’argent entraîne la perte des qualités humaines : au nom de l’héritage, une femme décide de trahir son mari («Héritage») ; le mari, qui a appris après la mort de sa femme ses amours, est consolé lorsqu’il se rend compte que les bijoux que lui a donnés son amant sont authentiques et valent une somme considérable ("Bijoux"); une pauvre femme mutile ses enfants à naître dans le ventre de sa mère pour vendre ces monstres plus tard, mais ce n’est pas mieux qu’une mondaine qui, étant enceinte, se serre dans un corset pour s’amuser au bal, puis envoie l’enfant infirme hors de vue ("Mère-Sauvage"). Le thème de l’argent détermine l’intrigue de plusieurs de ses autres histoires.
Les écrivains et les réalisateurs aiment ses histoires parce qu’elles sont cinématographiques. Cela signifie qu’ils sont faciles à imaginer lors de la lecture. Très souvent, la lecture des histoires de de Maupassant s’apparente à la lecture d’un scénario, où la description de l’action se limite à l’essentiel pour l’étoffer visuellement lors du tournage. Considérez la parcimonie de ce passage du Journal d’un fou, qui préfigure sa transformation en tueur de personnes, et non d’oiseaux en cage :
"Et puis j’ai fait ce que font les vrais tueurs. J’ai lavé les ciseaux, je me suis lavé les mains. J’ai aspergé d’eau et transporté le corps, le cadavre, dans le jardin pour le cacher. Je l’ai enterré sous une fraise. Il ne sera jamais retrouvé. Chaque jour, je mangerai des fraises de cette plante.
Toutes les informations dont le lecteur a besoin pour créer la scène sont déjà là. Ensuite, avec la déclaration finale à la fin, toutes les informations nécessaires pour refléter l’état d’esprit du personnage sont résumées en une seule courte phrase. C’est la sauce secrète de la créativité de Maupassant et le secret de sa popularité.
Bien qu’il puisse écrire de longues histoires (ainsi que des romans), ses meilleures œuvres sont condensées au point de laisser au lecteur le soin de compléter certaines informations. Parfois, cette information dépend de l’imagination du lecteur. Dans d’autres cas, tout détail supplémentaire sera complètement superflu. Un extrait d’une nouvelle communément appelée «Les Joyaux» qui décrit ce qu’on pourrait appeler un tournant majeur de l’intrigue est un exemple frappant de la volonté de l’auteur de faciliter la tâche des lecteurs :
«Un soir d’hiver, elle était à l’opéra et elle est rentrée chez elle, transi de froid. Le lendemain matin, elle a toussé et huit jours plus tard, elle est morte d’une pneumonie.
La simplicité, la réduction de l’intrigue à l’essentiel et le rejet de la surcharge d’informations - c’est ce qui rend de Maupassant plus adapté à la forme courte de la fiction qu’au roman. Décrire si brièvement dans un roman la mort de l’un des deux personnages principaux de l’histoire serait comme tricher. La longueur et le volume du roman permettent non seulement à l’auteur d’insérer ce qui n’est pas directement nécessaire, mais l’exigent presque. Qui veut payer de l’argent supplémentaire pour un roman massif juste pour obtenir la condamnation à mort de deux personnages. Où sont les détails? Où est le retour sur investissement émotionnel? Cette différence est un aspect de la nouvelle qui plaît à certains auteurs et à certains lecteurs.
C’est cette habitude d’aller au fond des choses, de laisser de côté certaines informations et de faire confiance au lecteur pour relier certains points nécessaires, qui a attiré des centaines de cinéastes vers ses histoires. Il est beaucoup plus facile d’inclure quelque chose dans une adaptation cinématographique et de plaire au lecteur que de retirer quelque chose et de plaire au lecteur. Guy de Maupassant est mort deux ans seulement après que William Dickson ait inventé la caméra cinématographique (et même pas deux ans après que Thomas Edison se soit attribué le mérite de son invention), mais la lecture de ses histoires donne l’impression qu’il savait ce qui allait suivre. De Maupassant, qui a écrit pendant un siècle tristement célèbre pour bourrer les histoires d’un langage fleuri et de détails redondants, peut aujourd’hui être reconnu comme un auteur de nouvelles très en avance sur son temps.
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