"Ils sont d’abord venus..." de Martin Niemöller Automatique traduire
«D’abord ils sont venus…» est une citation des nombreux discours, sermons et interviews antifascistes du pasteur Martin Niemöller. Survivant de l’Holocauste et cofondateur de l’Église confessante, Niemöller a développé la citation comme un avertissement aux personnes non persécutées d’intervenir au nom des persécutés, ne serait-ce que pour se préserver. Des versions de la citation apparaissent d’environ 1946 à 1979. Le genre de cette pièce est débattu, certains l’appelant un poème, un morceau de prose, une citation ou une anecdote.
Dans le monde de l’après-Seconde Guerre mondiale, Niemöller est apparu comme une voix anti-autoritaire prônant la repentance et la responsabilité des institutions et des personnes qui n’ont pas fait tout leur possible pour empêcher l’Holocauste et ses atrocités. Niemöller exprime à plusieurs reprises ses regrets pour sa propre inaction, bien que son soutien précoce au parti nazi et ses commentaires antisémites contestent son statut d’icône anti-autoritaire. «First they came…» est de loin sa pièce la plus célèbre, avec des versions en anglais de la citation apparaissant dans les mémoriaux et musées de l’Holocauste à travers les États-Unis. Le récit tragique et le message solennel incarnent la philosophie et l’activisme de Niemöller. Il est resté attaché à l’église tout au long de sa vie, jouant un rôle déterminant dans les efforts de reconstruction d’après-guerre et occupant divers postes de direction et de hautes fonctions. Il a reçu le prix international Lénine pour la paix en 1966. Veuillez noter que les numéros de ligne inclus dans ce guide font référence à chaque phrase complète. Biographie du poète Niemöller est né le 14 janvier 1892 à Lippstadt, une ville de ce qui était alors la province de Westphalie dans le royaume de Prusse. Son père était un pasteur luthérien qui prêchait le nationalisme allemand et les valeurs conservatrices. Niemöller a combattu pour l’Empire allemand pendant la Première Guerre mondiale, servant comme officier, navigateur et commandant sur des sous-marins de la marine impériale. Niemöller a été ordonné pasteur luthérien en 1924. Niemöller croyait que l’Église allemande avait perdu sa pertinence culturelle et que la longévité de la nation était directement liée à sa foi chrétienne. Il considérait le parti nazi comme une alternative prometteuse à la République libérale de Weimar et il a soutenu Adolf Hitler tout au long de son ascension au pouvoir. Il est devenu critique du régime en 1933 lorsque de nouvelles lois ont menacé une large influence de l’État sur l’Église protestante. Niemöller a rejoint la Ligue d’urgence des pasteurs et a ensuite aidé à fonder l’Église confessante, une secte du clergé luthérien qui s’opposait à l’influence nazie pour des raisons théologiques. La Gestapo a arrêté Niemöller pour activités anti-étatiques en 1937. Il a ensuite été emprisonné dans les camps de concentration de Sachsenhausen et Dachau de 1938 à 1945. Après la guerre, Niemöller est devenu une figure clé des efforts de reconstruction de l’Église protestante allemande. Il a aidé à lancer la confession de culpabilité de Stuttgart, et la culpabilité collective de l’église pour sa complicité dans l’Holocauste est devenue le thème déterminant de ses sermons et discours. Niemöller a inclus sa citation la plus célèbre dans des discours et des sermons à partir de 1946 alors qu’il plaidait pour la paix et l’expiation. Il a utilisé de nombreuses variantes du formulaire pour démontrer son soutien aux groupes persécutés, bien que les premiers exemples incluent systématiquement des communistes, des personnes handicapées, des Juifs et lui-même. Il est décédé le 6 mars 1984 à Wiesbaden, en Allemagne de l’Ouest. Texte poétique Niemöller, Martin. «Ils sont d’abord venus…». 1946-1979. "Encyclopédie de l’Holocauste". «First they came…» suit une structure narrative séquentielle ; les « ils » puissants et anonymes viennent pour divers groupes marginalisés, un par un. Racontée à la première personne et au passé, chaque phrase raconte le même ordre d’événements : «Ils» viennent pour un groupe, et le locuteur ne dit rien pour s’y opposer car il ne fait pas partie de ce groupe. La dernière phrase rompt avec cette forme lorsque «ils» viennent chercher l’orateur, qui est accueilli par le silence pour une nouvelle raison : Il n’y avait «plus personne pour parler pour moi». Ils viennent par trois groupes avant l’orateur. Les premières victimes sont les «socialistes». Quand «ils sont venus chercher» ce groupe, l’orateur était au courant de ce qui se passait mais «n’a pas parlé» car l’orateur ne se comptait pas parmi les socialistes. Le groupe suivant est celui des «syndicalistes», et parce que l’orateur n’en est pas un, ils se taisent. Le troisième groupe est celui des «Juifs», et parce que l’orateur n’est pas juif, ils se taisent. À la fin du poème, l’orateur rencontre le même sort, non pas à cause du silence des autres mais parce qu’il n’y a tout simplement plus personne. Le groupe suivant est celui des «syndicalistes», et parce que l’orateur n’en est pas un, ils se taisent. Le troisième groupe est celui des «Juifs», et parce que l’orateur n’est pas juif, ils se taisent. À la fin du poème, l’orateur rencontre le même sort, non pas à cause du silence des autres mais parce qu’il n’y a tout simplement plus personne. Le groupe suivant est celui des «syndicalistes», et parce que l’orateur n’en est pas un, ils se taisent. Le troisième groupe est celui des «Juifs», et parce que l’orateur n’est pas juif, ils se taisent. À la fin du poème, l’orateur rencontre le même sort, non pas à cause du silence des autres, mais parce qu’il n’y a tout simplement plus personne.
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