"Les porteurs de libations" d’Eschyle Automatique traduire
«Les porteurs de libation» est une tragédie grecque antique, écrite au milieu du Ve siècle avant notre ère par le dramaturge athénien Eschyle. La pièce dépeint le meurtre de Clytemnestre, reine de Mycènes, par son fils Oreste, qui a le devoir de venger le meurtre par Clytemnestre de son père, Agamemnon. Explorant les thèmes de la justice et du devoir, «The Libation Bearers» est l’un des exemples les plus importants de la tragédie grecque antique et l’une des œuvres les plus importantes et les plus influentes de la littérature occidentale. La pièce s’ouvre sur le tumulus d’Agamemnon, ancien roi de Mycènes. Son fils Oreste est arrivé au tombeau, après avoir secrètement regagné le royaume. Il coupe une mèche de ses cheveux en offrande à l’esprit de son père et, parlant à son compagnon Pylade, il révèle qu’il est retourné à Mycènes pour venger le meurtre d’Agamemnon. Au bruit de pas qui approchent, Oreste et Pylade se cachent. La sœur d’Oreste, Electra, arrive, suivie du Chœur, un groupe de femmes esclaves qui portent des offrandes pour Agamemnon. Electra pleure son père puis commence à maudire sa mère, Clytemnestre. Elle prie pour que son frère revienne pour venger son père. Remarquant les cheveux d’Oreste sur la tombe, elle est étonnée par sa ressemblance avec les siens. Repérant des empreintes de pas, elle les suit derrière la tombe et trouve Oreste. Après une joyeuse réunion, Electra explique qu’elle et le Chœur ont été envoyés au tombeau par Clytemnestre. Le Chœur encourage Oreste et Electre à comparer leur amour pour leur père et leur haine pour leur mère. Finalement, frère et sœur prient ensemble l’esprit de leur père, demandant la destruction de Clytemnestre. Oreste révèle que le dieu Apollon l’a envoyé pour venger Agamemnon, le menaçant de la lèpre s’il ne se conforme pas. Puis il demande pourquoi Clytemnestre fait des offrandes au mari qu’elle a assassiné. Le Chœur explique que la reine a eu un rêve inquiétant, dans lequel elle a donné naissance à un serpent, qui l’a ensuite tuée. Elle espère que ces offrandes à l’esprit d’Agamemnon l’apaiseront.
Spéculant qu’il est le serpent, Oreste révèle son plan : lui et Pylade se déguiseront et arriveront au palais en tant qu’invités. Une fois à l’intérieur, ils assassineront la reine et son nouveau mari, Egisthe. Après avoir entendu le plan d’Oreste, Electra et le Chœur se retirent. Dans un intermède, les femmes du Chœur discutent du potentiel de trahison de la femme. Ils mentionnent divers exemples historiques et mythiques de trahison féminine avant de se tourner vers Clytemnestre. Ils prononcent que les dieux, la justice et le destin vont bientôt punir la reine pour avoir trahi son mari. Déguisés, Oreste et Pylade arrivent aux portes du palais. Ils sont accueillis par Clytemnestre. Oreste donne un faux nom et explique qu’il est venu avec une triste nouvelle : son fils Oreste est mort. Clytemnestre pleure de mauvaise foi et envoie sa servante Cilissa, l’ancienne infirmière d’Oreste, pour aller chercher Égisthe. Les femmes du Chœur interceptent Cilissa et lui disent de s’assurer qu’Égisthe vienne seul, sans son garde du corps. Cilissa est d’accord. Resté seul sur scène, le Chœur prie une fois de plus pour se venger. Égisthe entre, se demandant à haute voix si la nouvelle de la mort d’Oreste peut vraiment être vraie, et résolu à mettre le messager en question. Il sort et des cris se font entendre hors de la scène. Un serviteur blessé avertit Clytemnestre, qui demande une hache. Cependant, Oreste arrive avant qu’elle ne puisse s’armer. Clytemnestre l’avertit qu’elle le placera sous la malédiction d’une mère, mais il est inébranlable. La reine porte son sein et rappelle à Oreste son devoir filial ; il hésite un instant, avant d’entraîner sa mère dans le palais et de l’assassiner sur le corps d’Égisthe. Le discours d’Oreste devient erratique alors qu’il enroule les deux cadavres dans le linceul d’Agamemnon (un vêtement élaboré dans lequel Clytemnestre a piégé son mari afin qu’il ne puisse pas se défendre contre Égisthe). Toujours en deuil de son père et parlant de manière de plus en plus incohérente, Oreste annonce qu’il doit s’exiler pour le crime d’avoir tué sa mère. Le Chœur essaie de le rassurer sur le fait qu’il n’a fait que ce qui est juste, mais Oreste a une vision des Furies, les déesses qui punissent les crimes des enfants contre leurs mères.
Terrifié presque jusqu’à la folie, Oreste s’enfuit, espérant trouver refuge au sanctuaire d’Apollon. Le Chœur craint que le cycle des effusions de sang ne soit pas encore terminé. «Les porteurs de libations» est le deuxième volet d’une trilogie de pièces connue sous le nom d’«Orestie», qui comprend également «Agamemnon» (représentant le meurtre d’Agamemnon) et «Euménides» (qui concerne la réconciliation d’Oreste avec les Furies). L"Orestie", qui remporta le premier prix de l’ancien festival athénien de drame sacré, la "Dionysia", en 458 av. J.-C., est le seul exemple survivant d’une trilogie complète de tragédies grecques antiques.
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