"Faire surface" de Margaret Atwood Automatique traduire
«Surfacing» (1972), le deuxième roman de Margaret Atwood, fut le premier à lui apporter une renommée internationale. Le roman parle d’une protagoniste féminine anonyme, illustratrice de contes de fées, dont la recherche de son père disparu l’amène à faire plusieurs découvertes importantes mais dérangeantes sur elle-même. Le roman se déroule au Canada, dans une ville limitrophe du Québec; les tensions entre les Québécois et les autres Canadiens, et entre les Canadiens et les Américains, sont l’un des motifs réguliers du roman.Après avoir appris la disparition mystérieuse de son père, la narratrice voyage avec son petit ami, Joe, et ses amis Anna et David, qui sont mariés, au nord de sa maison d’enfance. Ses amis, qui travaillent sur un film intitulé «Random Samples», prévoient d’utiliser le voyage pour acquérir des images. Une fois de retour dans sa ville natale, le narrateur recherche un vieil ami de son père, Paul, dans l’espoir de trouver des réponses. Paul est cependant incapable de lui donner des informations utiles sur la disparition de son père. La narratrice et ses amis engagent alors un homme de la ville pour les emmener à la cabane de son père, qui se trouve sur une île au milieu d’un grand lac voisin. Lorsqu’ils arrivent sur l’île, ils déballent leurs affaires et installent leur camp dans le cabane abandonnée. Après quelques recherches initiales dans les environs, il devient clair que leur recherche ne les mènera nulle part. La narratrice trouve une pile de papiers parmi les affaires de son père, avec des mots étranges, apparemment aléatoires, griffonnés dessus. L’incohérence apparente des papiers amène la narratrice à s’inquiéter de l’état mental de son père. Le temps de la narratrice sur l’île est interrompu par plusieurs flashbacks vifs, à travers lequel les lecteurs apprennent à connaître son passé. Les scènes impliquent sa famille, son mariage précédent et son enfant. Elle s’inquiète pour sa relation avec Joe, pas sûre qu’elle l’aime vraiment. Elle s’inquiète, en fait, de son engourdissement émotionnel croissant face à la vie en général. Quand Evans, l’homme de la ville qui a emmené la narratrice et son groupe sur l’île, revient pour les emmener, David décide de rester plus longtemps.
La narratrice est mal à l’aise avec cela, car elle craint que son père, maintenant fou, ne soit quelque part à proximité. Elle n’exprime cependant pas ses inquiétudes. Des flashbacks sur son mariage et la naissance de son enfant ont bouleversé le narrateur; quelque chose ne va pas chez eux. Le narrateur remarque également à quel point le mariage de David et Anna, en y regardant de plus près, est en fait très pauvre. David trompe et abuse émotionnellement d’Anna. Au milieu des tensions croissantes, lorsqu’un jour Joe propose de manière inattendue au narrateur, elle le refuse. Finalement, le narrateur discerne que les dessins étranges de son père font référence à d’anciennes peintures rupestres sur lesquelles il avait fait des recherches. Elle se résout à rechercher les tableaux en question, espérant y trouver des informations utiles. Les peintures ne sont pas faciles à trouver, mais finalement, la narratrice pense avoir trouvé où elle pourrait en trouver une. En raison des modifications de la nappe phréatique depuis qu’elle a été peinte, celle-ci, devine-t-elle, se trouvera sous l’eau. Après avoir recherché l’emplacement supposé du tableau, le narrateur plonge pour le trouver. Au lieu du tableau, elle découvre ce qu’elle croit être un enfant mort. Cela descelle par inadvertance l’un de ses propres souvenirs refoulés, ce qui l’amène à comprendre son passé avec son ex-mari et son enfant d’une manière complètement nouvelle. Traumatisée par le souvenir, la narratrice commence à perdre son emprise sur la santé mentale. David tente de séduire le narrateur, pour se venger d’Anna qui l’a trompé avec Joe, mais elle le repousse. Bientôt, la police arrive sur l’île avec la nouvelle. Le père du narrateur a été retrouvé par des pêcheurs locaux – il est mort. Le narrateur continue de dégringoler émotionnellement, d’halluciner et de devenir psychotique. Elle détruit le film de David et se cache de ses amis, qui sont obligés de quitter l’île sans elle. Après leur départ, elle détruit la cabine, détruisant la majeure partie de son contenu. Pendant des jours, elle mène la vie d’une bête sauvage : mangeant des plantes sauvages, dormant dehors. Elle commence à croire qu’elle pourra invoquer ses parents d’entre les morts, mais seulement si elle suit des règles très précises.
Elle devient également convaincue qu’elle est enceinte d’un enfant divin. Miraculeusement, au fil du temps, la narratrice semble se remettre, quoique lentement, de son état psychotique; et comme elle le fait, il semble que ses divers anciens traumatismes aient commencé à guérir. Elle s’aperçoit un jour dans un miroir, et cette vision d’elle-même l’affecte puissamment – elle est toujours elle-même, toujours une femme. Joe retourne sur l’île pour la chercher et, cachée dans les bois, elle le surveille. Ce faisant, elle réalise soudain qu’elle lui fait confiance et même qu’elle l’aime. « Surfacing » est un roman unique pour avoir pris une femme sans nom comme protagoniste. En refusant de la nommer, Atwood imprègne son protagoniste d’un certain air de généralité, comme si les réponses et les émotions du protagoniste devaient être considérées comme universelles,
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