"Les Bonnes" de Jean Genet Automatique traduire
La pièce de théâtre de Jean Genet «Les Bonnes» (ou «Les Bonnes») a été créée à Paris au Théâtre de l’Athénée en 1947. À cette époque, Genet était déjà un romancier et dramaturge établi, mais cette pièce en un acte était sa première incursion dans les conventions et l’esthétique du mouvement maintenant connu sous le nom de Théâtre de l’Absurde. «Les Bonnes» est basé sur l’histoire vraie des sœurs Papin, deux bonnes qui ont choqué la France en 1933 en assassinant leur maîtresse abusive et sa fille. La pièce de Genet utilise l’absurdité pour démontrer l’arbitraire des désignations de classe et la lutte très réelle de l’inégalité des classes.
Le mot «absurde» décrit l’état d’être en désaccord ou non gouverné par la raison et la logique. La philosophie absurde est née de «Le mythe de Sisyphe» (1942), dans lequel l’auteur français Albert Camus compare l’existence humaine à Sisyphe de la mythologie grecque, un homme qui a provoqué la colère des dieux et a été condamné à rouler éternellement un gros rocher sur une colline uniquement pour qu’il recule à chaque fois. Selon Camus, «L’absurde naît lorsque le besoin humain de comprendre et de raisonner rencontre le déraisonnable du monde». Cette idée de l’absurde a été renforcée par les horreurs sans précédent de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), telles que la mort mécanisée rendue possible par les nouvelles technologies, les atrocités de l’Holocauste et la destruction totale d’Hiroshima et de Nagasaki par les États-Unis avec la bombe atomique. En outre, la guerre froide qui a suivi a créé la menace omniprésente de mort et d’anéantissement inattendus. Contrairement à de nombreux grands mouvements théâtraux modernistes, tels que le réalisme, le naturalisme, le dadaïsme ou le symbolisme, l’absurde au théâtre n’était pas un mouvement conscient. Il n’y avait pas de manifestes absurdes ni de règles délibérément définies. Le terme n’a été inventé qu’en 1961, lorsque le critique et érudit Martin Esslin a publié «Le théâtre de l’absurde», une monographie très influente dans laquelle il a identifié plusieurs dramaturges qui ont été indépendamment influencés et inspirés par l’œuvre de Camus, dont Eugène Ionesco )«La cantatrice chauve», «Les chaises»), Samuel Beckett («En attendant Godot», «Endgame»), et Jean Genet. Solange et sa jeune sœur Claire, toutes deux au début de la trentaine, sont domestiques chez Madame, une belle et riche femme d’environ 25 ans. L’action de la pièce se déroule en temps réel semi-déformé sans interruption d’acte. «The Maids» se déroule dans la chambre de Madame et s’ouvre sur ce que Solange et Claire appellent une cérémonie, au cours de laquelle les sœurs jouent à tour de rôle le rôle de Madame pendant que Madame est hors de la maison. Dans ce cas, Claire joue Madame, portant ses robes et mettant son maquillage et ses bijoux. Elle abuse verbalement de Solange, qui joue le rôle de Claire, mais Solange-as-Claire la contrarie. Le réveil sonne toujours et met fin au rituel avant que les sœurs ne puissent le terminer en tuant Madame. Les sœurs se battent et s’insultent, et Claire confronte Solange parce qu’elle l’a vue une nuit debout au-dessus du lit de Madame, essayant d’assassiner Madame mais perdant son sang-froid. En raison de leur rituel, Claire voit dans le désir de Solange de tuer Madame un désir de tuer Claire. Le téléphone sonne, et Claire parle à Monsieur, l’amant de Madame. Monsieur a été emprisonné après avoir été arrêté pour un crime non précisé impliquant de l’argent et du vol sur la base d’une lettre anonyme que Claire a écrite à la police. Monsieur a été libéré sous caution et Claire panique à l’idée qu’elle sera découverte. Elle décide de tuer Madame en empoisonnant son thé avec du phénobarbital. Madame revient, désemparée et désillusionnée par les signes extérieurs de son riche style de vie mondain. L’arrestation et l’absence de Monsieur l’ont amenée à réaliser qu’elle ne s’intéresse qu’à lui. Découragée, elle offre ses belles fourrures et une robe de créateur unique aux femmes de chambre, affirmant qu’elle n’a plus besoin de vêtements coûteux. Claire essaie de donner à Madame le thé empoisonné, mais Madame n’est pas intéressée. Lorsque Madame apprend l’appel téléphonique et la libération de Monsieur, son humeur change soudainement. Elle se prépare avec enthousiasme à sortir et à le rencontrer, récupérant avec désinvolture ses fourrures et renouvelant son intérêt pour sa richesse. Madame envoie Solange héler un taxi et attend son retour avec impatience. Claire continue d’exhorter Madame à boire le thé, mais Madame refuse. Après le départ de Madame, Solange insiste pour qu’ils accomplissent le rituel. Claire joue à nouveau Madame, mais elle est paranoïaque à l’idée que la vraie Madame revienne et prend peur alors que Solange prend le jeu dans une nouvelle direction. Claire commence à se sentir mal, alors Solange l’aide à aller à la cuisine. Solange revient seule et dans un long monologue déroutant annonce qu’elle a tué Madame. Elle tient des conversations imaginaires avec des personnes invisibles sur les conséquences, ce qui conduit à l’exécution de Solange. Claire rentre et, malgré les découragements répétés de Solange, réclame son thé et le boit.
- «The Handmaid’s Tale» by Margaret Atwood
- Theaters of Vladivostok saw the most famous performance of Roman Viktyuk - "Handmaids"
- «The Balcony» by Jean Genet
- «Refugee» by Alan Gratz
- «Genesis Begins Again» by Alicia D. Williams
- UN war film festival takes place at UN headquarters in Geneva
- Russia has become an honored guest of the International Book Salon in Geneva
- Igor Dryomin: Scratch - una brecha en la materia
Vous ne pouvez pas commenter Pourquoi?