« Déclaration de sentiments » par Elizabeth Cady Stanton
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Publiée en 1848 lors de la Convention de Seneca Falls sur les droits des femmes, la « Déclaration des sentiments » est l’un des premiers documents publics à défendre les pleines libertés civiles des femmes, dont le droit de vote. Rédigée par la militante des droits des femmes Elizabeth Cady Stanton et inspirée de la Déclaration d’indépendance des États-Unis, la « Déclaration des sentiments » a été signée par 99 femmes et hommes, dont la militante des droits des femmes Lucretia Mott et l’abolitionniste Frederick Douglass. Elle est considérée comme un document fondateur du mouvement pour les droits des femmes.
La « Déclaration des sentiments » est dans le domaine public, et ce guide fait référence à l’édition mise en ligne par le Parc historique national des droits des femmes. La « Déclaration » emprunte une grande partie de son texte à la Déclaration d’indépendance des États-Unis. Son préambule reprend, presque mot pour mot, les sections correspondantes de la déclaration originale, avec des modifications de formulation, le cas échéant, pour indiquer que ce document concerne spécifiquement les droits des femmes. Le document commence par les célèbres mots de la Déclaration des États-Unis : « Lorsque, au cours des événements humains… » (paragraphe 1). Il poursuit dans la même veine, expliquant que les paragraphes suivants décrivent les raisons d’une rébellion. Le document expose ensuite sa philosophie fondamentale : « Nous tenons ces vérités pour évidentes : que tous les hommes et toutes les femmes sont créés égaux… » (paragraphe 2). La « Déclaration » réitère l’affirmation selon laquelle les gouvernements qui deviennent tyranniques sont légitimement renversés par leurs sujets et remplacés par une meilleure gouvernance. Pour les femmes, la tyrannie en cause réside dans l’oppression qu’elles subissent de la part des hommes, qui leur interdisent généralement nombre de leurs droits et privilèges. La «Déclaration» reconnaît que les gouvernements ne doivent pas être renversés pour des raisons futiles. Cependant, les individus tolèrent parfois les mauvais traitements plus volontiers qu’ils ne le devraient, et «une longue série d’abus et d’usurpations» contre les femmes (paragraphe 2) pose la question. Le document énumère 16 atteintes à la liberté et à la dignité des femmes de la part des hommes. Premièrement, le droit de vote leur est interdit. Deuxièmement, elles sont contraintes d’obéir à des lois sur lesquelles elles n’ont pas leur mot à dire. Troisièmement, des droits leur sont retirés, même aux hommes les plus humbles. De plus, le mariage réduit les droits d’une femme à ceux d’une personne décédée : ses biens et ses revenus appartiennent à son mari ; sa conduite est dictée par lui ; et les lois des hommes régissent le divorce et la disposition des enfants. Les femmes sont imposées sans représentation. Une femme ne peut travailler que dans les domaines autorisés par les hommes ; sa rémunération est « mince » ; Elle ne peut accéder à des domaines prestigieux comme le droit et la médecine. L’université est interdite aux femmes. Une femme peut adhérer à l’Église, mais ne peut participer à sa direction. Les hommes bénéficient d’un double standard moral, leur permettant de faire bien des choses que les femmes n’ont pas le droit de faire. Ils outrepassent la conscience des femmes dans les affaires qui les concernent directement et « son Dieu ». Enfin, les hommes ont dégradé la confiance des femmes et les ont encouragées à « mener une vie dépendante et abjecte » (paragraphe 19). Par conséquent, les femmes devraient insister sur « l’admission immédiate à tous les droits et privilèges qui leur appartiennent en tant que citoyennes » des États-Unis (paragraphe 20). Les membres de la convention s’engagent à faire campagne pour ces droits auprès du peuple et des États américains, dans l’espoir que d’autres conventions se réunissent pour faire avancer ce travail. Les congressistes signent leurs noms. Quatre-vingt-dix-neuf signatures sont apposées, dont 67 femmes et 32 hommes.Parmi eux, des militants de premier plan tels que l’auteure Elizabeth Cady Stanton, Lucretia Mott, Frederick Douglass, Mary Ann M’Clintock, Amy Post et le futur représentant américain Jacob Chamberlain. La « Déclaration de sentiments » complète est accessible sur le site web du National Park Service. https://www.nps.gov/wori/learn/historyculture/declaration-of-sentiments.htm
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