« Le Meilleur des mondes » d’Aldous Huxley
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« Le Meilleur des Mondes », roman dystopique publié en 1932, est sans doute l’œuvre la plus célèbre et la plus durable d’Aldous Huxley, régulièrement classée parmi les 100 meilleurs romans de langue anglaise par des organismes tels que la Modern Library, la BBC et « The Observer ». Le roman s’ouvre sur une visite de l’écloserie et du centre de conditionnement du centre de Londres, où le directeur explique les principes fondamentaux de la « stabilité » de la société, découlant de l’uniformité de ses citoyens, imposée par la chaîne de production. Les membres de l’État-Monde sont littéralement fabriqués en usine ; ils subissent ensuite un lavage de cerveau pour savourer le sort qui leur est assigné : l’une des cinq castes principales, déterminées en grande partie par des niveaux d’intelligence prédestinés et contrôlés scientifiquement. Les Alphas sont au sommet, suivis des Bêtas, des Gammas, des Deltas et enfin des Epsilons. Ces rôles et leur nécessité sont déterminés par les dix « Contrôleurs du Monde » qui dirigent le monde, dont l’un, Mustapha Mond, que nous rencontrons au début du roman. Mond donne une leçon d’histoire sur les guerres et les conflits qui ont conduit à la formation de l’État mondial et à la mise en œuvre de ses systèmes.
Après avoir présenté et expliqué la société, Huxley passe à l’intrigue principale du roman, centrée sur les personnages de Lenina Crowne, infirmière au Centre d’incubation et de conditionnement, et de son collègue, Bernard Marx, au Bureau de psychologie. Lenina et Bernard sont attirés l’un par l’autre, bien que Lenina adopte une attitude plus respectueuse, conservant les principes que Bernard rejette. Alors qu’ils s’apprêtent à partir pour Malpais, la réserve des Sauvages au Nouveau-Mexique, Bernard apprend que le directeur des Écloseries et du Conditionnement envisage de l’envoyer en Islande, pensant qu’il donne le mauvais exemple et pourrait corrompre ses collègues. Ce faisant, le directeur raconte l’histoire d’une femme avec laquelle il couchait il y a longtemps, disparue dans la même réserve et présumée morte. Sur place, Bernard et Lenina rencontrent un homme étrange nommé John, habillé à la manière des Sauvages, mais visiblement blanc, parlant couramment l’anglais. Marx découvre qu’il s’agit du fils du Directeur et de Linda, la femme présumée morte. Marx convainc Mond de l’autoriser à ramener Linda et John à la civilisation à des fins scientifiques. De retour à Londres, Marx humilie le DHC avec ses découvertes (la naissance vivipare étant un scandale incroyable), et sa réputation sociale, longtemps en suspens, s’envole enfin à son niveau idéal. Il promène John (ou « le sauvage ») dans les soirées mondaines, et les gens le supportent pour accéder à cette merveille. Cependant, John est tombé amoureux de Lenina et devient obsédé par elle, torturé par l’amour libre qu’elle semble vouloir lui donner, qui ne correspond pas à la conception monogame de l’amour dans laquelle il a grandi. Déprimé, il refuse d’accompagner Marx, ruinant ainsi son nouveau statut social. Alors que la situation s’aggrave, Lenina s’entiche de John, au point de refuser ses anciens prétendants, comme Henry. Elle tente de séduire John, ce qui réveille à nouveau sa conscience et il finit par devenir violent, furieux comme le Roi Lear de la pièce éponyme de Shakespeare, si bien que Lenina s’enferme dans la salle de bains. Finalement, elle l’entend partir et s’échappe. On apprend alors que ce qui a attiré John « loin » était l’hôpital où sa mère séjournait. Elle est mourante, encore intoxiquée par son soma. Alors qu’il tente d’interagir avec elle, un groupe d’enfants est introduit dans la chambre pour un conditionnement à la mort, et leur manque de morosité et de respect perturbe encore plus John. Sa mère meurt et, alors que John pleure sa perte, il pousse un enfant au sol. Par la suite, John tente de déclencher une émeute en tentant de réveiller un groupe de Deltas recevant leur allocation de soma. Au lieu de cela, ils se retournent contre lui. Helmholtz et Bernard le retrouvent et, après l’arrivée des autorités qui apaisent la foule, tous les trois sont arrêtés ensemble.Les trois derniers chapitres du roman consistent en une longue conversation avec Mustapha Mond et les trois autres, jusqu’à ce que Helmholtz et Bernard soient limogés un à un, et que le dialogue s’installe enfin. Les deux hommes échangent sans cesse sur ce qui constitue une société idéale, Mond prônant la stabilité et un bonheur simulé, et John les larmes. Ils se terminent sans qu’aucun des deux camps ne cède. Le dernier chapitre suit la tentative de John de s’isoler, constamment interrompu par des journalistes, des touristes et des cinéastes, jusqu’à ce que, incapable de faire face et poussé à bout par la visite de Lenina, John se pende.
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