« Jour des larmes » de Julius Lester
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« Day of Tears: A Novel in Dialogue » est un roman historique pour jeunes adultes écrit par Julius Lester et publié en 2005. Il a remporté le prix Coretta Scott King en 2006 ainsi que de nombreux autres prix pour jeunes adultes. Le livre relate la plus grande vente aux enchères d’esclaves de l’histoire américaine, qui eut lieu les 2 et 3 mars 1859 à Savannah, en Géorgie. Pierce Butler, propriétaire d’une plantation, vendit plus de 400 personnes pour rembourser ses dettes de jeu. Mêlant fiction et histoire, le livre aborde cet événement et ses répercussions, notamment la vente d’Emma, esclave des plantations Butler, puis Henfield. Avant sa vente, Emma était la principale gardienne des enfants Butler. Le livre, entièrement dialogué, alterne les points de vue des esclaves, des abolitionnistes et des propriétaires d’esclaves. Tous les personnages participent à la narration, mais Emma occupe la majeure partie du temps et de l’espace narratif en tant que personnage principal.
Le livre met en lumière de nombreux thèmes communs aux récits d’esclaves. Les multiples perspectives du livre examinent la nature de l’esclavage – et par extension, la liberté – y compris celles des esclaves aspirant à la liberté, des propriétaires et des vendeurs d’esclaves, des abolitionnistes, et même d’un esclave, Sampson, qui croit que l’esclavage est bénéfique pour les Noirs. Le racisme reste omniprésent tout au long du roman, tant dans les remarques ouvertement désobligeantes des propriétaires d’esclaves que dans les convictions plus subtiles des abolitionnistes blancs, dont le discours reflète la notion de supériorité blanche. De ce fait, le langage lui-même est essentiel tout au long du roman, notamment parce qu’il détermine et reflète la position sociale de chacun. Avertissement concernant le contenu : Le matériel source mentionne des agressions sexuelles et présente d’autres cas de violence explicite, ainsi que des idées suicidaires et un langage offensant et désuet. Ce guide d’étude cite et occulte l’utilisation du mot commençant par « n » par l’auteur. Le livre commence le deuxième jour de la vente aux enchères, au cours duquel la famille d’Emma tente de comprendre le bouleversement qui se produit tout en réfléchissant aux fortes pluies qui ressemblent à des larmes divines. Ses parents s’estiment chanceux d’avoir une histoire aussi intimement liée à leur esclavagiste, Pierce Butler, car ils croient que cela les protégera de la vente. De même, Emma sert de mère porteuse aux deux filles de Pierce, Sarah et Frances, car leur mère, abolitionniste, Fanny Kemble, a divorcé de leur père, propriétaire d’esclaves. La vente ultérieure d’Emma à une femme vivant à plusieurs États de là est un choc non seulement pour elle, mais aussi pour ses parents, Will et Mattie. Les parents d’Emma maudissent Pierce, bien qu’ils soient impuissants à empêcher la séparation d’avec leur fille. La propre fille de Pierce, Sarah, qui ressemble à sa mère, ne pardonne jamais à son père cet acte. Une fois Emma vendue, elle tombe amoureuse d’un autre esclave Butler vendu à Mme Henfield, Joe. Avec l’aide d’un abolitionniste blanc, Emma, Joe et deux autres esclaves s’échappent de la plantation Henfield, mettant accidentellement le feu à la grange. Ils parviennent à Philadelphie, où Emma et Joe retrouvent l’ex-femme de Pierce, qui les prévient qu’ils ne sont toujours pas en sécurité, car ils risquent d’être capturés et renvoyés en esclavage. Fanny les aide à fuir au Canada, mais Joe finit par y retourner pour combattre et mourir pendant la guerre de Sécession. Le roman se conclut par un retour d’Emma sur sa vie pour aider sa petite-fille à réaliser un projet d’histoire pour l’école. Un bref aperçu de la structure et de la chronologie du livre : Lester divise le livre en 13 chapitres, chacun centré sur un lieu, comme l’indique le titre du chapitre. Cependant, le dernier chapitre ne suit pas ce modèle, se concentrant plutôt sur le personnage d’Emma. La plupart des chapitres du livre précèdent un interlude correspondant, dans lequel l’un des personnages revient sur les événements du chapitre précédent ou du temps écoulé depuis. Le chapitre 9 n’est pas suivi d’interlude.L’auteur ne souhaite sans doute pas révéler que Joe et Emma ont réussi à s’échapper de la plantation Henfield, ni rompre la tension narrative. Ce n’est qu’après l’évasion de Joe et Emma, au chapitre 10, que l’auteur propose deux interludes supplémentaires, du point de vue de Mme Henfield et de l’esclave Sampson, pour compenser l’interlude manquant du chapitre 9. De même, le dernier chapitre ne comporte pas d’interlude correspondant, le dialogue du chapitre lui-même se déroulant de nombreuses années après la vente aux enchères, alors qu’Emma est une vieille femme.
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