La liste des nominés pour le prix de l’Association des critiques musicaux a été annoncée. Le critère principal est les réalisations exceptionnelles et le courage civique
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MOSCOU. Le 12 octobre, l’Association des critiques musicaux de la capitale a annoncé la sélection du premier prix annuel des réalisations pour la saison 2014-15.
Les mérites de chacun des six candidats sont indéniables. Grâce au travail titanesque de Polina Vaydman, la publication de l’œuvre complète de Peter Ilyich avec des partitions originales sans censure, ainsi que des amendements politiques et autres a été lancée. Les musiciens et les auditeurs auront accès à des œuvres spirituelles, la version originale du Premier concert, l’édition originale d’Eugene Onegin. L’admiration mérite non seulement le fait de préparer une publication unique, mais également le dévouement, l’ascèse et l’altruisme de Weidman. Elle, qui ne recevait pas un centime pour son travail, devait convaincre les responsables de l’art de l’énorme importance des œuvres rassemblées et de la pertinence des coûts de production.
Le compositeur "Satyagraha" Philip Glass était sur la liste par hasard. L’opéra sur les droits de l’homme et la résistance sans violence, avec Gandhi, Martin Luther King et Krishna comme personnages principaux, a été posé pour la première fois en Russie, pour lequel la question de la recherche de la vérité (comme Santiagraha est traduite) peut être qualifiée de rhétorique. Vladimir Yurovsky, directeur artistique de l’orchestre Svetlanov, a été remarqué par les critiques pour la série de concerts "Guerre et paix", qui combine les œuvres de Prokofiev, Messian, Schönberg, Strauss et Pulenok. Le choix est déterminé par la luminosité et le cycle anti-guerre et les problèmes qu’il soulève: le rejet des modèles imposés, le rejet de la dictature et du totalitarisme.
Il ne fait aucun doute que l’opéra de Perm est sur la liste du choeur MusicAeterna. Innovation, authenticité, niveau de performance exceptionnel, la direction artistique de Theodor Currentzis suscite l’intérêt continu du public.
Le festival de musique de chambre «Return» est réputé pour sa pertinence, le grand nombre d’œuvres sélectionnées et les efforts déployés pour revenir et organiser les représentations d’éminents compatriotes sur la scène de la capitale.
Le "Tannhauser" de Wagner, devenu le motif de la persécution de Boris Mezdrich et du jeune réalisateur Timofei Kulyabin, qui a presque payé pour la production sonore de la liberté, s’est avéré être un symbole de la victoire de l’obscurantisme dans une seule ville.
Elena Tanakova © Gallerix.ru
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