Soirées de novembre à la mémoire du grand musicien. L’heure de la réunion ne peut pas être changée Automatique traduire

MOSCOU. Le festival annuel dédié à Oleg Kagan s’est ouvert à la veille de son anniversaire

«La vie après la vie» - les paroles du titre du film sur Kagan, tourné par Andrei Khrzhanovsky en 1997, peuvent être considérées comme la devise invoquée du festival à la mémoire du brillant violoniste. La comparaison avec Mozart dans son cas ne semble pas exagérée. Ses collègues et amis l’ont apprécié non seulement pour son talent exceptionnel, son goût irréprochable, son manque d’envie et son caractère ouvert. Une personne ensoleillée, délicate et chaleureuse, avec qui tous ceux qui le connaissaient et l’aimaient chérissaient la communication. Il est absolument impossible de l’imaginer calomniant contre Richter, une alliance créative qui a duré de nombreuses années, comme le pianiste Andrei Gavrilov s’y est permis dans son livre et ses nombreuses interviews. Le statut de voyage à l’étranger, dans lequel Kagan est resté longtemps, ainsi que le diagnostic fatal, qui lui a coûté la vie à 43 ans, ne l’ont pas aigri. Déjà gravement malade, il a continué à travailler, à planifier, à réaliser des rêves de longue date. Peu de temps avant la mort de Kagan, un miracle s’est produit. Il a joué la Symphonie Concertante Mozartienne en duo avec Bashmet sur un vieux violon appartenant au compositeur lui-même. La puissance de l’art au moment d’être sur scène lui rendait sa force, lui permettant de réaliser des passages complexes, époustouflant le public et les médecins en poste dans la salle. Le festival de Croyte était un rêve de longue date. Comme la "Dédicace à Oleg Kagan" de Moscou, il a été organisé après le décès du musicien par sa veuve, la violoncelliste Natalia Gutman. Par la promptitude avec laquelle de très jeunes musiciens réputés répondent à l’invitation de se produire lors de ces deux événements pendant toutes ces années, on peut juger du respect et de l’amour pour le phénoménal violoniste. Grâce aux efforts de Gutman, plus de 30 disques ont permis de faire connaître la jeune génération à Kagan. Ils ont enregistré beaucoup de leurs duos communs, les œuvres de Schnittke, Hindemith, Gubaidulina, Messian. Parmi les participants de cette année figurent Natalia Gutman, son fils Svyatoslav Moroz, Youri Bashmet, Alexey Lyubimov, le choeur Yurlova et bien d’autres. Le fait qu’un an plus tard, à la veille du prochain anniversaire d’Oleg Kagan, aura lieu la prochaine dédicace du festival, personne ne doute.

Elena Tanakova © Gallerix.ru