Soixantième anniversaire d’Oleg Kagan au Conservatoire de Moscou Automatique traduire

MOSCOU. Le 17ème festival de musique de Moscou à la mémoire d’Oleg Kagan s’est terminé.

La nature mozartienne du talent du violoniste Oleg Kagan était évidente pour tous ceux qui l’entouraient sur scène et dans la vie. Léger, charmant, artistique, il a généreusement partagé son amour de la musique. Parlant dans des ensembles de chambre, en duo avec Richter ou Natalia Gutman, il n’a pas attiré l’attention du public sur sa personne. Les horizons musicaux et la possession phénoménale de l’instrument lui ont permis d’accomplir avec autant de maîtrise les classiques et l’avant-garde, en tombant amoureux du public dans les œuvres les plus novatrices. C’est pourquoi Schnittke et Gubaidulina ont souvent proposé à Kagan leurs nouvelles œuvres pour la première représentation. C’est pourquoi ses interprétations de Berg, Schoenberg, Mansuryan sont si convaincantes. Ses nombreuses années de collaboration créative avec Svyatoslav Richter ont non seulement renforcé de brillantes compétences en interprétation. Ils étaient sur la même longueur d’onde et dans la diversité des loisirs, une connaissance approfondie de la peinture, de la littérature et d’autres formes d’art.

Le courage avec lequel il a accepté une maladie mortelle et un départ prématuré, un concert d’adieu joué quelques jours avant sa mort, le refus de faire connaître sa douleur à d’autres causent un respect sans bornes. La force de son charme, de sa sincérité et de son ouverture était si grande et contagieuse qu’elle ne suscitait pas l’envie de Salrev. Seul bonheur sincère au contact de cet art. Par conséquent, ses amis et collègues sont si impatients de répondre à l’invitation de participer au festival à la mémoire d’Oleg Kagan. Ceux qui ont eu la chance de voir le musicien sur scène ont hâte de participer. Mstislav Rostropovich a souligné la qualité la plus importante inhérente à Kaagan. Il se distinguait par une incroyable tendresse pour la musique, les amis, pour son entourage. C’était une telle atmosphère de joie sincère qui régnait tout au long du festival qui s’est tenu du 15 au 23 janvier au Conservatoire de Moscou. Brahms, Stravinsky, Tchaïkovski, Rossini, Mozart, Respighi, Kancheli, Pushkaryov, Sibelius ont été magistralement interprétés et écoutés. Yuri et Ksenia Bashmety, Alexander Buzlov, Andrey Usov, Alexander Trostyansky, fille de Oleg Kagan et Natalya Gutman - Maria, musicienne de talent, Svyatoslav Moroz, fils de Natalya Gutman, dont le premier mentor au jeu du violon était Oleg Moiseevich. Ces jours-ci, le brillant violoniste aurait eu 70 ans.

Elena Tanakova © Gallerix.ru