L’anniversaire de Polina Viardo au musée Spasskoye-Lutovinovo Automatique traduire

Spasskoye-Lutovinovo. Le musée-réserve de Tourgueniev a accueilli un festival de musique classique consacré à Pauline Viardot.

"Elle a longtemps et à jamais occulté tout ce qui me reste… Je ne suis heureuse que lorsqu’une femme avec un talon me prend le cou et appuie mon visage dans la boue avec son nez." La femme fatale Tourgueniev fête ses 195 ans cette année. Une bonne occasion d’organiser un festival de musique dans l’ancien domaine, en y invitant de nombreux invités. Il y en a déjà beaucoup.

Cette année, Spasskoye-Lutovinovo est entré dans le top 3 des domaines les plus célèbres et les plus visités, en perdant le championnat uniquement au profit d’Arkhangelsk et de Yasnaya Polyana. Deux semaines auparavant, lors de la «Nuit du cinéma», le musée avait rappelé quatre adaptations du roman «Pères et Fils» et inauguré une exposition en l’honneur de Viardot. Les œuvres de son répertoire ont constitué la base du programme de concerts dans lequel ont été joués de jeunes chanteurs de la Voice and Violin Academy, fondée il y a 4 ans par le chanteur d’opéra Lyubov Kazarnovskaya.

Le "Barbier de Séville", présenté lors de la tournée de l’opéra italien de Saint-Pétersbourg, a changé le destin de Tourgueniev. La femme, dont les contemporains ont donné les caractéristiques les plus désagréables, a conquis l’écrivain avec sa voix et son charme magique dès la première minute sur la scène. Et puis - un culte imprudent, une existence dans le cadre de relations étranges et confuses, l’incapacité à organiser votre vie personnelle différemment, des tentatives de libération de soi, du bonheur et une série de pertes. Cette dame incroyable a été admirée par de nombreux compositeurs, artistes, écrivains célèbres. Un chanteur, professeur et compositeur exceptionnellement doué.

Auteur de plusieurs recueils de romans sur des poèmes de compositeurs et d’opérettes russes, dont le livret a été écrit par Tourgueniev lui-même. Les invités du festival ont pu non seulement entendre la musique que la fille d’anniversaire préférait, mais aussi voir ses photographies, de rares éditions des œuvres d’Ivan Sergueïevitch, des livres de son mari Louis Viardot lors de l’exposition.

Elena Tanakova © Gallerix.ru