Au théâtre Volkov, les spectateurs ont fait un voyage le long de la route Moscou-Petouchki Automatique traduire

YAROSLAVL. Lundi dernier, les artistes du théâtre Volkovsky ont présenté le spectacle «Moscou-Petouchki», une nouvelle production mise en scène par le jeune réalisateur moscovite Denis Azarov d’après le célèbre livre de Venedikt Erofeev à la fin des années soixante. Pendant plusieurs décennies, ce poème en prose ne s’inscrivait pas dans le cadre de la censure, mais cela ne l’empêchait pas de devenir un livre culte de l’intelligentsia du pays.

Au cours de ces années, il s’est répandu chez le samizdat et a été publié pour la première fois dans la seconde moitié des années 80. Puis des livres ont commencé à être publiés, inconnus auparavant du grand public. Fait intéressant, le travail, dont le protagoniste était un intelligent alcoolique Venechka, a été publié pour la première fois dans la revue «Sobriety and Culture», qui vient d’être présentée aux lecteurs. Maintenant, ce travail peut être lu dans vingt langues du monde.

Après la projection de la pièce par les amis du théâtre, la première officielle a eu lieu sur sa scène de chambre le 9 décembre - le public a accompagné le personnage principal lors d’un voyage le long de la route Moscou-Petouchki. L’artiste qui a conçu la performance, Dmitry Gorbas, a estimé que le public devrait approfondir autant que possible le texte, où les mots des personnages de la production sont complétés par des citations de la littérature mondiale et de la Bible, et incluent également des phrases estampées de la presse soviétique.

Par conséquent, sur scène, artistes et spectateurs étaient placés à proximité, sur des bancs en bois rappelant les vieux trains. Les cartons dispersés autour de la scène se sont arrêtés sur la route que Venechka essayait d’atteindre son bonheur. Les dialogues du héros de la pièce avec les anges, qui se transforment parfois en compagnons de route de Venechka, évoquent les rires homériques du public. Cependant, dans la finale tragique de la production, les sourires du public cèdent la place à une horreur non dissimulée figée sur ses visages.

Ludmila Trautmane © Gallerix.ru