Une femme de ménage italienne jette une œuvre d’art moderne à la poubelle Automatique traduire

BARI. Dans le sud de l’Italie, un gardien a jeté par erreur à la poubelle une œuvre d’art contemporain qui devait faire partie d’une exposition dans une galerie d’art contemporain locale.

Lorenzo Roca, responsable de l’entreprise de nettoyage, a déclaré que la femme «ne faisait que son travail», elle pensait que les deux œuvres jetées faisaient partie des déchets laissés dans la galerie après les préparatifs de l’ouverture de l’exposition, qui aura lieu mercredi prochain, à Bari.

Selon les organisateurs eux-mêmes, l’une des œuvres, «détruite» par le nettoyeur, était constituée de morceaux de biscuits éparpillés sur le sol et exprimait donc une sorte d’intention de l’artiste. M. Roca a regretté que son entreprise de nettoyage doive désormais payer une assurance pour l’œuvre d’art détruite, dont la valeur était estimée à pas moins de 10 000 euros.

Comme le souligne le portail http://graffitizone.kiev.ua, la femme de ménage italienne qui est devenue l’héroïne de l’actualité n’est pas la première personne à ne pas savoir faire la différence entre l’art moderne et les déchets.

En 2001, par exemple, une œuvre de l’artiste Damien Hirst composée d’un cendrier, de tasses de café sales, de bouteilles de bière vides et de journaux froissés a été jetée par les nettoyeurs d’une galerie d’art londonienne. Et en 1999, une jeune femme britannique, Tracey Emin, était à deux doigts de remporter le prix Turner pour son installation conceptuelle «My Bed» lorsqu’un des mécènes du musée, voyant l’exposition, a pensé que le lit avait été vandalisé et a ordonné que le lit soit rangé.

Anna Sidorova © Gallerix.ru