À Harvard, trois musées deviennent un Automatique traduire

CAMBRIDGE. Trois musées de Harvard sont réunis sous un même toit et ouverts au public après six ans de construction. L’idée du projet, développée par Renzo Piano, va bien au-delà de la simple expansion de l’espace d’exposition de la galerie, combinant plus de 250 000 œuvres d’art dans l’une des collections les plus précieuses au monde.

«Beaucoup de gens pensent qu’il ne s’agissait que d’un projet de construction long, compliqué et coûteux», déclare Thomas Lenz, directeur des musées d’art à l’Université de Harvard. «Mais nous avons tout inclus: modernisation moderniste constructive, fonctionnelle et conceptuelle». Avant la reconstruction, le Fogg Museum, spécialisé dans l’art européen et américain, le Bush-Reisinger Museum, spécialisé dans l’art des pays germanophones, et le Le musée Arthur Sackler, qui est un musée d’art et d’antiquités asiatiques, fonctionne de manière relativement isolée. «Les conservateurs ne se sont même pas parlé», explique Lenz, bien que le bâtiment du musée Bush-Reisinger soit situé à l’arrière du musée Fogg et que le musée Sackler se trouve à moins d’un pâté de maisons.

Sous la verrière pyramidale de Piano, qui surplombe le bâtiment néo-géorgien du musée Fogg, se trouve désormais un espace supplémentaire sur lequel les trois conservateurs travaillent simultanément, créant ainsi une exposition unique d’art de différentes collections. Maintenant que les visiteurs traversent la cour centrale, baignée de lumière, ils peuvent voir d’anciennes sculptures grecques et romaines situées à côté des œuvres d’Auguste Rodin, de Louise Bourgeois et de Félix González-Torres. Des peintures et sculptures de la Renaissance issues des collections des musées Fogg et Bush-Reisinger seront également présentées pour la première fois dans le cadre d’une exposition conjointe.

En conséquence, l’espace réuni des musées réunis présente plus en détail l’histoire de l’art. Même si, au stade de la conception, des doutes étaient liés à des difficultés logistiques, il était déjà clair que le résultat serait un événement important pour Harvard. Un aspect clé du projet était le bon alignement de l’éclairage de toutes les pièces, et en particulier de la nouvelle galerie. Le résultat du travail de Piano a brisé toutes les idées reçues sur le plus grand centre de formation en critique d’art du pays, obligeant les étudiants, les enseignants et le public à voir autrement les trésors des collections de musées.

Anna Sidorova © Gallerix.ru