Architecture gothique flamboyante: caractéristiques, exemples Automatique traduire
Le style «flamboyant» L’architecture gothique est un style gothique désoratique qui s’est épanoui en France entre 1350 et 1500, après quoi il a été supplanté par des formes d’architecture de la Renaissance - telles que celles utilisées dans l’achèvement de la cathédrale de Florence et le Palazzo Medici Riccardi - importées d’Italie. Il s’est développé à partir de l’idiome précédent le gothique rayonnant, son équivalent dans l’architecture gothique anglaise est le style «Perpendiculaire», et dans le gothique allemand son nom est Sondergotika («gothique particulier»). Une variante espagnole du gothique flamboyant a été adoptée en Espagne et au Portugal au XVe siècle.
Les conceptions architecturales du gothique flamboyant sont reconnaissables à l’attention croissante portée à la décoration et à l’utilisation d’arcs curvilignes en forme de S .
Caractéristiques et traits caractéristiques
La caractéristique fondamentale du gothique flamboyant est l’embellissement des éléments techniques et décoratifs, car il n’a produit aucune invention structurelle importante. Le style doit son nom à l’imbrication décorative de formes ornées de sculptures ajourées - déjà dans la partie supérieure de la façade occidentale de la cathédrale de Rouen, datant de 1370 - avec des motifs de lignes ondulées à double courbure imitant des flammes (vieux français flambe).
Le gothique flammé abandonne la mise en valeur visuelle des lignes de force le long des charpentes - principe qui régissait jusqu’alors les grandes étapes de la conception gothique - au profit de nouveaux critères formels bien distincts. Les formes végétales ou similaires sont désormais privilégiées, de même que les motifs naturalistes similaires empruntés aux manuscrits gothiques enluminés et à la sculpture gothique décorative de l’époque.
Le langage du gothique flamboyant a trouvé son incarnation la plus réussie dans les façades, où il a libéré avec une liberté exubérante des lignes courbes et sinueuses, des plates-bandes tordues, curvilignes et pointues, des niches couvertes, des portails richement décorés, des pignons abrupts et des encorbellements, librement disposés dans l’espace, reflétant et chevauchant les autres derrière eux, créant l’effet général d’un mouvement dynamique, dans lequel les éléments individuels jouent des rôles qui changent en fonction du point de vue du spectateur. Le résultat est une vision picturale en mouvement, un langage dense et multicouche qui utilise toutes les possibilités pour présenter les sujets décoratifs les plus riches et les plus fantastiques.
Dans le même style, les intérieurs tendent vers des solutions nouvelles et curieuses pour la fixation des nervures, des voûtes et des colonnes, tandis que l’intérêt pour les solutions planaires et typologico-fonctionnelles innovantes diminue. La grande liberté de création et les effets inattendus auxquels elle a donné lieu ont conduit à une approche de la conception qui a été adoptée dans différentes régions et appliquée à différents types de travaux, mais qui a été le plus souvent utilisée dans l’architecture encouragée par la cour ou par les membres de la hiérarchie ecclésiastique. Voir aussi : Gothique international (c. 1375-1450).
Pour des comparaisons avec les styles gothiques antérieurs en France, voir la cathédrale Notre-Dame de Paris (1163-1345), la cathédrale de Chartres (1194-1250), et la Sainte-Chapelle (1241-48). En Allemagne, un exemple plus ancien est la cathédrale de Cologne (1248-1880).
Exemples d’architecture gothique remarquable
Église Saint-Maclou, Rouen (façade occidentale) (1500-14)
Parmi les œuvres les plus significatives de la fin du Moyen Âge français, l’église Saint-Maclou atteint son plus haut degré d’expression dans sa façade occidentale, construite en 1500-1514 d’après un projet d’Ambroise Havel.
Le porche d’entrée incurvé culmine dans un fronton abrupt décoré de croquets en saillie et de motifs curvilignes internes qui se détachent librement sur le fond du mur de l’édifice. Derrière le porche, les contreforts angulaires de la nef principale sont tournés à 45 degrés par rapport au plan de la façade, et une série d’arcs à double courbure court le long de la façade.
Complètement libérés de leurs anciennes fonctions de soutien, les éléments structurels ne remplissent plus qu’un rôle formel, attirant l’attention sur leurs qualités géométriques et évoquant des suggestions décoratives tout à fait semblables à celles qui caractérisent de nombreux autres types d’art chrétien, de la sculpture sur bois à la joaillerie et au travail du métal.
Hôtel de Cluny, Paris (1485-98)
Les manifestations les plus significatives du gothique tardif français se trouvent dans l’architecture religieuse, mais il y eut aussi d’importants exemples dans la décoration d’édifices profanes, tant privés que publics. L’Hôtel de Cluny, résidence des abbés de l’Abbaye de Cluny, se distingue par l’importance qu’il accorde aux détails. En particulier, la chapelle se distingue par l’originalité de ses caractéristiques structurelles et formelles, ce qui en fait l’une des manifestations les plus intéressantes du gothique flamboyant parisien
Le palais du duc de Berry, Poitiers (1386)
Le magnifique palais du duc de Berry est un exemple exceptionnel de l’application du style gothique flamboyant au mécénat de cour. Le mur arrière du salon principal en est la preuve la plus évidente. Conçue par Guy de Dammartin comme une scène, l’impressionnante cheminée sert de décor et la galerie de musicien.
L’immense espace des vitraux est décomposé en fenêtres à meneaux et pignons en ogive disposés dans des plans différents, créant une exquise imbrication de fonds d’une rare beauté. Pour d’autres trésors associés au duc de Berry, voir aussi : Le magnifique livre d’heures du duc de Berry (1413), une des grandes Illuminations gothiques internationales, réalisées par les frères limbourgeois (activité 1390-1416).
D’autres exemples importants du gothique flamboyant sont la façade ouest de St-Chapelle de Vincennes (1379-1480), la basilique de la cathédrale de Moulins (fin du XIVe siècle) (à l’exception de la nef néogothique) et la basilique Notre-Dame du village de L’Epin, près de Verdun, qui est considérée comme un chef-d’œuvre du gothique flamboyant.
Pour en savoir plus sur l’évolution de la conception architecturale, voir : Histoire de l’architecture (3 millénaire avant J.-C. - aujourd’hui). Pour les exemples les plus marquants du style architectural gothique, voir : Cathédrales gothiques (1144-1500).
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