Honoré Daumier, peintre réaliste français, caricaturiste Automatique traduire
Biographie
Surnommé "le plus grand caricaturiste du XIXe siècle" et "Molière avec un crayon", Honoré Daumier a été admiré et persécuté de son vivant pour ses caricatures politiques et sociales, et reste plus connu pour ses art graphique – principalement dessin et lithographie – plutôt que son peinture réaliste. Alors que ses gravures et ses œuvres sur papier (y compris 4 000 lithographies) ont toujours été considérées comme de précieux chroniques visuelles de l’histoire politique et sociale de son époque, peinture à l’huile – fait à la française Le réalisme était en grande partie méconnu, du moins de son vivant. Maintenant, ses peintures sont tenues en haute estime – notamment son peinture de genre pour son affinité avec le travail de Gustave Courbet (1819-77) – voir par exemple Un enterrement à Ornans (1850) – et les critiques le considèrent comme l’un des principaux artistes réalistes en France au 19ème siècle. Son influence sur les artistes ultérieurs et sur le développement de Peinture française est illustrée par l’admiration qui lui est témoignée par une variété de artistes modernes, incluant Picasso (1881-1973), Cézanne (1839-1906) et Francis Bacon (1909-92). Ses œuvres les plus connues incluent: Gargantua (1831, Bibliothèque nationale de France), Lower the Curtain, The Farce is Over (1834, Museum of Fine Arts, Boston), The Third Class Carriage (1865, Metropolitan Museum of Art, New York) The Washerwoman (1864, Louvre) et The Rescue (1870, Kunsthalle, Hambourg).
Caricatures
Né à Marseille, Daumier a grandi à Paris où il a (brièvement) étudié le dessin et ensuite la lithographie: cette dernière étant la dernière technique de l’époque pour la reproduction d’images dessinées. La Révolution de 1830 lui donne l’occasion d’exprimer ses sentiments républicains dans son caricature qu’il a fourni à une variété de revues parisiennes. Au cours des années 1830, ces caricatures politiques – publiées dans les journaux La Caricature et Le Charivari – comprenaient Gargantua (1831), une caricature terreuse du gouvernement corrompu de Louis-Philippe, et la célèbre Rue Transnonain du 14 avril 1834 (1834), dans laquelle il abandonna manière satirique pour montrer les conséquences pathétiques d’un massacre militaire de civils. Gargantua lui a valu un sort en prison, après quoi la censure se resserra pour se tourner davantage vers la satire sociale.
Lithographies
Ainsi, en 1836, il entame une série de dessins basés sur un personnage inventé, Robert Macaire, personnifiant la chicane de la société commerciale. Il a produit plusieurs grandes séries de lithographies dans les années 1840, par exemple Histoire ancienne (1842), un lampoon de Art néoclassique. Ses cibles étaient souvent la pomposité et la prétention, comme dans la série Men of Justice (1845-8): ici, la robe fluide et le contraste noir et blanc du costume légal permettaient des effets picturaux impressionnants. Il a inventé le personnage de Ratapoil, dont il a également fait une statue en bronze (1850; Louvre) pour faire la satire des agents de police peu scrupuleux de Napoléon III.
Peintures
Au milieu de 1840, Daumier s’intéresse de plus en plus à la peinture d’art, tout en produisant des lithographies pour sa subsistance. Il participa au concours pour une figure allégorique de la République en 1848: il se classa onzième, mais n’acheva jamais le tableau dont le croquis se trouve maintenant au Louvre, à Paris. Bien que ses amis peintres réalistes aiment Corot (1796-1875), Millet (1814-1875) et Theodore Rousseau (1812-1867) l’ont encouragé à persévérer, trop d’énergie a été consacrée à la réalisation de ses dessins lithographiés. Les premières peintures allégoriques qu’il a réalisées au cours de cette période doivent une certaine dette à Rubens, par exemple, The Miller, son fils, et l’âne (1848-1849; Burrell Collection, Glasgow), après quoi la plus grande partie de sa peinture s’est inspirée exemple The Uprising (1848; Collection Phillips, Washington, DC) et des scènes de la vie quotidienne, telles que Third Class Carriage (1863-1833; Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa). La nature sculpturale de son dessin se voit dans La Laveuse (1863-4; Louvre, Paris).
Daumier a souvent représenté des clowns et des acrobates dans ses peintures (par exemple, Saltimbanque, 1855-1860; Louvre, Paris) ainsi que des scènes de théâtre ) Crispin et Scapin, 1858-1860; Louvre, Paris). Les tableaux Don Quichotte et Sancho Panza (1870; Courtauld Institute Galleries, Londres) font partie d’un groupe de peintures sur ce sujet, illustrant les manipulations lâches et les coups de pinceau calligraphiques de ses dernières années. Ses peintures n’ont pas reçu le degré de finition attendu par ses contemporains, mais elles ont une qualité évocatrice résultant de ce manque de relief qui leur donne aujourd’hui un attrait particulier. Daumier utilise une ligne provisoire et brisée, de sorte que les contours soient indéfinis par la lumière environnante, de manière impressionniste.
Au cours de ses dernières années, sa vue a baissé et il n’a été sauvé du dénuement que par la générosité d’amis, notamment Corot.
Réputation et héritage
Le talent exceptionnel de Daumier pour la caricature satirique reposait sur deux qualités: premièrement, son remarquable sens du dessin, fortement influencé par Rembrandt (1606-169); deuxièmement, son observation attentive des individus et des situations. Dans son réalisme puissant mais dépourvu de ressentiment, il se rapproche des figures les plus célèbres de la peinture française, telles que Gustave Courbet (1819-1877). ses peintures et sa remarquable frise de personnes déplacées. En dépit de son manque de succès commercial en tant qu’artiste de talent, il était vénéré par de jeunes artistes comme James Ensor (1860-1949) et par certains collectionneurs, ainsi qu’un large cercle d’amis comprenant Dégazer (1834-1917), Baudelaire et Delacroix (1798-1863).
Des collections
Des dessins et des peintures de Honore Daumier sont visibles dans de nombreux pays meilleurs musées d’art, y compris le Louvre, Paris.
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