Les Glaneurs, Jean-François Millet:
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Un de plus grandes peintures modernes du 19ème siècle.
La description
Nom: Les Glaneuses (1857)
Artiste: Jean-François Millet (1814-1875)
Moyen: Peinture à l’huile sur toile
Type: Peinture de genre
Mouvement: Le réalisme
Emplacement: Musée d’Orsay, Paris
Pour une interprétation d’autres images des 19e et 20e siècles, voir: Analyse des peintures modernes (1800-2000).
Contexte
Jusqu’au 19ème siècle, la peinture dominante en France était " art académique ", l’idiome traditionnel enseigné à la Ecole des Beaux Arts et promu par le Académie Française. L’art académique était étroitement réglementé, tant par son thème que par son exécution, et était classé selon le hiérarchie des genres. Au cours du 19ème siècle, le système a été contesté par un nombre croissant de peintres, en particulier Artistes réalistes comme Millet, Gustave Courbet (1819-1877), Honoré Daumier (1808-1879) et autres. Cet affrontement est survenu parce que Peinture réaliste centré sur des questions modernes telles que les conditions sociales, la pauvreté rurale et la vie des gens du peuple, alors que le système universitaire ne considérait pas que des sujets aussi banals méritaient d’être représentés. La vie paysanne était la spécialité de Millet. Il est surtout connu pour une série d’œuvres mettant en lumière la situation critique des paysans et la dure réalité de leur vie quotidienne. Parmi ces travaux: Le semeur (1850), Les Glaneurs (1857), L’angélus (1857-9) et Homme avec une houe (1862). Pour en savoir plus sur le réalisme français, voir les œuvres plus politiques de Gustave Courbet, notamment: Un enterrement à Ornans (1850) et L’atelier de l’artiste (1855). Pour les développements ultérieurs, voir: Réalisme à impressionnisme (c.1830-1900).
La plus importante école de rural Peinture française au milieu du XIXe siècle était la École de Barbizon, près de Fontainebleau, qui était un groupe informel d’artistes dont les membres comprenaient Millet, Camille Corot (1796-1875), Theodore Rousseau (1812-1867) Charles Daubigny (1817-1878), Narcisse Diaz de la Pena (1808-1876) et Jules Dupre (1811-189). Initialement inspiré par Naturalisme, le groupe s’est orienté vers le réalisme vers 1850.
The Gleaners – à présent considéré comme un travail de pionnier de art moderne – illustre parfaitement le profond respect de Millet pour la dignité intemporelle du travail humain. (Remarque: "Glaner" décrit l’activité de ramasser les restes de maïs et d’autres cultures dans les champs de l’agriculteur après la récolte.) Il représente trois paysannes impliquées chacune dans l’un des trois aspects du glanage: rechercher des épis de maïs, les ramasser et les attacher ensemble dans une gerbe. La tâche était éreintante, mais apportait une contribution importante au régime alimentaire des travailleurs ruraux et était l’une des tâches principales assumées par les paysans français à cette époque. Millet lui-même a passé presque une décennie à étudier le processus.
L’accent mis par la peinture sur les rangs les plus bas de la société rurale a suscité une opposition considérable de la part des classes supérieures, contrariées par sa prétention artistique et son radicalisme social, et l’a reliée au mouvement socialiste en croissance. Il a cependant été accepté pour l’affichage au salon annuel de l’Académie. En outre, les républicains français l’admiraient beaucoup pour son appréciation digne et réaliste des pauvres en milieu rural.
Millet a porté une attention particulière à sa composition, utilisant chaque dispositif pour imprégner ses sujets d’une grandeur simple mais monumentale. La lumière oblique du soleil couchant accentue la qualité sculpturale des glaneurs, tandis que leurs expressions définies et leurs traits épais et lourds tendent à souligner la nature pesante de leur travail. En outre, ces personnages, courbés et peints au premier plan assombri, sont adossés à une scène pastorale chaleureuse composée de récolteuses – avec leurs meules de foin, leur charrette et leurs gerbes de blé – récoltant une riche récolte dans les champs de maïs. Le contraste entre l’abondance et la rareté, et entre la lumière et l’ombre, est habilement utilisé par Millet pour souligner le clivage des classes. Et l’éloignement de la classe des propriétaires est également mis en évidence par l’image floue du contremaître du propriétaire, assis sur un cheval à une distance lointaine (à droite).
Toute la composition est en fait un commentaire sur les classes sociales de la France et, en particulier, sur l’incapacité des classes populaires à s’élever au-dessus de leur rang. On montre les trois femmes penchées pour ne pas percer l’horizon, ce qui confirme que nous sommes nés là où nous restons. Pendant ce temps, la ligne de terrain la plus haute est occupée par des paysans surveillés par le contremaître, dont aucun ne dépasse l’horizon. Le ciel symbolise la classe supérieure inaccessible de la société qui méprise ses inférieurs. Il est aussi différent des autres personnes que l’air sur la terre.
Mais il y a un signe que le changement est à venir. Le gilet blanc et les chapeaux rouge et bleu des glaneuses forment les trois couleurs du drapeau tricolore – le drapeau de la République française et le symbole de la révolution populaire en France – comme le montre par exemple La Liberté guidant le peuple (1830) de Delacroix.
The Gleaners est l’un des Millet plus grandes peintures de genre et inspiré une tradition d’œuvres de genre modernes. Voir, par exemple: Les racleurs de sol (Raboteuses) (1875) de Caillebotte; Roadmenders dans la rue de Berne (1878) de Manet; Femmes repassant (1884) de Degas; Les mangeurs de pommes de terre (1885) de Van Gogh; et Homme fumant une pipe (1890-2) de Cézanne.
Millet a vendu The Gleaners 3 000 francs (environ 600 dollars). En 1889, le tableau, qui appartenait alors au banquier Ferdinand Bischoffsheim, était vendu 300 000 francs (60 000 dollars) aux enchères. Peu de temps après, il a été donné au Louvre et, en 1986, transféré au musée d’Orsay.
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