Valran "Combinatoire" Automatique traduire

Valery Valran est un artiste de Saint-Pétersbourg. Depuis 20 ans, il crée des séries picturales et graphiques reliées par un seul concept, qu’il présente ensuite au spectateur en tant que projet intégral. Dans la série Combinatorics, Valran revient dans la nature morte - la dernière fois qu’il a présenté Simple Still Life à Moscou à la galerie Sam Brook en 2005.

Dans le nouveau projet, l’artiste a refusé de concevoir une composition de natures mortes et l’a laissé au CASE. La nature morte, comme vous le savez, "l’image d’objets inanimés". Huit objets ont été sélectionnés comme objets inanimés, que l’auteur utilise systématiquement dans sa peinture depuis 1975: 1. Poisson. 2. Bouteille (navire). 3. Le crâne. 4. pain. 5. Un verre. 6. L’œuf 7. l’évier. 8. La pomme. L’artiste a présenté le plan de la toile comme une matrice composée de deux colonnes et de 4 rangées (séries verticales) ou de 4 colonnes et de 2 rangées (séries horizontales). Valran a rempli chaque cellule de la matrice avec les éléments ci-dessus. 8 objets différents permettent de construire 40 320 combinaisons non répétitives (permutations). Un tambour de loterie à domicile a fourni une séquence aléatoire d’objets dans chaque composition: 8 balles de tennis portant des numéros ont été placées dans une "boîte noire" et retirées de manière séquentielle, déterminant ainsi la combinaison des objets pour la composition suivante. Il y en a 15. Cet ensemble de 15 combinaisons sur 40 320 possibles est-il aléatoire?

Puisque nous ne savons pas ce que le hasard est, c’est insaisissable et multiple, il est partout et nulle part, alors Valran suggère que le «hasard» cache la providence, une autorité supérieure, des plans d’existence invisibles. Il perçoit chaque combinaison comme un message crypté et tente de le décoder et de l’interpréter au mieux de ses capacités et de ses capacités. Qu’est-ce qui appelle le public?

«Dans son nouveau projet, Valery Valran continue d’étudier les conditions limites de la création, ce qui nous oblige à repenser les problèmes radicaux de la métaphysique qui concernent l’artiste. Par exemple, la question suivante: si Dieu crée le monde à partir de rien (ex nihilo), alors d’où vient le hasard comme mode d’existence le plus important? Le hasard a-t-il été créé et continue-t-il d’être créé à chaque fois, ou le hasard n’était-il pas dans cette composition même, à partir de laquelle notre monde avec ses lois a été créé? Et en résolvant ce problème, Valran démontre qu’il est, comme personne, capable d’utiliser les arguments raffinés de l’art pour réaliser des expériences métaphysiques cruciales»(Alexander Sekatsky).

“Dans le cas de Valery Valran, l’amour des choses choisies par l’artiste s’apparente à une prière ou à un sortilège: chaque fois que l’artiste se déplace dans son travail, il existe un premier cercle d’images, dont le retour est chaque fois postulé comme une indiscutable la réalité, une maxime de vie qui a un pouvoir inconditionnel. Récemment, l’artiste s’occupe de la combinatoire des nombres, des images, des techniques, des matériaux, des états selon le principe du hasard, de sorte que l’imprévisibilité du résultat semble être l’intrigue principale du processus de création d’œuvres. Le jeu, dans lequel le spectateur est impliqué, a cependant des règles: ce sont les formats de toile spécifiés, les images source et un jeu de couleurs. En les combinant, on peut initier des réunions «aléatoires», des dialogues involontaires, des conflits de significations, la naissance de découvertes, ainsi que regarder les choses avec des yeux neufs»(Gleb Ershov).

Valery Valran (né en 1949) peint depuis 1970. Les premières expériences furent à la manière d’un abstraction expressif sous l’influence de J. Pollock et E. Mikhnov-Voitenko.

Il participe à des expositions depuis 1976 - d’abord pour des expositions non officielles dans des appartements, et depuis 1979 - dans des salles d’exposition et des galeries. Membre de plus de 120 projets de groupe en Russie, en Allemagne, en Suisse, en France, en Angleterre, aux États-Unis et au Japon. 48 expositions personnelles.

Auteur d’ouvrages: «Leningrad underground» (2003), «Museum and Society» (2015), «Soviet Photography. 1917-1955 ”(2016). Compilé et édité 14 albums d’art.

Ses œuvres se trouvent au Musée d’État russe (Saint-Pétersbourg), au Musée de l’histoire de Saint-Pétersbourg, au Musée de l’art non-conformiste (Saint-Pétersbourg), à la Galerie nationale de la République des Komis (Syktyvkar), à le musée Römerhall (Allemagne), au musée d’art moderne russe de Jersey City (États-Unis), à la galerie d’art régionale de Tver, au musée d’art de Yaroslavl, au musée des beaux-arts d’Arkhangelsk, au musée central de la communication, après AS Popova (Saint-Pétersbourg), au Musée d’Art Moderne Erarta (Saint-Pétersbourg), au Musée Anna Akhmatova dans la Fontaine (Saint-Pétersbourg).