Exposition "BONA VIVO" Automatique traduire

Le 28 septembre 2015 au Musée de l’art russe décoratif, appliqué et populaire dans le cadre de la 6ème Biennale d’art contemporain de Moscou, le projet BONA VIVO commence.

Bonne vie… nous prononçons cette phrase et attendons avec impatience une compréhension instantanée, y voyant un concept universel malgré la diversité des associations subjectives. Supposons que pour les personnes qui assistent régulièrement à des expositions du dernier art russe et international, le concept d’une vie sereine englobe: relations harmonieuses dans la famille et avec les amis, indépendance financière, liberté de se réaliser, capacité de voyager, la disponibilité des informations, un environnement culturel riche, les activités de plein air, une écologie saine, etc. L’acceptation par défaut des valeurs énumérées est considérée comme une condition pour engager un dialogue, mais le plus souvent, un tel dialogue se transforme immédiatement en conflit, car, genre, différences sociales des interlocuteurs mettent en cause l’existence du seul bien acceptable. Le nom de l’exposition en espéranto (cette langue est un exemple frappant de la course infructueuse à l’humanité pour l’unité et l’universalisme) indique le désir naturel des gens d’équiper leurs vies de manière générale et le caractère inaccessible d’un tel arrangement.

Toutes les conditions d’une bonne vie ne peuvent être incarnées que dans des intérieurs spécifiques décorés avec certains objets. C’est pourquoi les conservateurs soulignent l’importance particulière des sculptures et des peintures ayant des caractéristiques d’objet évidentes pour le sujet choisi. Les œuvres de tous les auteurs démontrent les caractéristiques universelles des objets du quotidien: elles empruntent la forme de choses du quotidien (lampes, bouquets de fleurs), font allusion aux habitants des intérieurs (vêtements), utilisent des images décorant et marquant les intérieurs habités (motifs moquettes et papiers peints, conception de navigation) - et dans le même temps non limité par leur fonctionnalité, donnant la liberté de l’imagination du spectateur. En d’autres termes, un certain nombre d’intérieurs instables sont construits dans les salles du musée, atténuant ainsi les différences entre le privé et le public et combinant les caractéristiques externes et fonctionnelles de la maison, des lieux de loisirs et des établissements commerciaux. Les conservateurs n’ont pas essayé de reproduire de vraies salles, dont la singularité n’implique pas la liberté d’interprétation, mais plutôt de créer des arènes où les associations pouvaient se rencontrer, des objets hybrides comparés à des objets qui nous entourent dans la vie quotidienne, et les souhaits du spectateur s’incarnaient de manière inattendue. forme.

Curateurs

Leonid Larionov
Oleg Frolov

Membres

Anton Zabrodin
Natalya Zintsova
Leonid Larionov
Lazar Lyutakov
Alexandre Plyusnin
Natasha Tarr
Natasha Timofeeva
Dima Filippov
Karin Foshar
Oleg Frolov
Anna Highfish / Astrid Wagner / Johannes Schweiger