Exposition NOUVELLES ANNEES. Poupées anciennes et mécanismes de la collection de David Yakobashvili Automatique traduire

Le 10 décembre, une exposition d’anciennes poupées et de mécanismes de la collection Surprises du Nouvel An de David Yakobashvili débute au Musée des arts décoratifs et appliqués de Russie. L’exposition comprenait une trentaine d’objets exposés, notamment des automates (poupées mécaniques), des organettes (instruments de musique à vent mécaniques), des gramophones et des instruments de musique des XIXe et XXe siècles.

Les instruments mécaniques de musique et les poupées sont une direction très prisée des arts décoratifs et appliqués au cours des siècles passés, alliant science exacte et imagination créatrice: la brillance de la pensée technique, l’amusement des performances théâtrales, la sophistication des solutions plastiques et artistiques. Et l’un des phénomènes les plus intéressants est la poupée. Le rêve de créer une poupée capable de bouger et de parler a suscité l’imagination des gens pendant des siècles. La combinaison de formes magnifiques, de sons et de mouvements était si attrayante qu’à l’ère de l’antiquité, les premières machines à sons ont commencé à être créées et que le développement de la mécanique, et en particulier de la production de montres, a permis de concevoir et d’améliorer leurs mécanismes.

Aux XVIIIe et XIXe siècles, apparaissent des compositions d’automates et à figures multiples, dans lesquelles chaque poupée remplit son rôle. Les poupées mécaniques des ateliers de Jacques Droz, de Vaucanson, de Mayard, de Vichy, de Lambert, de Bertrand et d’autres reproduisaient les plastiques des personnes vivantes, surprenant et étonnant le public avec l’incroyable similitude de leurs mouvements. Ces poupées aux visages et aux mains en porcelaine, aux vêtements confectionnés dans des étoffes coûteuses, dotées de mécanismes complexes et de dispositifs musicaux dans l’étui ou le support n’étaient pas destinées aux jeux pour enfants, elles servaient de divertissement aux adultes. Ils ont été achetés comme un "amusement mécanique" coûteux et montrés à des amis. Les poupées représentaient des personnes engagées dans toutes les affaires: des filles jouant des instruments de musique; jouer aux enfants; musiciens africains; artistes de cirque dansant.

Ainsi, dans l’exposition, on peut voir des automates fabriqués dans l’atelier de Vichy (France) au XIXe siècle - c’est Ballerina et Two Black Musicians and Violinist. Parmi les objets exposés, on peut distinguer l’automate «Jumbo Elephant», dont le prototype était ce même éléphant pesant 6 tonnes, surnommé Jumbo, du cirque Phineas Taylor Barnum. L’automate "Elephant Jumbo" a été fabriqué dans l’atelier "Roulet" (France) à la fin du XIXème siècle. Certains maîtres du XXe siècle ont rendu hommage à leurs prédécesseurs. Par exemple, la poupée mécanique "Le Maître concevant un canard mécanique", réalisée par le maître Loren (Grenoble, France, vers 1950), nous renvoie au maître Jacques de Waucanson et à son célèbre canard mécanique, créé en 1739.

L’exposition présentera également plusieurs gramophones, dont un phonographe de la société «His Master Voice» (Grande-Bretagne), des organettes d’œuvres de maîtres allemands du début du XXe siècle et une boîte à musique produite par un atelier suisse. De tels appareils sont utilisés dans les salles d’attente des gares suisses depuis 1887.

Aujourd’hui, on connaît une grande variété de jukebox, des orchestrions les plus compliqués, des orgues et des pianos à queue aux marionnettes, en passant par des objets d’intérieur et des plats avec une «surprise musicale» qui captive toujours le public. Tout au long du XXe siècle, mécaniciens et artistes ont continué à créer de nouveaux modèles de poupées automatiques. Aujourd’hui, selon les modèles du XIXe et du début du XXe siècles, les maîtres assemblent avec succès des modèles de poupées automatiques à partir de pièces antiques, de tissus anciens et de dentelles. traditions des meilleurs maîtres de leur temps.